Par Hyacinthe DIANDY
Pour la première fois, les Mondiaux de pétanque vont se tenir en Afrique. L’honneur revient au Sénégal qui sera l’hôte de cette 44e édition du Championnat du monde des sports boules. Un évènement majeur qui va accueillir une soixantaine de pays et pas moins de 600 boulistes, et qui est le prétexte du point de presse tenu hier au Sporting Club de Dakar, par les organisateurs.
ImageUn face-à-face avec les journalistes, présidé par le président de la Fédération sénégalaise des sports boules (Fssb), Gassan Ezzedine, et qui a permis de constater que les organisateurs des Mondiaux de pétanque ne sont pas au bout de leur peine. En effet, à 48 heures du début de ce tournoi international, qui débute ce mercredi à Ngor Diarama, Gassan Ezzedine et son équipe tardent toujours à boucler leur budget, estimé à 400 millions de francs et ramené à 100 millions.
Pis, les 23 millions que les organisateurs attendent du ministère des Sports tardent toujours à tomber. «Le ministre des Sports a fait preuve de disponibilité lors de notre rencontre, mais le problème reste entier, car nous attendons toujours sa contribution de 23 millions. Toujours rien à 48 heures de l’ouverture du tournoi», déclare le président de la Fssb, qui s’inquiète de ce retard qui pourrait être préjudiciable au bon déroulement de la compétition. «Nous allons recevoir 60 pays, dont la France, championne du monde, ce qui est un record. Nous devons, dans ce cas, réunir toutes les conditions liées à une bonne organisation. Nous avons écrit à toutes les autorités : Présidence de la République, Mairie de Dakar etc. Mais on ne voit rien venir. Nous n’avons pas de voitures, pas de Bus. Nous utilisons nos propres voitures pour transporter nos hôtes. Même au niveau des sponsors, rien ne bouge. C’est la Fédération qui est obligée de tout supporter», déplore le patron des sports boules au Sénégal.
LA FEDE SUPPORTE TOUT
Concernant la préparation de l’Equipe nationale du Sénégal, qui va jouer avec deux équipes (A et B) de 4 boulistes chacune, «elle se déroule dans de bonnes conditions», renseigne l’un des entraîneurs, Birame Touré, qui ajoute que «les gosses sont super motivés à l’idée de représenter dignement les couleurs nationales, avec comme objectif : le podium mondial». Pour y arriver, la prestation de Fara Ndiaye, vice-champion du monde de tir, qui est très attendue, sera déterminante.
A noter que la cérémonie d’ouverture de ce 44e Championnat du monde, est prévue demain mercredi à 15 heures à Ngor Diarama. Avec au programme : défilé des pays participants, tirage des poules et concours de tir à 20 heures. Le lendemain, à 8h 30, il y a aura la tenue du Congrès, présidé par le président de la Fédération internationale des sport boules. hdiandy@lequotidien.snCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
Pour la première fois, les Mondiaux de pétanque vont se tenir en Afrique. L’honneur revient au Sénégal qui sera l’hôte de cette 44e édition du Championnat du monde des sports boules. Un évènement majeur qui va accueillir une soixantaine de pays et pas moins de 600 boulistes, et qui est le prétexte du point de presse tenu hier au Sporting Club de Dakar, par les organisateurs.
ImageUn face-à-face avec les journalistes, présidé par le président de la Fédération sénégalaise des sports boules (Fssb), Gassan Ezzedine, et qui a permis de constater que les organisateurs des Mondiaux de pétanque ne sont pas au bout de leur peine. En effet, à 48 heures du début de ce tournoi international, qui débute ce mercredi à Ngor Diarama, Gassan Ezzedine et son équipe tardent toujours à boucler leur budget, estimé à 400 millions de francs et ramené à 100 millions.
Pis, les 23 millions que les organisateurs attendent du ministère des Sports tardent toujours à tomber. «Le ministre des Sports a fait preuve de disponibilité lors de notre rencontre, mais le problème reste entier, car nous attendons toujours sa contribution de 23 millions. Toujours rien à 48 heures de l’ouverture du tournoi», déclare le président de la Fssb, qui s’inquiète de ce retard qui pourrait être préjudiciable au bon déroulement de la compétition. «Nous allons recevoir 60 pays, dont la France, championne du monde, ce qui est un record. Nous devons, dans ce cas, réunir toutes les conditions liées à une bonne organisation. Nous avons écrit à toutes les autorités : Présidence de la République, Mairie de Dakar etc. Mais on ne voit rien venir. Nous n’avons pas de voitures, pas de Bus. Nous utilisons nos propres voitures pour transporter nos hôtes. Même au niveau des sponsors, rien ne bouge. C’est la Fédération qui est obligée de tout supporter», déplore le patron des sports boules au Sénégal.
LA FEDE SUPPORTE TOUT
Concernant la préparation de l’Equipe nationale du Sénégal, qui va jouer avec deux équipes (A et B) de 4 boulistes chacune, «elle se déroule dans de bonnes conditions», renseigne l’un des entraîneurs, Birame Touré, qui ajoute que «les gosses sont super motivés à l’idée de représenter dignement les couleurs nationales, avec comme objectif : le podium mondial». Pour y arriver, la prestation de Fara Ndiaye, vice-champion du monde de tir, qui est très attendue, sera déterminante.
A noter que la cérémonie d’ouverture de ce 44e Championnat du monde, est prévue demain mercredi à 15 heures à Ngor Diarama. Avec au programme : défilé des pays participants, tirage des poules et concours de tir à 20 heures. Le lendemain, à 8h 30, il y a aura la tenue du Congrès, présidé par le président de la Fédération internationale des sport boules. hdiandy@lequotidien.snCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
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