A Ngor et Yoff, son voisin, devenu le nouvel eldorado des riches, l’atmosphère de paix est en train d’être polluée par un dangereux intrus qui viole, agresse et vole, arme à la main. Sous une chaleur d’été agrémentée par quelques passages nuageux qui diffusent un vent frais, les interrogations fusent : « Ne devrait-on pas mettre de caméras pour piéger le type ? Je ne comprends pas ! Si on veut vraiment l’attraper, on doit commencer par ça. Il n’est pas invisible, quand même » ! "Il", c’est le violeur-violeur de la zone, qui sévit dans les quartiers de Ngor et Yoff depuis quelques temps. En quelques mois seulement, il a commis plusieurs agressions sexuelles sur des célébrités, des veuves. Des viols dits "techniques" (avec la main) et d’autres tentatives. Le modus operandi est toujours le même. La zone géographique des agissements et le profil des victimes, qu’il ne connaît pas, laissent présumer qu’il s’agit du même auteur. L’homme, âgé d’une quarantaine d’années, selon sa dernière victime en date, parle français et s’en prend à des dames qui vivent seules, ou dont les maris sont en voyage. Il agit toujours en début de soirée ou à l’aube dans un quartier où se concentrent de luxueuses villas, des hôtels et des auberges.
Les bijoux en or et diamant d’une juriste emportés
C’est précisément à Ngor que la célèbre juriste dont il s’agit a aménagé, dans une belle villa en bordure de mer. Même si elle a échappé au viol, elle a reçu mardi dernier, à l’aube, la visite du bandit qui est passé par-dessus le balcon de la maison pour entrer dans sa chambre à coucher. « Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est un homme élancé, à l’accent français, qui s’est emparé de mon sac contenant ma carte de crédit, des bijoux de valeur et une somme d’argent », témoigne N. D.C., qui ajoute qu’avec le document bancaire, son visiteur indésirable a retiré de ses comptes plus de 800.000 francs. En effet, pour donner la preuve que le malfaiteur est rompu à la tâche, il a pris le soin de faire disparaître ses empreintes digitales à l’aide d’une serviette laissée sur place. N. D. C. de poursuivre que les vigiles alertés n’ont pu lui mettre la main dessus à cause de l’arme qu’il avait par dévers lui. « Il a tiré, cette nuit, deux balles en l’air pour se frayer le passage et disparaître dans la nature, indiquera-t-elle sur ce cambriolage, dont l’enquête est entre les mains de la brigade de gendarmerie de Ngor. Toujours dans la zone, la conversation roule sur "le" sujet, dont beaucoup parlent entre Ngor et Yoff, surtout les dames. "C’est vrai, quoi, pourquoi pas des caméras ?", répète une habitante du quartier. Elle affirme ne pas avoir peur. "Franchement, non ! Mais j’évite d’être seule et j’ai une gazeuse dans mon sac", avoue-t-elle. Il s’agit d’un spray anti-agression interdit sous nos cieux. Haussement d’épaule : "Je préfère avoir une amende plutôt que me faire violer", tranche-t-elle. Dans ses agissements de violeur, l’homme endormirait ses victimes avec un produit au point que personne n’entende jamais de cri. Ce sont là quelques-uns des faits qui ont pour théâtre d’opération la zone précitée. Malgré son accent français, l’agresseur serait africain, ou de couleur. Il chloroformerait ses proies, serait costaud et athlétique, mais pas très grand. S’il est peut-être exagéré de parler de psychose, la peur est réelle et palpable à Ngor et Yoff.
NDIOGOU CISSE
Le Pays au Quotidien
Les bijoux en or et diamant d’une juriste emportés
C’est précisément à Ngor que la célèbre juriste dont il s’agit a aménagé, dans une belle villa en bordure de mer. Même si elle a échappé au viol, elle a reçu mardi dernier, à l’aube, la visite du bandit qui est passé par-dessus le balcon de la maison pour entrer dans sa chambre à coucher. « Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est un homme élancé, à l’accent français, qui s’est emparé de mon sac contenant ma carte de crédit, des bijoux de valeur et une somme d’argent », témoigne N. D.C., qui ajoute qu’avec le document bancaire, son visiteur indésirable a retiré de ses comptes plus de 800.000 francs. En effet, pour donner la preuve que le malfaiteur est rompu à la tâche, il a pris le soin de faire disparaître ses empreintes digitales à l’aide d’une serviette laissée sur place. N. D. C. de poursuivre que les vigiles alertés n’ont pu lui mettre la main dessus à cause de l’arme qu’il avait par dévers lui. « Il a tiré, cette nuit, deux balles en l’air pour se frayer le passage et disparaître dans la nature, indiquera-t-elle sur ce cambriolage, dont l’enquête est entre les mains de la brigade de gendarmerie de Ngor. Toujours dans la zone, la conversation roule sur "le" sujet, dont beaucoup parlent entre Ngor et Yoff, surtout les dames. "C’est vrai, quoi, pourquoi pas des caméras ?", répète une habitante du quartier. Elle affirme ne pas avoir peur. "Franchement, non ! Mais j’évite d’être seule et j’ai une gazeuse dans mon sac", avoue-t-elle. Il s’agit d’un spray anti-agression interdit sous nos cieux. Haussement d’épaule : "Je préfère avoir une amende plutôt que me faire violer", tranche-t-elle. Dans ses agissements de violeur, l’homme endormirait ses victimes avec un produit au point que personne n’entende jamais de cri. Ce sont là quelques-uns des faits qui ont pour théâtre d’opération la zone précitée. Malgré son accent français, l’agresseur serait africain, ou de couleur. Il chloroformerait ses proies, serait costaud et athlétique, mais pas très grand. S’il est peut-être exagéré de parler de psychose, la peur est réelle et palpable à Ngor et Yoff.
NDIOGOU CISSE
Le Pays au Quotidien