En évolution perpétuelle, le Secteur de la santé est confronté à des impératifs techniques, démographiques et épidémiologiques. Selon l’Aniides, le financement des soins de santé est soumis à des contraintes budgétaires. À cela s’ajoute le manque criard d’infirmiers ; ce qui accentue la mobilité des travailleurs. Or, explique l’Aniides, « les patients exigent davantage de transparence dans la manière dont les soins sont délivrés et dans la régulation des professionnels de la santé ». Pour tenter de résoudre toutes ces difficultés, l’Aniides a organisé un atelier d’orientation, afin de mettre en place une réglementation de la profession infirmière au Sénégal.
Selon le président de l’Association, Abdou Guèye, les infirmiers constituent « le groupe le plus important dans le Secteur de la santé, parmi les techniciens ». Il ajoute que « beaucoup de responsabilités nous sont confiées. Cependant, ces responsabilités vont souvent au-delà de nos compétences. Et cela, dans certaines mesures, nous porte préjudice ». C’est pourquoi, dit-il, « nous voulons également protéger la profession, car il y a beaucoup de gens qui se réclament infirmiers, alors qu’ils n’ont pas les prédispositions pour exercer ce métier ».
Face à cette situation, les infirmiers entendent réorganiser leur profession à travers la création d’un Ordre des infirmiers, comme cela se fait dans le Milieu de la santé. Ils ont également exprimé leur inquiétude, quant au profil des qualifications des infirmières exerçant dans des contextes différents, la définition des rôles d’infirmiers, la formation des infirmiers et leur capacité à délivrer des soins dans un contexte perpétuellement en mutation.
Le chargé de la formation à l’Aniides explique qu’au sortir de cet atelier, ses membres seront informés et sensibilisés sur la réglementation. « Nous allons également mettre en place un plan d’action qui va nous aider dans la lutte vers la mise en place d’un ordre des infirmiers », indique Ismaël Mbaye.
Soukeyna DIOP l'asquotidien
Selon le président de l’Association, Abdou Guèye, les infirmiers constituent « le groupe le plus important dans le Secteur de la santé, parmi les techniciens ». Il ajoute que « beaucoup de responsabilités nous sont confiées. Cependant, ces responsabilités vont souvent au-delà de nos compétences. Et cela, dans certaines mesures, nous porte préjudice ». C’est pourquoi, dit-il, « nous voulons également protéger la profession, car il y a beaucoup de gens qui se réclament infirmiers, alors qu’ils n’ont pas les prédispositions pour exercer ce métier ».
Face à cette situation, les infirmiers entendent réorganiser leur profession à travers la création d’un Ordre des infirmiers, comme cela se fait dans le Milieu de la santé. Ils ont également exprimé leur inquiétude, quant au profil des qualifications des infirmières exerçant dans des contextes différents, la définition des rôles d’infirmiers, la formation des infirmiers et leur capacité à délivrer des soins dans un contexte perpétuellement en mutation.
Le chargé de la formation à l’Aniides explique qu’au sortir de cet atelier, ses membres seront informés et sensibilisés sur la réglementation. « Nous allons également mettre en place un plan d’action qui va nous aider dans la lutte vers la mise en place d’un ordre des infirmiers », indique Ismaël Mbaye.
Soukeyna DIOP l'asquotidien
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