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OUSMANE TANOR DIENG, SECRETAIRE GENERAL DU PS "Bennoo se prépare psychologiquement à des élections anticipées"

Ousmane Tanor Dieng n’exclut pas l’idée d’une élection présidentielle anticipée. En marge d’un dîner-débat organisé par Vision socialiste, il a accordé un entretien à Nettali. Ainsi, les derniers développement de l’affaire Ségura, la querelle entre le Parti socialiste et l’Alliance pour la République et d’autres questions d’actualité ont été abordées par le secrétaire générale du Ps.


Rédigé par leral.net le Samedi 31 Octobre 2009 à 11:56 | | 2 commentaire(s)|

Depuis quelque temps, le président Wade pose des actes qui laissent croire à la perspective d’une élection anticipée. Est-ce que vous croyez à l’éventualité d’un tel cas de figure dans le contexte politique actuel ?

Je crois que c’est tout à fait imaginable parce que l’on ne peut pas comprendre la précipitation avec laquelle Me Wade prend un certain nombre de mesures et de décisions. C’est comme si les prochaines échéances ne sont pas dans deux ans et demie. Si toutes ces mesures sont prises, nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’une élection anticipée. Nous nous y préparons. Me Wade n’a pas le choix. S’il était sûr qu’il avait les moyens de finir son mandat et de présenter un bilan positif, il n’organiserait pas d’élections anticipées. Le temps travaille contre lui. Du point de vue des résultats, son bilan est catastrophique. Sur le plan physique, le temps joue contre lui. Ce sera de plus en plus difficile pour lui. Aussi, il se dit qu’avec le temps, l’opposition pourra trouver de meilleures solutions de compromis. C’est pourquoi, il ne faut pas exclure des élections anticipées en 2010 ou 2011. Mais rien ne sauvera Me Wade, il sera battu quelque soit l’heure parce que les sénégalais en ont marre de ce régime et de ses dérives.

Est-ce qu’une élection anticipée ne va pas prendre de court votre coalition qui tarde à trouver un consensus autour d’une démarche commune ?

Si Abdoulaye Wade pense qu’il va nous surprendre, il se trompe. Nous y pensons et nous ne serons pas surpris car on se prépare psychologiquement et nous trouverons la bonne formule.

Que pensez-vous de la querelle qu’il y a eu entre votre formation politique et l’Alliance pour la République de Macky Sall ?

Il faut rendre justice. Ce n’est pas le Ps qui a déclenché les attaques. Nous n’avons fait que réagir. Mais à chaque fois que nous serons attaqués nous réagirons. Nous ne prendrons jamais l’initiative d’attaquer des partis avec lesquelles nous partageons Bennoo. Heureusement que Macky Sall a compris cela et qu’il m’a appelé pour s’excuser.

Qu’est-ce qui explique le fait que le Parti socialiste soit une cible facile au sein de Bennoo Siggil Senegaal ?

C’est parce que nous sommes un grand parti et que tout le monde nous craint.

Quel commentaire faites-vous des derniers développement de l’affaire Ségura ?

Je me félicite du fait que le Fonds monétaire international ait insisté pour que le corrupteur soit identifié. De ce point de vue il n’y a pas de doute, le président de la République est même passé aux aveux. Même si après il a tenté de se décharger sur son aide de Camp.

Dans son communiqué, Me Wade dit qu’il s’agit d’une tradition républicaine instituée par l’usage. Vous qui avez été pendant longtemps au coeur de l’Etat, êtes vous d’accord avec ce genre de pratiques ?

C’est faux car la tradition républicaine sénégalaise c’est d’offrir les tapisseries de Thiès, des baobabs en bronze et des tableaux d’art. Ce que le président de la République dit à ce propos est inexact.

Après ce scandale, que faut-il faire ?

Maintenant qu’il a avoué, il faut penser à en tirer les conséquences. Hélas, c’est notre parlement godillot et la justice qui doivent le juger pour haute trahison. C’est ce qui doit être fait sur le plan national. Maintenant sur le plan international, il faut que la communauté internationale applique les convention des Nations Unies sur la corruption. Ce que nous n’accepteront pas, c’est que cette question soit traitée à l’amiable par le FMI et l’Etat du Sénégal. Pour notre part, nous allons organiser une série de manifestations politiques à partir du 06 novembre.

Comment jugez-vous les vols commis à la présidence ?

C’est une véritable catastrophe. C’est inimaginable. Si même au saint des saint, il y a des larcins, c’est une honte pour la République. Il faut qu’il y ait une enquête indépendante.

Pape Alé Niang


1.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 31/10/2009 21:09 | Alerter
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Certes lorsqu'un village, prend le risque d'élire un chimpanzé domestiqué,
les villageois ne doivent pas s'émouvoir que le singe vieillissant et sa guenon, se taillent dans la savane verdoyante en période de soudure et d'inondation,
après avoir volé les réserves alimentaires et saccagé des greniers .

Wade est désormais un homme fini du seguragate .

La question essentielle est de savoir qui sera la prochaine cible que Wade, va segurarïser ?

En attendant , le babouin enjoué, Karim naguère occupé à traire l'Ane-aussi .




2.Posté par La conscience le 01/11/2009 13:30 | Alerter
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Comme réponse à M Tamba Danfakha à propos de la candidature de Moustapha Niasse pour toute l'opposition

Cher M. Tamba Danfakha

Je ne suis pas politicien comme vous, mais j'aime profondément le Sénégal. Je n'irai pas, non plus, jusqu'à parler à visage découvert. Pas parce que ce je vais dire soit mauvais, mais simplement du fait que sous le nom « La Conscience » je suis de tous les combats justes.

Je ne vous connais pas et j'ignore pourquoi vous avez si profondément réfléchi, pour écrire ce texte qui, j'en suis sûr, vous a pris assez de votre temps, tellement je le trouve pertinent et détonnant de vérité. J'avoue au passage, que j'aurais bien voulu et tout autant, raisonner comme vous le faites si habilement, en démontrant toutes ces évidences de cette manière mathématique, que je n'aurais jamais réussi à faire comme vous. Mon intervention n'aura donc que deux modestes buts essentiels à viser et qui sait, à atteindre, pourquoi pas ?

Le premier sera de saluer votre justesse de vue, sans oublier de m'incliner sagement, pour louer comme il le faut la profondeur de vos connaissances en politique, voire en histoire politique et autres.

Mon second point de vue tout aussi prétentieux que le premier, sera axé sur mon envi de vous dire mon embarras, quant au choix de M. Moustapha Niasse tel que vous le dites, comme unique candidat de l'opposition en 2012. Pour tout dire, contrairement à vous je connais en bien M. Niasse, même si je ne l'ai jamais rencontré. Je me souviens qu'il y a une quinzaine d’années, il a pris en charge (en tout) un orphelin de Ziguinchor, qui était à ma charge et a interdit de dire qu'il était de près ou de loin mêlé à cette prise en charge totale de l'enfant déshérité.

A mon humble avis, cette parenthèse fermée, la seule petite excuse qu'un homme
honnête pourrait avoir pour ne pas chanter à haute voix cette belle unanimité que vous avez ainsi suscitée de vos éloquents propos, c'est le critère de l'âge de cet homme connu et reconnu par tous, comme un sage bourré de talents et de générosité. Pour cela, je n'ai pas besoin de la craie blanche pour aller au tableau noir démontrer que l'exemple de Wade est encore vivace dans nos esprits, pour que nous évitions autant que faire se peut, de tomber une fois de plus dans la même tentation de croire que le nombre de cheveux blancs sur la tête d'un homme, détermine le degré de sa compétence et de sa sagesse…et que dire d’une tête où ne pousse aucun cheveu ? Même si à l'heure actuelle les Nations Unies continuent de lui confier des missions délicates de par le monde, je crois que notre cher Moustapha est trop âgé pour laver le Sénégal de toutes ces souillures dans lesquelles le régime de Wade l’a plongé jusqu’au cou. Je crois très sincèrement, que le critère de l'âge mérite que nous y réfléchissions à deux fois désormais, avant de choisir à la suite l'un de l'autre, un octogénaire pour lui confier les pouvoirs dans ce pays malade de la mal gouvernance. Au regard de ce qui nous est arrivé avec l'élection de Wade, il faudrait qu'on s'y résigne, car le Sénégal ne pourra plus se relever, de sa chute provoquée par le régime de Wade, si le suivant Président de ce pays n'était pas plus habile, plus actif dans le bon sens, plus avisé et partant plus motivé à ne servir que la cause du Sénégal et non la sienne, comme le président Wade qui s'est plus occupé des siens que du peuple. Toutefois, je comprends votre raisonnement et je supporte comme vous, que la chance soit donnée à Moustapha Niasse connu pour son intégrité morale certes, mais à condition qu'il s'entoure - et ceci pour un seul mandat - des talents nouveaux, jeunes et vigoureux, désintéressés et dévoués à la nation, talents et compétences qui heureusement ne manquent pas à Bennoo.

Et puis, en Afrique, il nous a toujours été enseigné d'écouter nos vieillards qui sont
comme le disait de son vivant fort justement le sage Hampaté Ba. Du coup, il me prend l'envi de proposer à notre analyse commune, que Moustapha Niasse soutienne de son aura que vous avez si bien décrite, de ses moyens financiers et de ses relations nationales et internationales, un jeune, avec qui il pourra ensuite travailler à l’issue de la victoire en 2012, mais comme conseiller principal, c’est-à-dire une sorte de "parrain" mais non "mafieux" comme dans le cas actuel du règne PDS....pourquoi pas ?

Ceci m'emmène à ma conclusion qui est aussi la vôtre. Ne donner aucun prétexte à ce maudit régime, de continuer à se nourrir du sang de notre peuple. Pour ce faire, la seule logique acceptable doit être celle de l'unité de l'opposition et là encore, je vous rejoins volontiers. Toutefois, la seule différence qui reste entre nos deux arguments développés ici, est que je crois très sincèrement comme vous d’ailleurs, que les leaders de l'opposition, tous les leaders tant qu'ils sont, savent que le peuple ne leur pardonnera jamais, si jamais par leurs querelles, ils rataient l'occasion en or qui leur est ainsi donnée, de bouter Wade hors de ce pays martyrisé par son incompétence et sa gabegie Quant à la diversité des partis qui composent le Bennoo, ne nous aventurons pas à fouiller dans le passé de qui que se soit, car si l’on y regarde de près, tous ou presque, sont coupable d’avoir un jour appartenu au PS, dont Moustapha Niasse mieux que beaucoup d’entre les leaders actuels de l’opposition.

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