Depuis quelque temps, le président Wade pose des actes qui laissent croire à la perspective d’une élection anticipée. Est-ce que vous croyez à l’éventualité d’un tel cas de figure dans le contexte politique actuel ?
Je crois que c’est tout à fait imaginable parce que l’on ne peut pas comprendre la précipitation avec laquelle Me Wade prend un certain nombre de mesures et de décisions. C’est comme si les prochaines échéances ne sont pas dans deux ans et demie. Si toutes ces mesures sont prises, nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’une élection anticipée. Nous nous y préparons. Me Wade n’a pas le choix. S’il était sûr qu’il avait les moyens de finir son mandat et de présenter un bilan positif, il n’organiserait pas d’élections anticipées. Le temps travaille contre lui. Du point de vue des résultats, son bilan est catastrophique. Sur le plan physique, le temps joue contre lui. Ce sera de plus en plus difficile pour lui. Aussi, il se dit qu’avec le temps, l’opposition pourra trouver de meilleures solutions de compromis. C’est pourquoi, il ne faut pas exclure des élections anticipées en 2010 ou 2011. Mais rien ne sauvera Me Wade, il sera battu quelque soit l’heure parce que les sénégalais en ont marre de ce régime et de ses dérives.
Est-ce qu’une élection anticipée ne va pas prendre de court votre coalition qui tarde à trouver un consensus autour d’une démarche commune ?
Si Abdoulaye Wade pense qu’il va nous surprendre, il se trompe. Nous y pensons et nous ne serons pas surpris car on se prépare psychologiquement et nous trouverons la bonne formule.
Que pensez-vous de la querelle qu’il y a eu entre votre formation politique et l’Alliance pour la République de Macky Sall ?
Il faut rendre justice. Ce n’est pas le Ps qui a déclenché les attaques. Nous n’avons fait que réagir. Mais à chaque fois que nous serons attaqués nous réagirons. Nous ne prendrons jamais l’initiative d’attaquer des partis avec lesquelles nous partageons Bennoo. Heureusement que Macky Sall a compris cela et qu’il m’a appelé pour s’excuser.
Qu’est-ce qui explique le fait que le Parti socialiste soit une cible facile au sein de Bennoo Siggil Senegaal ?
C’est parce que nous sommes un grand parti et que tout le monde nous craint.
Quel commentaire faites-vous des derniers développement de l’affaire Ségura ?
Je me félicite du fait que le Fonds monétaire international ait insisté pour que le corrupteur soit identifié. De ce point de vue il n’y a pas de doute, le président de la République est même passé aux aveux. Même si après il a tenté de se décharger sur son aide de Camp.
Dans son communiqué, Me Wade dit qu’il s’agit d’une tradition républicaine instituée par l’usage. Vous qui avez été pendant longtemps au coeur de l’Etat, êtes vous d’accord avec ce genre de pratiques ?
C’est faux car la tradition républicaine sénégalaise c’est d’offrir les tapisseries de Thiès, des baobabs en bronze et des tableaux d’art. Ce que le président de la République dit à ce propos est inexact.
Après ce scandale, que faut-il faire ?
Maintenant qu’il a avoué, il faut penser à en tirer les conséquences. Hélas, c’est notre parlement godillot et la justice qui doivent le juger pour haute trahison. C’est ce qui doit être fait sur le plan national. Maintenant sur le plan international, il faut que la communauté internationale applique les convention des Nations Unies sur la corruption. Ce que nous n’accepteront pas, c’est que cette question soit traitée à l’amiable par le FMI et l’Etat du Sénégal. Pour notre part, nous allons organiser une série de manifestations politiques à partir du 06 novembre.
Comment jugez-vous les vols commis à la présidence ?
C’est une véritable catastrophe. C’est inimaginable. Si même au saint des saint, il y a des larcins, c’est une honte pour la République. Il faut qu’il y ait une enquête indépendante.
Je crois que c’est tout à fait imaginable parce que l’on ne peut pas comprendre la précipitation avec laquelle Me Wade prend un certain nombre de mesures et de décisions. C’est comme si les prochaines échéances ne sont pas dans deux ans et demie. Si toutes ces mesures sont prises, nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’une élection anticipée. Nous nous y préparons. Me Wade n’a pas le choix. S’il était sûr qu’il avait les moyens de finir son mandat et de présenter un bilan positif, il n’organiserait pas d’élections anticipées. Le temps travaille contre lui. Du point de vue des résultats, son bilan est catastrophique. Sur le plan physique, le temps joue contre lui. Ce sera de plus en plus difficile pour lui. Aussi, il se dit qu’avec le temps, l’opposition pourra trouver de meilleures solutions de compromis. C’est pourquoi, il ne faut pas exclure des élections anticipées en 2010 ou 2011. Mais rien ne sauvera Me Wade, il sera battu quelque soit l’heure parce que les sénégalais en ont marre de ce régime et de ses dérives.
Est-ce qu’une élection anticipée ne va pas prendre de court votre coalition qui tarde à trouver un consensus autour d’une démarche commune ?
Si Abdoulaye Wade pense qu’il va nous surprendre, il se trompe. Nous y pensons et nous ne serons pas surpris car on se prépare psychologiquement et nous trouverons la bonne formule.
Que pensez-vous de la querelle qu’il y a eu entre votre formation politique et l’Alliance pour la République de Macky Sall ?
Il faut rendre justice. Ce n’est pas le Ps qui a déclenché les attaques. Nous n’avons fait que réagir. Mais à chaque fois que nous serons attaqués nous réagirons. Nous ne prendrons jamais l’initiative d’attaquer des partis avec lesquelles nous partageons Bennoo. Heureusement que Macky Sall a compris cela et qu’il m’a appelé pour s’excuser.
Qu’est-ce qui explique le fait que le Parti socialiste soit une cible facile au sein de Bennoo Siggil Senegaal ?
C’est parce que nous sommes un grand parti et que tout le monde nous craint.
Quel commentaire faites-vous des derniers développement de l’affaire Ségura ?
Je me félicite du fait que le Fonds monétaire international ait insisté pour que le corrupteur soit identifié. De ce point de vue il n’y a pas de doute, le président de la République est même passé aux aveux. Même si après il a tenté de se décharger sur son aide de Camp.
Dans son communiqué, Me Wade dit qu’il s’agit d’une tradition républicaine instituée par l’usage. Vous qui avez été pendant longtemps au coeur de l’Etat, êtes vous d’accord avec ce genre de pratiques ?
C’est faux car la tradition républicaine sénégalaise c’est d’offrir les tapisseries de Thiès, des baobabs en bronze et des tableaux d’art. Ce que le président de la République dit à ce propos est inexact.
Après ce scandale, que faut-il faire ?
Maintenant qu’il a avoué, il faut penser à en tirer les conséquences. Hélas, c’est notre parlement godillot et la justice qui doivent le juger pour haute trahison. C’est ce qui doit être fait sur le plan national. Maintenant sur le plan international, il faut que la communauté internationale applique les convention des Nations Unies sur la corruption. Ce que nous n’accepteront pas, c’est que cette question soit traitée à l’amiable par le FMI et l’Etat du Sénégal. Pour notre part, nous allons organiser une série de manifestations politiques à partir du 06 novembre.
Comment jugez-vous les vols commis à la présidence ?
C’est une véritable catastrophe. C’est inimaginable. Si même au saint des saint, il y a des larcins, c’est une honte pour la République. Il faut qu’il y ait une enquête indépendante.