Le président des Etats-Unis en avait fait sa priorité, lors de son arrivée au pouvoir en 2009. Mais les constants blocages du Congrès avaient empêché la réforme migratoire d’aboutir. A deux ans de la fin de son mandat et à quelques semaines de l’arrivée en masse des républicains au Sénat, il a décidé de frapper fort."Tout le monde est d'accord pour dire que notre système d'immigration ne fonctionne plus", avait-il dit quelques minutes avant son discours.
Lors d'une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, le chef d’Etat a expliqué comment tout clandestin vivant depuis plus de cinq ans aux Etats-Unis, et ayant un enfant américain ou titulaire d'un statut de résident permanent, pourra obtenir un permis de séjour d'une durée de trois ans. C'est à partir du printemps prochain qu'environ 5 millions de sans-papiers pourront bénéficier de telles mesures.
De plus, les critères d'un programme créé en juin 2012 spécialement pour les personnes arrivées étant enfant sur le territoire seront assouplis, ajoutant potentiellement 270.000 clandestins aux quelque 600.000, qui en avaient déjà bénéficié au 30 juin dernier.
Moyens renforcés
Les autorités fédérales concentreront leurs moyens pour expulser en priorité les clandestins jugés dangereux, appréhendés à la frontière ou arrivés depuis le 1er janvier 2014, y compris les mineurs. Les moyens seront aussi renforcés à la frontière avec le Mexique, et dans le système judiciaire pour accélérer les décisions d'expulsions.
Des mesures sans précédent
Si nombre de prédécesseurs de Barack Obama, démocrates comme républicains, ont utilisé leurs pouvoirs exécutifs pour accorder des régularisations à certaines catégories de sans-papiers, jamais des décisions d'une telle ampleur n'avaient été envisagées.
Environ 11 millions de clandestins vivent aux Etats-Unis. Ce chiffre est en baisse depuis 2007 quand ils étaient environ 12,2 millions, selon le Pew Research Center. Environ 60% d'entre eux habitent dans six Etats : Californie, Floride, Illinois, New Jersey, New York, Texas.
Près de la moitié du total des clandestins est d'origine mexicaine, et également la moitié vit aux Etats-Unis depuis plus de 13 ans.
Les républicains contre-attaquent
Les républicains dénoncent avec force une initiative en rupture avec la tradition démocratique américaine. Un élu évoquant même le "diktat d'un empereur". Certains mettent en doute la constitutionalité de ces décisions, d'autres redoutent qu'elle n'encouragent l'immigratiion illégalle.
Les conservateurs ne peuvent pas bloquer un décret présidentiel. Mais ils disposent de nombreuses armes pour rendre les deux dernières années de Barack Obama difficiles. Certains élus ont évoqué la possibilité de contester ces décisions en justice. D'autres plaident pour une trêve de confirmations d'ambassadeurs, juges et responsables de l'administration nommés par le président.
itele.fr
Lors d'une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, le chef d’Etat a expliqué comment tout clandestin vivant depuis plus de cinq ans aux Etats-Unis, et ayant un enfant américain ou titulaire d'un statut de résident permanent, pourra obtenir un permis de séjour d'une durée de trois ans. C'est à partir du printemps prochain qu'environ 5 millions de sans-papiers pourront bénéficier de telles mesures.
De plus, les critères d'un programme créé en juin 2012 spécialement pour les personnes arrivées étant enfant sur le territoire seront assouplis, ajoutant potentiellement 270.000 clandestins aux quelque 600.000, qui en avaient déjà bénéficié au 30 juin dernier.
Moyens renforcés
Les autorités fédérales concentreront leurs moyens pour expulser en priorité les clandestins jugés dangereux, appréhendés à la frontière ou arrivés depuis le 1er janvier 2014, y compris les mineurs. Les moyens seront aussi renforcés à la frontière avec le Mexique, et dans le système judiciaire pour accélérer les décisions d'expulsions.
Des mesures sans précédent
Si nombre de prédécesseurs de Barack Obama, démocrates comme républicains, ont utilisé leurs pouvoirs exécutifs pour accorder des régularisations à certaines catégories de sans-papiers, jamais des décisions d'une telle ampleur n'avaient été envisagées.
Environ 11 millions de clandestins vivent aux Etats-Unis. Ce chiffre est en baisse depuis 2007 quand ils étaient environ 12,2 millions, selon le Pew Research Center. Environ 60% d'entre eux habitent dans six Etats : Californie, Floride, Illinois, New Jersey, New York, Texas.
Près de la moitié du total des clandestins est d'origine mexicaine, et également la moitié vit aux Etats-Unis depuis plus de 13 ans.
Les républicains contre-attaquent
Les républicains dénoncent avec force une initiative en rupture avec la tradition démocratique américaine. Un élu évoquant même le "diktat d'un empereur". Certains mettent en doute la constitutionalité de ces décisions, d'autres redoutent qu'elle n'encouragent l'immigratiion illégalle.
Les conservateurs ne peuvent pas bloquer un décret présidentiel. Mais ils disposent de nombreuses armes pour rendre les deux dernières années de Barack Obama difficiles. Certains élus ont évoqué la possibilité de contester ces décisions en justice. D'autres plaident pour une trêve de confirmations d'ambassadeurs, juges et responsables de l'administration nommés par le président.
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