« Il faut se demander pourquoi dans la situation actuelle du Sénégal, nous avons besoin d’une vice-présidence », s’interroge-t-il. Tentant de trouver une raison logique à la création de poste qui serait dévolue aux femmes, il affirme : « les femmes ont tourné le dos au Parti démocratique sénégalais. La grande majorité des femmes est intéressée par l’avenir de leurs enfants. Même avec la nomination d’une femme comme vice-président, les femmes ne changeront pas d’avis sur ce régime là », fait-il savoir.
Et de rappeler : « en 1999, on avait agité l’idée d’une vice-présidence car même si Abdou Diouf il ne l’avait pas dit, il voulait un successeur. Avec Abdoulaye Wade, la création de ce poste entre dans sa logique de désigner son potentiel successeur »
« Il y a un problème de fond car, dire que c’est pour une femme est anticonstitutionnel. Le président de la République a des idées iconoclastes. Si on raisonne de façon classique, on ne peut pas le comprendre. Il a un rapport ludique avec les institutions. Wade fait tout. Il punit, il récompense, il supprime. On doit se demander si on est vraiment dans une République », commente-t-il.
« Dans ce pays, on ne respecte plus rien. Le président lui-même n’est pas respecté, ni par les sénégalais, ni par les ministres. Wade abuse du pouvoir. Il y a des choses que les sénégalais peuvent accepter et d’autres qu’ils ne peuvent pas accepter. Il ne faut pas dépasser les limites », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la volonté de Me Wade de choisir son successeur, Pape Demba Sy analyse : « c’est parce qu’ils pensent qu’ils sont au dessus de tout le monde et que leur œuvre doit être perpétuée que certains présidents organisent leur succession, soit ils veulent être protégés par leur successeurs. On doit voter une loi pour amnistier les présidents pour éviter ce genre de choses. Il y a des présidents qui, s’ils ne peuvent pas assurer leur sortie, ne partiront pas ».
« On a clochardisé tout le monde. On a utilisé l’argent de telle sorte qu’on a brisé toutes les valeurs que les sénégalais avaient", souligne-t-il.
nettali
Et de rappeler : « en 1999, on avait agité l’idée d’une vice-présidence car même si Abdou Diouf il ne l’avait pas dit, il voulait un successeur. Avec Abdoulaye Wade, la création de ce poste entre dans sa logique de désigner son potentiel successeur »
« Il y a un problème de fond car, dire que c’est pour une femme est anticonstitutionnel. Le président de la République a des idées iconoclastes. Si on raisonne de façon classique, on ne peut pas le comprendre. Il a un rapport ludique avec les institutions. Wade fait tout. Il punit, il récompense, il supprime. On doit se demander si on est vraiment dans une République », commente-t-il.
« Dans ce pays, on ne respecte plus rien. Le président lui-même n’est pas respecté, ni par les sénégalais, ni par les ministres. Wade abuse du pouvoir. Il y a des choses que les sénégalais peuvent accepter et d’autres qu’ils ne peuvent pas accepter. Il ne faut pas dépasser les limites », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la volonté de Me Wade de choisir son successeur, Pape Demba Sy analyse : « c’est parce qu’ils pensent qu’ils sont au dessus de tout le monde et que leur œuvre doit être perpétuée que certains présidents organisent leur succession, soit ils veulent être protégés par leur successeurs. On doit voter une loi pour amnistier les présidents pour éviter ce genre de choses. Il y a des présidents qui, s’ils ne peuvent pas assurer leur sortie, ne partiront pas ».
« On a clochardisé tout le monde. On a utilisé l’argent de telle sorte qu’on a brisé toutes les valeurs que les sénégalais avaient", souligne-t-il.
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