![[Opinion] Lettre ouverte aux ennemis de l’équipe nationale du Sénégal: les Lions ont été maraboutés](https://www.leral.net/photo/art/default/3742273-5563332.jpg?v=1327900043 "[Opinion] Lettre ouverte aux ennemis de l’équipe nationale du Sénégal: les Lions ont été maraboutés")
Toutefois il existe – et de façon visible, pour ne pas parler de secret de polichinelle – d’anciens pensionnaires de la tanière et de la fédération sénégalaise de football qui refusent d’accepter leur départ de cette grande maison qui a fait d’eux ce qu’ils sont devenus dans la vie. Au point de consacrer aujourd’hui leur énergie de préretraités et souffle de macchabés au maraboutage contre l’équipe nationale. L’élimination prématurée et inexpliquée des Lions méconnaissables malgré leur énormes potentialités, en est la parfaite illustration. Même l’Ile Maurice, sauf son respect, aurait battu le Sénégal dans cette phase finale, tellement la tanière avait été bien « attachés » par les « maras » recrutés jusqu’au fin fond du continent. Refuser d’accepter la partition du maraboutisme dans le football sénégalais –pour ne pas dire africain, c’est comme voir un lébou ou un sérère nier d’être Sénégalais.
Le déchantement des Sénégalais est à la hauteur des espoirs placés en eux avant l’entame de la compétition. Ils sont arrivés favoris, les Lions sortent non seulement de la compétition par la petite porte, mais les premiers. La douleur est immense. Le Sénégal s’efface de cette édition avec un zéro pointé réalisant la plus mauvaise campagne du football sénégalais. Pire que 2008.
Même si une vérité reste : celle qui fait d’elle l’une des plus belle équipe au regard de son effectif. Si la prestation contre la Zambie a été piètre, il est unanime que celle contre la Guinée Equatoriale ne reflète pas le résultat obtenu. On peut reprocher à Amara de manquer de fond de jeu ou d’un pilotage à vue, on peut lui reconnaitre d’avoir prêté une oreille attentive en renonçant à son 4-3-3 pour le 4-4-2 historique du Sénégal (avec deux milieux excentrés) contre le Nzalang Nacional. La défaite contre la Libye est la preuve de cette faiblesse de l’équipe à réussir la moindre chose. Un décalage énorme entre le potentiel, les efforts consentis et les résultats. Tout n’a pas été certes parfait dans la gestion globale de l’équipe, mais les raisons de cet échec sont aussi à chercher ailleurs.
Comment ne pas s’interroger quand l’équipe se fait endormir au vrai sens du mot sur certaines actions. Entre le 21 janvier et le 12 février, même des pupilles d’une école de football mauricienne auraient battu les Lions. Pourquoi ? Parce que l’équipe n’a pas été protégée contre les pratiques mystiques de ceux que j’appellerai les « mesquins de l’époque révolue ». Ceux-là même qui ont tapé en vain aux portes de la tanière et qui se sont vus refuser l’accès. Ils se reconnaissent, ces aigris qui ne doivent leur écart ou mise à l’épreuve qu’à leur défauts, ceux-là qui investissent dans des marabouts pour empêcher à cette brillante génération de les effacer. A ces aigris qui, avec le temps, nous ont fait comprendre qu’ils n’ont jamais été là que pour leur propre personne, je leur adresse cette lettre ouverte en leur donnant rendez-vous dans un an.
On rentrera bredouille de cette CAN, on fera l’évaluation avec sérénité. On tirera les leçons, on préparera l’équipe, cette fois à tous les niveaux car lu loxo def loxu meun na ko dindi et on repartira plus fort et TOUJOURS SANS VOUS. Cette fois-ci on verra….
++Par Cheikh-Mbacké SENE, Journaliste sportif & Consultant +++ xalima
Le déchantement des Sénégalais est à la hauteur des espoirs placés en eux avant l’entame de la compétition. Ils sont arrivés favoris, les Lions sortent non seulement de la compétition par la petite porte, mais les premiers. La douleur est immense. Le Sénégal s’efface de cette édition avec un zéro pointé réalisant la plus mauvaise campagne du football sénégalais. Pire que 2008.
Même si une vérité reste : celle qui fait d’elle l’une des plus belle équipe au regard de son effectif. Si la prestation contre la Zambie a été piètre, il est unanime que celle contre la Guinée Equatoriale ne reflète pas le résultat obtenu. On peut reprocher à Amara de manquer de fond de jeu ou d’un pilotage à vue, on peut lui reconnaitre d’avoir prêté une oreille attentive en renonçant à son 4-3-3 pour le 4-4-2 historique du Sénégal (avec deux milieux excentrés) contre le Nzalang Nacional. La défaite contre la Libye est la preuve de cette faiblesse de l’équipe à réussir la moindre chose. Un décalage énorme entre le potentiel, les efforts consentis et les résultats. Tout n’a pas été certes parfait dans la gestion globale de l’équipe, mais les raisons de cet échec sont aussi à chercher ailleurs.
Comment ne pas s’interroger quand l’équipe se fait endormir au vrai sens du mot sur certaines actions. Entre le 21 janvier et le 12 février, même des pupilles d’une école de football mauricienne auraient battu les Lions. Pourquoi ? Parce que l’équipe n’a pas été protégée contre les pratiques mystiques de ceux que j’appellerai les « mesquins de l’époque révolue ». Ceux-là même qui ont tapé en vain aux portes de la tanière et qui se sont vus refuser l’accès. Ils se reconnaissent, ces aigris qui ne doivent leur écart ou mise à l’épreuve qu’à leur défauts, ceux-là qui investissent dans des marabouts pour empêcher à cette brillante génération de les effacer. A ces aigris qui, avec le temps, nous ont fait comprendre qu’ils n’ont jamais été là que pour leur propre personne, je leur adresse cette lettre ouverte en leur donnant rendez-vous dans un an.
On rentrera bredouille de cette CAN, on fera l’évaluation avec sérénité. On tirera les leçons, on préparera l’équipe, cette fois à tous les niveaux car lu loxo def loxu meun na ko dindi et on repartira plus fort et TOUJOURS SANS VOUS. Cette fois-ci on verra….
++Par Cheikh-Mbacké SENE, Journaliste sportif & Consultant +++ xalima
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
