Il était une fois Ousmane Ndoye. Le ci-devant président de la Commission nationale d’accueil et d’encadrement des mouvements de soutien au Parti démocratique sénégalais (Pds), alors «doté» de tous les «pouvoirs» de décision dans le parti de Me Wade faisait la pluie et le beau temps au sein desdites associations. «Investi» à la tête de la coordination nationale de ce mouvement à la veille de l’élection présidentielle de 2007, l’homme se rappelle encore des «grandes manœuvres et innovations» qu’il a menées en faveur du chef de son parti, en «compagnie» de l’administrateur du Pds, Abdoulaye Faye. Alors que la réélection de Wade à la magistrature suprême relevait d’une chimère, Ousmane Ndoye et sa bande multipliaient les «réunions nocturnes» à la Permanence du Pds, pour réfléchir encore sur un hypothétique succès du Pape du Sopi. A l’époque, M. Ndoye confie être adulé, choyé et surtout craint pour son influence auprès du père de Karim Wade. Son oreille bourdonne encore des coups de fil, venant de Farba Senghor, Pape Diop ou même…..Hassane Bâ, pour aller étouffer des nids de tension. C’est avec un rire répulsif et un regard d’homme blessé que Ousmane Ndoye narrait ses hauts faits d’arme à l’époque aux «côtés» des pontes du régime libéral.
Aujourd’hui, il a perdu ses pouvoirs. Ousmane Ndoye a également perdu le sourire. Cloué sur une chaise roulante, depuis un certain 7 février 2007, en pleine campagne électorale, ce quarantenaire n’en revient toujours pas du sort qui lui est réservé par…Dieu. Même s’il insiste pour dire qu’il est un fervent croyant qui s’en remet à la volonté divine.
Trouvé chez lui, à la cité Bastos 2, à quelques jets de pierres du Collège Notre Dame du Liban, Ousmane Ndoye lutte encore contre son handicap. Il bouge à peine de son fauteuil, mais maîtrise ses phrasés politiques qui sont maintenant tournés en défaveur de Wade. Ce dernier n’est plus son pain quotidien. M. Ndoye l’a «vomi», tout comme il a vomi tout ce qui touche au Pds.
LE 7 FEVRIER 2007, QUAND TOUT BASCULA
Un soir du 5 février 2007, alors que les chats étaient devenus gris, Ousmane Ndoye, Abdoulaye Faye, et beaucoup d’autres responsables libéraux «travaillaient» encore dans la Permanence du Pds, située sur la Vdn. C’est au cours de ces travaux, qu’une «violente dispute» éclata entre les deux premiers cités. Le jeune Ousmane irrité par les prises de «position irrationnelle» de l’administrateur du Pds, Abdoulaye Faye, décide de claquer la porte et de déposer les clefs des véhicules qui étaient mis à sa disposition, pour matérialiser son «envie» de se séparer de Abdoulaye Faye. Il était 2 heures du matin, se rappelle amèrement l’ex-président de la Commission nationale d’accueil et d’encadrement des mouvements de soutien au Pds.
C’est à partir de ce moment que la boule de sa vie a tourné en drame, confie-t-il, la gorge serrée. Les mains posées sur ses jambes inertes, les yeux rivés sur son poste téléviseur qui diffuse un Cd au contenu hostile au Pape du Sopi, Ousmane Ndoye tente de se souvenir des propos «menaçants» de l’administrateur du Pds. «Depuis ce jour-là, Abdoulaye Faye préparait ma mort pour que je disparaisse de sa vue», assure M. Ndoye. Ce qui le conforte dans ses propos, c’est que le lendemain de cette dispute, l’ambassadeur Pape Saër Guèye, un proche de Abdoulaye Faye, «est venu (le) réveiller chez (lui) à 3 heures du matin», pour aller répondre à Me Wade, alors en campagne électorale à Tambacounda et Kédougou. C’est vrai, se rappelle-t-il, que Wade était à Tamba et qu’il pouvait bien faire appel à lui, pour le faire revenir à de meilleurs sentiments, mais il était hors de question de faire le voyage le même soir. Alors, se souvient-il encore, M. Guèye lui a dit qu’il y a un véhicule de type 4X4 qui l’attend à la Permanence du Pds le lendemain à 7h. Pourtant, il avoue avoir senti le coup, quand on lui a opposé une fin de non-recevoir à l’idée de reprendre les véhicules de «fonction» qu’il avait remis à Abdoulaye Faye.
COMPLOT (?) DE SES «FRERES» DE PARTI
C’est en cours de route que le véhicule a fait des tonneaux avant de se renverser avec à son bord trois personnes dont le chauffeur et son garde du corps. Seul Ousmane Ndoye s’en tire avec des blessures graves avant d’être acheminé à l’hôpital régional de Tambacounda. De là, il a rejoint l’hôpital Principal de Dakar où il avait commencé des soins. Vu son état qui s’aggravait de jour en jour, Me Wade a «donné l’ordre» à son médecin personnel de se charger du dossier et de le faire évacuer à l’hôpital Val-de-Grâce de Paris. Toutefois, raconte Ousmane Ndoye, le médecin de Wade «a fait traîner les choses, parce que ne voulant pas (le) faire partir en France». Il a fallu que Awa Diop s’en ouvre à Macky Sall, alors tout puissant Premier ministre et directeur de campagne du candidat Wade, pour qu’enfin Ndoye et son frère prennent les airs en direction de Val-de-Grâce. Même-là, il dit avoir essayé de s’entourer de toutes les garanties avant d’embarquer dans l’avion. «Mais, le Colonel Mbengue (médecin personnel de Me Wade) (lui) a assuré que le Président a déjà payé six mois d’hospitalisation à Val-de-Grâce», précise-t-il. Toujours au cours des formalités avant son départ, il dit avoir demandé au colonel de l’argent pour ses petits besoins. Et ce dernier de lui présenter une somme d’un million 750 mille francs. «J’ai dit «niet» avant qu’il ne revoie cette somme à la hausse ; c’est après que j’ai accepté de quitter le sol dakarois, avec mon jeune frère», se souvient-il encore.
DES FONDS MEDICAUX DETOURNES ?
Une fois à Paris, Ousmane Ndoye affirme avoir pris un taxi pour l’hôpital et non une ambulance médicalisée, comme «convenu» avec le colonel Mbengue. Mais à Val-de-Grâce, les médecins lui feront remarquer que son arrivée n’était pas prévue aussi rapidement et qu’il sera obligé de retourner sur Dakar le lendemain, puisque la facture déjà payée ne le prend en charge que pour… un jour. Révulsé, outré et surtout «trahi» par le chef du Pds, Ousmane Ndoye rebrousse chemin, le cœur meurtri.
A peine arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, il joint ses «bourreaux» et les menaces de «déballage», s’ils ne trouvent pas une solution rapide à son calvaire. C’est ainsi que, narre-t-il encore, le colonel Mbengue l’a fait acheminer à la clinique des Mamelles de Dakar. Et pendant pratiquement un mois d’hospitalisation, son état ne s’est pas amélioré, après une intervention chirurgicale au niveau d’une partie des fesses. Son état de santé se complique, en plus de payer tous ses traitements sur fonds propres. Ousmane Ndoye a, en effet, brandi toutes les factures de sa prise en charge médicale depuis son accident. «Je ne raconte pas des histoires : voici les preuves de ce que je dis (les documents en main : ndlr), je n’accuse personne», s’énerve-t-il.
Finalement, il s’est résolu à quitter la clinique avant de décider de retourner à l’hôpital Principal. Ici, des instructions sont venues lui interdire l’accès, s’indigne-t-il. Il est clair, selon lui, que des mains invisibles sont à l’origine de cette interdiction. Après s’en être ouvert de nouveau au médecin-colonel Mbengue, ce dernier lui a conseillé de rentrer chez lui et d’attendre sagement de nouvelles mesures, qui devraient le renvoyer à Val-de-Grâce. Depuis lors, rien.
Ousmane Ndoye soutient avoir encore payé de sa poche pour se faire prendre en charge par l’Hôpital général de Grand-Yoff. Le médecin traitant relève dans son diagnostic dont Le Quotidien a une copie, que le «patient de 39 ans, reçu en seconde main pour une prise en charge d’escarre fessière sur la paraplégie post-traumatique». Plus loin, le médecin ajoute que «l’examen clinique avait retrouvé une escarre ischiatique propre sur paraplégie flasque».
PLAINTE CONTRE LE PDS
Aujourd’hui, Ousmane Ndoye s’est retranché dans son domicile où il reçoit des kinés à sa solde, pour des massages. Mais ne pouvant avaler la pilule qui lui est administrée par ses «frères» du Pds, il a décidé de mener son combat, pour le départ de Wade du pouvoir, en 2012. D’ores et déjà, il s’est attelé à porter plainte contre son parti qu’il dit avoir quitté depuis sa mésaventure. «Mon avocat va suivre le dossier jusqu’au bout», indique-t-il. Pour lui, il est sûr de gagner cette bataille juridique, puisqu’il déclare détenir toutes les preuves d’une prise en charge personnelle, alors qu’il «a fait un accident lors d’une mission pour le Pds». Maintenant, M. Ndoye revendique son appartenance à l’opposition et invite ses leaders à ne débourser aucun sou pour la prochaine campagne électorale. «Wade va perdre, parce que c’est le peuple qui l’a vomi ; inutile pour l’opposition de battre campagne. Niasse et Cie n’ont qu’à le laisser avec les Sénégalais», propose-t-il.
Propos d’un mécontent ou d’un analyste politique objectif ? M. Ndoye jure sur tous les saints qu’il s’agit là de la réalité politique sur le terrain. «Même si j’étais encore avec lui (Me Wade), je lui signifierais qu’on allait perdre le pouvoir en 2012», assène-t-il. En perspective de 2012, il a déjà confectionné des tee-shirts, des casquettes et des Cd sur lesquels il exhibe fièrement le «Wade doyna». Pour le moment, il distribue encore ces objets de propagande en attendant de descendre sur le terrain, avec une tournée nationale. Avant de promettre ceci : «En 2012, je vais marcher avec mes deux jambes et Wade me trouvera sur son chemin, avec sa bande de malfaiteurs.»
Aujourd’hui, il a perdu ses pouvoirs. Ousmane Ndoye a également perdu le sourire. Cloué sur une chaise roulante, depuis un certain 7 février 2007, en pleine campagne électorale, ce quarantenaire n’en revient toujours pas du sort qui lui est réservé par…Dieu. Même s’il insiste pour dire qu’il est un fervent croyant qui s’en remet à la volonté divine.
Trouvé chez lui, à la cité Bastos 2, à quelques jets de pierres du Collège Notre Dame du Liban, Ousmane Ndoye lutte encore contre son handicap. Il bouge à peine de son fauteuil, mais maîtrise ses phrasés politiques qui sont maintenant tournés en défaveur de Wade. Ce dernier n’est plus son pain quotidien. M. Ndoye l’a «vomi», tout comme il a vomi tout ce qui touche au Pds.
LE 7 FEVRIER 2007, QUAND TOUT BASCULA
Un soir du 5 février 2007, alors que les chats étaient devenus gris, Ousmane Ndoye, Abdoulaye Faye, et beaucoup d’autres responsables libéraux «travaillaient» encore dans la Permanence du Pds, située sur la Vdn. C’est au cours de ces travaux, qu’une «violente dispute» éclata entre les deux premiers cités. Le jeune Ousmane irrité par les prises de «position irrationnelle» de l’administrateur du Pds, Abdoulaye Faye, décide de claquer la porte et de déposer les clefs des véhicules qui étaient mis à sa disposition, pour matérialiser son «envie» de se séparer de Abdoulaye Faye. Il était 2 heures du matin, se rappelle amèrement l’ex-président de la Commission nationale d’accueil et d’encadrement des mouvements de soutien au Pds.
C’est à partir de ce moment que la boule de sa vie a tourné en drame, confie-t-il, la gorge serrée. Les mains posées sur ses jambes inertes, les yeux rivés sur son poste téléviseur qui diffuse un Cd au contenu hostile au Pape du Sopi, Ousmane Ndoye tente de se souvenir des propos «menaçants» de l’administrateur du Pds. «Depuis ce jour-là, Abdoulaye Faye préparait ma mort pour que je disparaisse de sa vue», assure M. Ndoye. Ce qui le conforte dans ses propos, c’est que le lendemain de cette dispute, l’ambassadeur Pape Saër Guèye, un proche de Abdoulaye Faye, «est venu (le) réveiller chez (lui) à 3 heures du matin», pour aller répondre à Me Wade, alors en campagne électorale à Tambacounda et Kédougou. C’est vrai, se rappelle-t-il, que Wade était à Tamba et qu’il pouvait bien faire appel à lui, pour le faire revenir à de meilleurs sentiments, mais il était hors de question de faire le voyage le même soir. Alors, se souvient-il encore, M. Guèye lui a dit qu’il y a un véhicule de type 4X4 qui l’attend à la Permanence du Pds le lendemain à 7h. Pourtant, il avoue avoir senti le coup, quand on lui a opposé une fin de non-recevoir à l’idée de reprendre les véhicules de «fonction» qu’il avait remis à Abdoulaye Faye.
COMPLOT (?) DE SES «FRERES» DE PARTI
C’est en cours de route que le véhicule a fait des tonneaux avant de se renverser avec à son bord trois personnes dont le chauffeur et son garde du corps. Seul Ousmane Ndoye s’en tire avec des blessures graves avant d’être acheminé à l’hôpital régional de Tambacounda. De là, il a rejoint l’hôpital Principal de Dakar où il avait commencé des soins. Vu son état qui s’aggravait de jour en jour, Me Wade a «donné l’ordre» à son médecin personnel de se charger du dossier et de le faire évacuer à l’hôpital Val-de-Grâce de Paris. Toutefois, raconte Ousmane Ndoye, le médecin de Wade «a fait traîner les choses, parce que ne voulant pas (le) faire partir en France». Il a fallu que Awa Diop s’en ouvre à Macky Sall, alors tout puissant Premier ministre et directeur de campagne du candidat Wade, pour qu’enfin Ndoye et son frère prennent les airs en direction de Val-de-Grâce. Même-là, il dit avoir essayé de s’entourer de toutes les garanties avant d’embarquer dans l’avion. «Mais, le Colonel Mbengue (médecin personnel de Me Wade) (lui) a assuré que le Président a déjà payé six mois d’hospitalisation à Val-de-Grâce», précise-t-il. Toujours au cours des formalités avant son départ, il dit avoir demandé au colonel de l’argent pour ses petits besoins. Et ce dernier de lui présenter une somme d’un million 750 mille francs. «J’ai dit «niet» avant qu’il ne revoie cette somme à la hausse ; c’est après que j’ai accepté de quitter le sol dakarois, avec mon jeune frère», se souvient-il encore.
DES FONDS MEDICAUX DETOURNES ?
Une fois à Paris, Ousmane Ndoye affirme avoir pris un taxi pour l’hôpital et non une ambulance médicalisée, comme «convenu» avec le colonel Mbengue. Mais à Val-de-Grâce, les médecins lui feront remarquer que son arrivée n’était pas prévue aussi rapidement et qu’il sera obligé de retourner sur Dakar le lendemain, puisque la facture déjà payée ne le prend en charge que pour… un jour. Révulsé, outré et surtout «trahi» par le chef du Pds, Ousmane Ndoye rebrousse chemin, le cœur meurtri.
A peine arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, il joint ses «bourreaux» et les menaces de «déballage», s’ils ne trouvent pas une solution rapide à son calvaire. C’est ainsi que, narre-t-il encore, le colonel Mbengue l’a fait acheminer à la clinique des Mamelles de Dakar. Et pendant pratiquement un mois d’hospitalisation, son état ne s’est pas amélioré, après une intervention chirurgicale au niveau d’une partie des fesses. Son état de santé se complique, en plus de payer tous ses traitements sur fonds propres. Ousmane Ndoye a, en effet, brandi toutes les factures de sa prise en charge médicale depuis son accident. «Je ne raconte pas des histoires : voici les preuves de ce que je dis (les documents en main : ndlr), je n’accuse personne», s’énerve-t-il.
Finalement, il s’est résolu à quitter la clinique avant de décider de retourner à l’hôpital Principal. Ici, des instructions sont venues lui interdire l’accès, s’indigne-t-il. Il est clair, selon lui, que des mains invisibles sont à l’origine de cette interdiction. Après s’en être ouvert de nouveau au médecin-colonel Mbengue, ce dernier lui a conseillé de rentrer chez lui et d’attendre sagement de nouvelles mesures, qui devraient le renvoyer à Val-de-Grâce. Depuis lors, rien.
Ousmane Ndoye soutient avoir encore payé de sa poche pour se faire prendre en charge par l’Hôpital général de Grand-Yoff. Le médecin traitant relève dans son diagnostic dont Le Quotidien a une copie, que le «patient de 39 ans, reçu en seconde main pour une prise en charge d’escarre fessière sur la paraplégie post-traumatique». Plus loin, le médecin ajoute que «l’examen clinique avait retrouvé une escarre ischiatique propre sur paraplégie flasque».
PLAINTE CONTRE LE PDS
Aujourd’hui, Ousmane Ndoye s’est retranché dans son domicile où il reçoit des kinés à sa solde, pour des massages. Mais ne pouvant avaler la pilule qui lui est administrée par ses «frères» du Pds, il a décidé de mener son combat, pour le départ de Wade du pouvoir, en 2012. D’ores et déjà, il s’est attelé à porter plainte contre son parti qu’il dit avoir quitté depuis sa mésaventure. «Mon avocat va suivre le dossier jusqu’au bout», indique-t-il. Pour lui, il est sûr de gagner cette bataille juridique, puisqu’il déclare détenir toutes les preuves d’une prise en charge personnelle, alors qu’il «a fait un accident lors d’une mission pour le Pds». Maintenant, M. Ndoye revendique son appartenance à l’opposition et invite ses leaders à ne débourser aucun sou pour la prochaine campagne électorale. «Wade va perdre, parce que c’est le peuple qui l’a vomi ; inutile pour l’opposition de battre campagne. Niasse et Cie n’ont qu’à le laisser avec les Sénégalais», propose-t-il.
Propos d’un mécontent ou d’un analyste politique objectif ? M. Ndoye jure sur tous les saints qu’il s’agit là de la réalité politique sur le terrain. «Même si j’étais encore avec lui (Me Wade), je lui signifierais qu’on allait perdre le pouvoir en 2012», assène-t-il. En perspective de 2012, il a déjà confectionné des tee-shirts, des casquettes et des Cd sur lesquels il exhibe fièrement le «Wade doyna». Pour le moment, il distribue encore ces objets de propagande en attendant de descendre sur le terrain, avec une tournée nationale. Avant de promettre ceci : «En 2012, je vais marcher avec mes deux jambes et Wade me trouvera sur son chemin, avec sa bande de malfaiteurs.»