Je prends bien soin de faire la séparation entre cette Administration Jammeh qui a pris en otage et bâillonne son peuple par le recours à la mystification, à la sorcellerie, à l'intimidation et aux exécutions sommaires, cette Administration Jammeh qui voue une haine profonde à notre pays, de la GAMBIE et de sa population qui comprennent les relations séculaires profondes qui lient les deux peuples frères, de part et d'autre du fleuve Gambie.
UN PORTRAIT DU DESOPTE YAYA JAMMEH:
Celui qui se fait nommer His Excellency Sir Doctor Aladji Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Diliu Assombie Jammeh, est né au Sénégal, dans un village de la Basse Casamance. A l'âge de 3 ans il est "adopté" par un père affectif dans le village de Kanilai qui lui fait un certificat de naissance Gambien pour l'inscrire à l'école et assurer son éducation. Il rejoint l'armée sous le président, Daouda Diawara et fait partie de ces militaires gambien dont la formation a été assurée par la Gendarmerie Sénégalaise selon les accords de la Confédération de l'époque, qui prit fin par décision de la partie gambienne.
Apres le coup d'Etat qui fit tomber Diawara, Yaya Jammeh, qui était le moins éduqué et le plus timide des soldats-mutins, composes du très téméraire Edward Signaté, l'intellectuel du groupe à la double nationalité Britanique, Sanna Barro, et autres, était resté calme pendant tout le processus et ne s'est levé pour faire entendre sa voix, que quand ce groupuscule était confortablement installé dans le palais de Banjul. Ils étaient assurés via l'ambassadeur du Sénégal à l'époque que le Président Diouf n'allait pas envoyer l'armée sénégalaise pour rétablir le pouvoir de Diawara.
Jammeh maintenant rassure, se leva alors pour la 1ere fois et commença à taper sur la table pour s'imposer à la tête du Conseil Millitaire de Salut. Il ne mit pas beaucoup de temps pour s'aliéner le reste du groupe et écarter un par un tous ses camarades d'infortune au fil des années: l'exil, la prison ou la mort.
N'ayant plus confiance en ses collègues militaires et suivant la logique de l'isolement jusqu'au bout, il commença à dégarnir les camps militaires de leurs armes lourdes qu'il stocka d'abord dans les jardins du palais présidentiel à Banjul , avant de tout transférer dans son village de Kanilai qu'il a fini de bunkeriser, s'entourant exclusivement de sa tribu Diola, là-bas dans son milieu naturel, parmi les rebelles du Mfdc qui constituent maintenant sa 1ere ligne de défense contre tout militaire gambien qui s'aventurerait à vouloir le renverser.
La collision entre Yaya Jammeh et l'aile dure du MFDC et son chef Salif Sadio ne souffre donc d'aucun doute. Des milliards des caisses de l'Etat à l'arsenal de l'armée, Jammeh a fini de créer un Etat mafieux autour de Kanilai où il règne en trafiquant d'armes et de drogue au profit de ses frères de sang du MFDC. Voila la retraite sécurisée où les rebelles trouvent la base arrière et les ressources nécessaires qui leur permettent de faire face à l'armée sénégalaise. Nourris, blanchis et soignés par Jammeh, les rebelles casamançais s'y replient apres avoir opéré sur le territoire sénégalais, et ceci depuis des années, rendant cette guerre larvée difficile à résoudre.
Lui Jammeh s'est invité bien avant dans le conflit interne au MFDC, qui opposait l’aile dure de Salif Sadio à celui modère de Ismaïla Magne Diémé et César Atoute Badiatte. Quand Salif Sadio a été chassé de ses bases arrières dans la territoire Bissau Guinéen par le trés chaud Général Tagmé Na Way et pourchassé dans la foret de Basse Casamance par ses frères-ennemis Magne et Cesar, il s'est déplacé vers la frontière gambienne. Là, Yaya Jammeh l'a accueilli à bras ouverts, pense ses blessures, arme et protège, après l'avoir débarrassé de ses poursuivants, dont beaucoup furent capturés par les soldat de Jammeh et emprisonnés en Gambie. Jammeh s'est longtemps amusé dans cette partie Sud. Le Sénégal ne l'a jamais menace ni menace la Gambie qui est un pays frère. Mais cette comédie a assez duré.
AUX AUTORITES MILLITAIRES DU SENEGAL:
La vie est une roue qui tourne. Il faut savoir lire les événements de la géopolitique et saisir les opportunités d'action, qui ne se présentent pas tous les jours. Cette année 2010 qui s'achève a mis à rude épreuve le mensonge et le mythe du roi de Kanilai qui, renie par son peuple, dénoncé par la communauté internationale et lâché par ses soutiens extérieurs. Yaya ne s'est jamais senti autant isolé. Son réseau de drogue exposé au monde entier, son trafic d'armes éventré et son parrain GBAGBO sur le départ, Jammeh faiblit et prend peur.
Il est conscient maintenant que le compte à rebours a commencé pour lui. C’est ce qui explique tout ce bruit qu'il fait, criant au complot qui n existe que dans son imaginaire et prenant les devants pour menacer le Sénégal.
Le Sénégal a maintenant tous les atouts entre ses mains pour régler son compte à ce despote.
La Gambie de Jammeh, ce doigt plante dans notre ventre est pourri et ne nous a que trop infecté. Poser un bandage la dessus ne fait que retarder sans pour autant arrêter la douleur de la déchirure dans notre chair.
La sécurité d'un Etat n'a pas de prix et ne se négocie point. Et quand un autre Etat oublie l'histoire et la géographie qui vous lient et travaille à saper votre intégrité. Il faut enlever les gants et les lui jeter à la figure au moment opportun. Une rébellion à vos frontières est un cancer tenace. Il faut la méthode abrasive pour couper le mal à la racine. Tous les Etats souverains qui se sont défaits de leur rébellion ont laissé les gants à la table des négociations.
L'armée Tchadienne, connue pour son intransigeance, a lancé des raids aériens jusque dans le territoire Soudanais et est allé de l'autre côté, poursuivre et mater ses rebelles jusqu'à Birao en République de Centrafrique. Le Sri Lanka s'est débarrassé des rebelles Tamouls en opérant de la même manière sans jamais sourciller. Idem pour la Turquie qui a bombardé le Nord de l'Irak pour mater la rébellion du PKK.
L'Afrique du Sud est entrée en Angola pour neutraliser des extrémistes déstabilisateurs et leurs mercenaires. Allez y savoir comment l'armée Mauritanienne combat AQMI (Al Qaeda Dans le Magrehb) à la frontière du Mali. Plus prés encore, la Guinée Bissau et le vaillant General Tag Mae Nawai ont envoyé paitre ces rebelles du MFDC loin de leurs frontières en les poursuivant jusque sur le sol casamançais et inversement le General Amadou Ablaye Dieng avait profondément affaibli leur mouvement en les poursuivant jusqu'à bombarder des villages Bissau Guinéens.
Aucun Etat n'aime voir des rebelles à ses frontières, si cet Etat est vraiment sincère et n'est pas de mèche avec eux. Et aucun Etat sincère ne s'est jamais vraiment plaint d'incursions dans son territoire par un voisin, si c'est pour se débarrasser d'éléments déstabilisateurs. Et aucun des cas de pays cités plus haut n'est plus sérieux, plus incompréhensible que celui du Sénégal. Car là où ces pays n'ont qu'une frontière en ligne avec leurs voisins indélicats, nous au Sénégal, notre voisin est dans notre intérieur, notre ventre, loge dans nos boyaux, nos intestins et nous empoisonne la vie.
D'abord aucun Etat souverain n'aurait accepté ce fait. Mais c’est une situation qu'on a toléré, notre grand cœur aidant, et on a toujours gardé le sourire, et toujours eu une pensée affectueuse pour nos frères et sœurs de Gambie. Arrêtez-moi, si ce n'est pas vrai. On n'est pacifiste et on souhaite la paix.
Une guerre doit cependant finir. Mais ce sont des hommes qui se lèvent et finissent une guerre. Le Sénégal doit maintenant finir cette guerre en Casamance. Fini les beaux discours, fini les faux-fuyants et les sourires de circonstances. On est ouvert et on privilégie le dialogue. Mais le sage va toujours à la table des négociations en position de force. Salif Sadio ne peut plus se promener dans le palais de Laurent Gbagbo pour négocier des armes et du soutien.
Yaya Jammeh se sent maintenant observé et attendu au tournant. Il ne peut plus utiliser le port d'Abidjan pour faire transiter ses conteneurs d'armements lourds. La prochaine fois que les rebelles du Mfdc attaqueront nos populations, ne serait-ce que pour ramasser des plumes d'oiseaux ou voler des œufs de poule, que nos Diambars les engagent et les poursuivent depuis la verte Casamance jusqu'a leur dernier retranchement.
Même s'il leur faut traverser tout le territoire gambien et se retrouver dans le Saloum, en emportant au passage la "ferme" de Kanilai et Yaya Jammeh avec eux( il n'a que trop fait de mal, il n'a que trop commis de crimes ) ...Ces diambars emmèneraient la paix au brave peuple de Casamance et rendraient un service inestimable au peuple opprime de Gambie, à l'Onu et à la Communauté des Peuples.
A BONS ENTENDEURS ...VIVE LA PAIX EN AFRIQUE.
OZONE L'AFRICAIN (email: ozone62@ymail.com..Facebook: OZONE
UN PORTRAIT DU DESOPTE YAYA JAMMEH:
Celui qui se fait nommer His Excellency Sir Doctor Aladji Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Diliu Assombie Jammeh, est né au Sénégal, dans un village de la Basse Casamance. A l'âge de 3 ans il est "adopté" par un père affectif dans le village de Kanilai qui lui fait un certificat de naissance Gambien pour l'inscrire à l'école et assurer son éducation. Il rejoint l'armée sous le président, Daouda Diawara et fait partie de ces militaires gambien dont la formation a été assurée par la Gendarmerie Sénégalaise selon les accords de la Confédération de l'époque, qui prit fin par décision de la partie gambienne.
Apres le coup d'Etat qui fit tomber Diawara, Yaya Jammeh, qui était le moins éduqué et le plus timide des soldats-mutins, composes du très téméraire Edward Signaté, l'intellectuel du groupe à la double nationalité Britanique, Sanna Barro, et autres, était resté calme pendant tout le processus et ne s'est levé pour faire entendre sa voix, que quand ce groupuscule était confortablement installé dans le palais de Banjul. Ils étaient assurés via l'ambassadeur du Sénégal à l'époque que le Président Diouf n'allait pas envoyer l'armée sénégalaise pour rétablir le pouvoir de Diawara.
Jammeh maintenant rassure, se leva alors pour la 1ere fois et commença à taper sur la table pour s'imposer à la tête du Conseil Millitaire de Salut. Il ne mit pas beaucoup de temps pour s'aliéner le reste du groupe et écarter un par un tous ses camarades d'infortune au fil des années: l'exil, la prison ou la mort.
N'ayant plus confiance en ses collègues militaires et suivant la logique de l'isolement jusqu'au bout, il commença à dégarnir les camps militaires de leurs armes lourdes qu'il stocka d'abord dans les jardins du palais présidentiel à Banjul , avant de tout transférer dans son village de Kanilai qu'il a fini de bunkeriser, s'entourant exclusivement de sa tribu Diola, là-bas dans son milieu naturel, parmi les rebelles du Mfdc qui constituent maintenant sa 1ere ligne de défense contre tout militaire gambien qui s'aventurerait à vouloir le renverser.
La collision entre Yaya Jammeh et l'aile dure du MFDC et son chef Salif Sadio ne souffre donc d'aucun doute. Des milliards des caisses de l'Etat à l'arsenal de l'armée, Jammeh a fini de créer un Etat mafieux autour de Kanilai où il règne en trafiquant d'armes et de drogue au profit de ses frères de sang du MFDC. Voila la retraite sécurisée où les rebelles trouvent la base arrière et les ressources nécessaires qui leur permettent de faire face à l'armée sénégalaise. Nourris, blanchis et soignés par Jammeh, les rebelles casamançais s'y replient apres avoir opéré sur le territoire sénégalais, et ceci depuis des années, rendant cette guerre larvée difficile à résoudre.
Lui Jammeh s'est invité bien avant dans le conflit interne au MFDC, qui opposait l’aile dure de Salif Sadio à celui modère de Ismaïla Magne Diémé et César Atoute Badiatte. Quand Salif Sadio a été chassé de ses bases arrières dans la territoire Bissau Guinéen par le trés chaud Général Tagmé Na Way et pourchassé dans la foret de Basse Casamance par ses frères-ennemis Magne et Cesar, il s'est déplacé vers la frontière gambienne. Là, Yaya Jammeh l'a accueilli à bras ouverts, pense ses blessures, arme et protège, après l'avoir débarrassé de ses poursuivants, dont beaucoup furent capturés par les soldat de Jammeh et emprisonnés en Gambie. Jammeh s'est longtemps amusé dans cette partie Sud. Le Sénégal ne l'a jamais menace ni menace la Gambie qui est un pays frère. Mais cette comédie a assez duré.
AUX AUTORITES MILLITAIRES DU SENEGAL:
La vie est une roue qui tourne. Il faut savoir lire les événements de la géopolitique et saisir les opportunités d'action, qui ne se présentent pas tous les jours. Cette année 2010 qui s'achève a mis à rude épreuve le mensonge et le mythe du roi de Kanilai qui, renie par son peuple, dénoncé par la communauté internationale et lâché par ses soutiens extérieurs. Yaya ne s'est jamais senti autant isolé. Son réseau de drogue exposé au monde entier, son trafic d'armes éventré et son parrain GBAGBO sur le départ, Jammeh faiblit et prend peur.
Il est conscient maintenant que le compte à rebours a commencé pour lui. C’est ce qui explique tout ce bruit qu'il fait, criant au complot qui n existe que dans son imaginaire et prenant les devants pour menacer le Sénégal.
Le Sénégal a maintenant tous les atouts entre ses mains pour régler son compte à ce despote.
La Gambie de Jammeh, ce doigt plante dans notre ventre est pourri et ne nous a que trop infecté. Poser un bandage la dessus ne fait que retarder sans pour autant arrêter la douleur de la déchirure dans notre chair.
La sécurité d'un Etat n'a pas de prix et ne se négocie point. Et quand un autre Etat oublie l'histoire et la géographie qui vous lient et travaille à saper votre intégrité. Il faut enlever les gants et les lui jeter à la figure au moment opportun. Une rébellion à vos frontières est un cancer tenace. Il faut la méthode abrasive pour couper le mal à la racine. Tous les Etats souverains qui se sont défaits de leur rébellion ont laissé les gants à la table des négociations.
L'armée Tchadienne, connue pour son intransigeance, a lancé des raids aériens jusque dans le territoire Soudanais et est allé de l'autre côté, poursuivre et mater ses rebelles jusqu'à Birao en République de Centrafrique. Le Sri Lanka s'est débarrassé des rebelles Tamouls en opérant de la même manière sans jamais sourciller. Idem pour la Turquie qui a bombardé le Nord de l'Irak pour mater la rébellion du PKK.
L'Afrique du Sud est entrée en Angola pour neutraliser des extrémistes déstabilisateurs et leurs mercenaires. Allez y savoir comment l'armée Mauritanienne combat AQMI (Al Qaeda Dans le Magrehb) à la frontière du Mali. Plus prés encore, la Guinée Bissau et le vaillant General Tag Mae Nawai ont envoyé paitre ces rebelles du MFDC loin de leurs frontières en les poursuivant jusque sur le sol casamançais et inversement le General Amadou Ablaye Dieng avait profondément affaibli leur mouvement en les poursuivant jusqu'à bombarder des villages Bissau Guinéens.
Aucun Etat n'aime voir des rebelles à ses frontières, si cet Etat est vraiment sincère et n'est pas de mèche avec eux. Et aucun Etat sincère ne s'est jamais vraiment plaint d'incursions dans son territoire par un voisin, si c'est pour se débarrasser d'éléments déstabilisateurs. Et aucun des cas de pays cités plus haut n'est plus sérieux, plus incompréhensible que celui du Sénégal. Car là où ces pays n'ont qu'une frontière en ligne avec leurs voisins indélicats, nous au Sénégal, notre voisin est dans notre intérieur, notre ventre, loge dans nos boyaux, nos intestins et nous empoisonne la vie.
D'abord aucun Etat souverain n'aurait accepté ce fait. Mais c’est une situation qu'on a toléré, notre grand cœur aidant, et on a toujours gardé le sourire, et toujours eu une pensée affectueuse pour nos frères et sœurs de Gambie. Arrêtez-moi, si ce n'est pas vrai. On n'est pacifiste et on souhaite la paix.
Une guerre doit cependant finir. Mais ce sont des hommes qui se lèvent et finissent une guerre. Le Sénégal doit maintenant finir cette guerre en Casamance. Fini les beaux discours, fini les faux-fuyants et les sourires de circonstances. On est ouvert et on privilégie le dialogue. Mais le sage va toujours à la table des négociations en position de force. Salif Sadio ne peut plus se promener dans le palais de Laurent Gbagbo pour négocier des armes et du soutien.
Yaya Jammeh se sent maintenant observé et attendu au tournant. Il ne peut plus utiliser le port d'Abidjan pour faire transiter ses conteneurs d'armements lourds. La prochaine fois que les rebelles du Mfdc attaqueront nos populations, ne serait-ce que pour ramasser des plumes d'oiseaux ou voler des œufs de poule, que nos Diambars les engagent et les poursuivent depuis la verte Casamance jusqu'a leur dernier retranchement.
Même s'il leur faut traverser tout le territoire gambien et se retrouver dans le Saloum, en emportant au passage la "ferme" de Kanilai et Yaya Jammeh avec eux( il n'a que trop fait de mal, il n'a que trop commis de crimes ) ...Ces diambars emmèneraient la paix au brave peuple de Casamance et rendraient un service inestimable au peuple opprime de Gambie, à l'Onu et à la Communauté des Peuples.
A BONS ENTENDEURS ...VIVE LA PAIX EN AFRIQUE.
OZONE L'AFRICAIN (email: ozone62@ymail.com..Facebook: OZONE