L’Ouzbékistan était 119ème en 1996, le pire classement de son histoire. Depuis, les Loups Blancs n’ont cessé de progresser et pointent en moyenne au 73ème rang.
Leur récent triomphe continental chez les U-23 est de bon augure pour la suite
Le sacre de l’Ouzbékistan en finale du Championnat U-23 de l'AFC, sous la neige de Changzhou, en RP Chine, a fait couler beaucoup d'encre. Certes, les Ouzbeks n’avaient encore jamais inscrit leur nom au palmarès de l’épreuve, mais on aurait tort de s’en tenir à ce seul élément. Au-delà de la victoire, c’est la manière qui force le respect. L’équipe entraînée par Ravshan Khaydarov a su faire preuve de panache à chacune de ses sorties, enchaînant au passage les excellents résultats.
Emmené par le meilleur joueur du tournoi Odiljon Xamrobekov, l’Ouzbékistan a écrasé le Japon (4:0) en quart de finale, puis la République de Corée (4:1) au tour suivant. Lorsqu’il s’agit de faire la différence, cette équipe ne manque pas de ressources : pour preuve, dix joueurs différents ont trouvé le chemin des filets tout au long de la compétition.
Les résultats des U-23 n’ont aucun impact direct sur la Classement mondial FIFA/Coca-Cola, mais ils laissent cependant à penser que ce géant d’Asie centrale est enfin prêt à exploiter pleinement son potentiel au plus haut niveau.
L’Ouzbékistan en bref
Premier match international : 2:2 contre le Tadjikistan (1992)
Plus large victoire : 15:0 contre la Mongolie (1998)
Record de sélections : Server Djeparov (126 sélections)
Meilleur buteur : Maksim Shatskikh (34 buts)
Les Loups Blancs font partie des équipes redoutées sur la scène asiatique. Ils comptent parmi les habitués du tour final des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™ et, plus récemment, ils se sont découvert des ambitions en Coupe d’Asie de l’AFC.
L’Ouzbékistan a ainsi terminé à la première place du Groupe H du Tour 2 des éliminatoires asiatiques pour Russie 2018, devant la RDP Corée. Par la suite, le pays a encore devancé la RP Chine et le Qatar, sans toutefois parvenir à valider son billet pour les barrages du Tour 4. Pour leur dernière sortie dans cette compétition, les Ouzbeks ont donné du fil à retordre à la République de Corée. Avec un peu de réussite, ils auraient pu obtenir davantage que le nul vierge qui a sanctionné les débats face à un futur participant à l’épreuve suprême.
Malheureusement, cette situation est loin d’être inédite pour les Ouzbeks, qui ont déjà connu quelques regrets à l’issue des qualifications pour Allemagne 2006 et Brésil 2014. Une comparaison plus poussée avec les Guerriers Taeguk permet de mesurer l’étroitesse de la frontière qui les sépare du grand rendez-vous mondial. Les deux nations ont terminé avec le même nombre de points (14) lors des qualifications pour Brésil 2014. Profitant d’une meilleure différence de buts, les Sud-Coréens se sont qualifiés, tandis que les Loups Blancs échouaient aux tirs au but en barrage, contre la Jordanie. Quatre ans plus tard, l’Ouzbékistan boucle son parcours à deux longueurs de la République de Corée. De quoi nourrir quelques regrets...
De l'espoir aussi. Les récents succès ouzbeks dans les compétitions de jeunes en sont porteurs. La sélection U-23 sacrée en RP Chine compte dans ses rangs plusieurs champions d’Asie U-16 2012, au premier rang desquels on retrouve le meneur de jeu Dostonbek Khamdamov et l’excellent défenseur Akramjon Komilov.
Dans la foulée, cette génération a participé à la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, EAU 2013, édition dont elle a atteint les huitièmes de finale. Deux ans auparavant, les U-17 avaient forcé les portes des quarts de finale au Mexique. Ces bons résultats se sont naturellement prolongés en Coupe du Monde U-20 de la FIFA, à travers deux qualifications consécutives pour les quarts de finale lors de Turquie 2013 et Nouvelle-Zélande 2015.
"Nous sommes entrés dans la légende. C’est l’une des victoires les plus importantes de l’histoire du football ouzbek et du pays", avait affirmé Khaydarov à l’issue de la finale de Changzhou, avant d'enchaîné, tourné vers un futur forcément radieux : "Je ne mesure pas encore la portée de l’événement, mais je crois que ce trophée peut être crucial pour la suite. Ce groupe représente l’avenir de l’équipe nationale."
Source FIFA.COM
Leur récent triomphe continental chez les U-23 est de bon augure pour la suite
Le sacre de l’Ouzbékistan en finale du Championnat U-23 de l'AFC, sous la neige de Changzhou, en RP Chine, a fait couler beaucoup d'encre. Certes, les Ouzbeks n’avaient encore jamais inscrit leur nom au palmarès de l’épreuve, mais on aurait tort de s’en tenir à ce seul élément. Au-delà de la victoire, c’est la manière qui force le respect. L’équipe entraînée par Ravshan Khaydarov a su faire preuve de panache à chacune de ses sorties, enchaînant au passage les excellents résultats.
Emmené par le meilleur joueur du tournoi Odiljon Xamrobekov, l’Ouzbékistan a écrasé le Japon (4:0) en quart de finale, puis la République de Corée (4:1) au tour suivant. Lorsqu’il s’agit de faire la différence, cette équipe ne manque pas de ressources : pour preuve, dix joueurs différents ont trouvé le chemin des filets tout au long de la compétition.
Les résultats des U-23 n’ont aucun impact direct sur la Classement mondial FIFA/Coca-Cola, mais ils laissent cependant à penser que ce géant d’Asie centrale est enfin prêt à exploiter pleinement son potentiel au plus haut niveau.
L’Ouzbékistan en bref
Premier match international : 2:2 contre le Tadjikistan (1992)
Plus large victoire : 15:0 contre la Mongolie (1998)
Record de sélections : Server Djeparov (126 sélections)
Meilleur buteur : Maksim Shatskikh (34 buts)
Les Loups Blancs font partie des équipes redoutées sur la scène asiatique. Ils comptent parmi les habitués du tour final des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™ et, plus récemment, ils se sont découvert des ambitions en Coupe d’Asie de l’AFC.
L’Ouzbékistan a ainsi terminé à la première place du Groupe H du Tour 2 des éliminatoires asiatiques pour Russie 2018, devant la RDP Corée. Par la suite, le pays a encore devancé la RP Chine et le Qatar, sans toutefois parvenir à valider son billet pour les barrages du Tour 4. Pour leur dernière sortie dans cette compétition, les Ouzbeks ont donné du fil à retordre à la République de Corée. Avec un peu de réussite, ils auraient pu obtenir davantage que le nul vierge qui a sanctionné les débats face à un futur participant à l’épreuve suprême.
Malheureusement, cette situation est loin d’être inédite pour les Ouzbeks, qui ont déjà connu quelques regrets à l’issue des qualifications pour Allemagne 2006 et Brésil 2014. Une comparaison plus poussée avec les Guerriers Taeguk permet de mesurer l’étroitesse de la frontière qui les sépare du grand rendez-vous mondial. Les deux nations ont terminé avec le même nombre de points (14) lors des qualifications pour Brésil 2014. Profitant d’une meilleure différence de buts, les Sud-Coréens se sont qualifiés, tandis que les Loups Blancs échouaient aux tirs au but en barrage, contre la Jordanie. Quatre ans plus tard, l’Ouzbékistan boucle son parcours à deux longueurs de la République de Corée. De quoi nourrir quelques regrets...
De l'espoir aussi. Les récents succès ouzbeks dans les compétitions de jeunes en sont porteurs. La sélection U-23 sacrée en RP Chine compte dans ses rangs plusieurs champions d’Asie U-16 2012, au premier rang desquels on retrouve le meneur de jeu Dostonbek Khamdamov et l’excellent défenseur Akramjon Komilov.
Dans la foulée, cette génération a participé à la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, EAU 2013, édition dont elle a atteint les huitièmes de finale. Deux ans auparavant, les U-17 avaient forcé les portes des quarts de finale au Mexique. Ces bons résultats se sont naturellement prolongés en Coupe du Monde U-20 de la FIFA, à travers deux qualifications consécutives pour les quarts de finale lors de Turquie 2013 et Nouvelle-Zélande 2015.
"Nous sommes entrés dans la légende. C’est l’une des victoires les plus importantes de l’histoire du football ouzbek et du pays", avait affirmé Khaydarov à l’issue de la finale de Changzhou, avant d'enchaîné, tourné vers un futur forcément radieux : "Je ne mesure pas encore la portée de l’événement, mais je crois que ce trophée peut être crucial pour la suite. Ce groupe représente l’avenir de l’équipe nationale."
Source FIFA.COM