De l’avis du ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada, certes, il existe des acquis solides durant la dernière décennie. Cependant, a-t-il poursuivi, des dysfonctionnements persistent encore dans la qualité des services mais aussi de l’accès difficile aux hôpitaux pour la majorité des populations sénégalaises. Face à ce bilan mitigé, a dit le ministre, « le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, qui a de grandes ambitions pour notre système hospitalier, veut impulser davantage son autonomisation par un accompagnement efficace de l’Etat suivi d’un retrait progressif en mettant en place des mécanismes de prise en charge sûrs et solides ».
Par ce système de financement alternatif, la mutuelle de Santé locale sera le soubassement. Ceci, de la case de Santé à l’hôpital régional où un fonds national de solidarité santé, mis en place par le niveau central et alimenté par des taxes sur le tabac, l’alcool, les industries polluantes, va prendre le relais pour agir sur le coût du service sanitaire.
« Même si le cas nécessite une évacuation à l’étranger, le fonds va y participer de façon décisive », a souligné Modou Diagne Fada. La nouvelle démarche consiste à titiller le personnel de tous les hôpitaux à avoir le réflexe de servir dans une entreprise où le client est roi. C’est pourquoi, depuis 2009, l’Etat du Sénégal est en train d’éponger sa dette de 14 milliards à raison de 2,7 milliards, l’année dernière et, selon le ministre de la Santé et de la Prévention, la même enveloppe est reconduite cette année. En s’inspirant des expériences de la Tunisie et du Maroc qui, par une démarche cohérente et progressive, ont pu faire sienne l’approche française et canadienne pour obtenir des résultats probants en la matière, le Sénégal dont les ressources humaines n’ont rien à envier aux autres, est en train de finaliser sa nouvelle politique nationale hospitalière.
Qu’il s’agisse des partenaires au développement, des institutions parlementaires, des élus locaux à qui, la Santé est une compétence transférée, tout comme les partenaires sociaux, l’engagement est le même, à savoir arriver à mettre en œuvre et en douceur une politique hospitalière totalement en phase avec les préoccupations quotidiennes des populations sénégalaises.
Mbaye BA
Par ce système de financement alternatif, la mutuelle de Santé locale sera le soubassement. Ceci, de la case de Santé à l’hôpital régional où un fonds national de solidarité santé, mis en place par le niveau central et alimenté par des taxes sur le tabac, l’alcool, les industries polluantes, va prendre le relais pour agir sur le coût du service sanitaire.
« Même si le cas nécessite une évacuation à l’étranger, le fonds va y participer de façon décisive », a souligné Modou Diagne Fada. La nouvelle démarche consiste à titiller le personnel de tous les hôpitaux à avoir le réflexe de servir dans une entreprise où le client est roi. C’est pourquoi, depuis 2009, l’Etat du Sénégal est en train d’éponger sa dette de 14 milliards à raison de 2,7 milliards, l’année dernière et, selon le ministre de la Santé et de la Prévention, la même enveloppe est reconduite cette année. En s’inspirant des expériences de la Tunisie et du Maroc qui, par une démarche cohérente et progressive, ont pu faire sienne l’approche française et canadienne pour obtenir des résultats probants en la matière, le Sénégal dont les ressources humaines n’ont rien à envier aux autres, est en train de finaliser sa nouvelle politique nationale hospitalière.
Qu’il s’agisse des partenaires au développement, des institutions parlementaires, des élus locaux à qui, la Santé est une compétence transférée, tout comme les partenaires sociaux, l’engagement est le même, à savoir arriver à mettre en œuvre et en douceur une politique hospitalière totalement en phase avec les préoccupations quotidiennes des populations sénégalaises.
Mbaye BA