Moustapha Niasse, à la fin des années 90, puis Idrissa Seck, au pire de l'affaire des «Chantiers de Thiès», il y a trois années, s'étaient signalés comme les deux hommes politiques aimant invoquer le Saint Coran pour appuyer leur argu mentaire politique. Aujourd'hui, c'est le prési dent de la République qui se met à cette mode. Apparemment las de ferrailler avec les contemp teurs - parmi les plus virulents des religieux - de son «Monument de la renaissance africaine», Wade, qui a réuni, hier, au Palais, les parlemen taires issus de sa formation, le Parti démocra tique sénégalais (Pds), s'est appuyé sur les saintes écritures pour inviter ses critiques à une cessation des hostilités. Tout en réitérant sa ferme volonté de conduire son projet à terme,
Wade invite tous ceux qui jugent cette oeuvre anti-islamique à s'orienter vers une alternative pouvant permettre à des protagonistes de vivre en paix en laissant l'objet de leur conflit à Dieu, qui demande aux croyants d'obéir à son mes sager et à ceux d'entre eux qui détiennent le Commandement. C'est la «Sourate 4 (Les Femmes), Verset 59». Laquelle partie du Saint Coran commande aux croyants : «Si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez la ques tion à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au jour dernier. Ce sera bien mieux et la meilleure issue», selon le président de la République.
Cette recommandation faite, Wade, entouré des présidents du Sénat, Pape Diop, de l'Assemblée nationale, Mamadou Seck, du Conseil économique et social (Ces), Ousmane Masseck Ndiaye, s'est encore offusqué des attaques dont il fait encore l'objet du fait de l'érection de ce monument. Seulement, dit-il, ces critiques ne l'ébranlent pas. Mais, il s'est interrogé : «Quand les bailleurs de fonds, qui sont plus près de leurs sous que vous, compren nent, mais pourquoi diable aller encore discuter ?» Avant de dire sa conviction selon laquelle : «On ne peut pas faire comprendre tout à tout le monde et en même temps. On peut donner des explications en gros, mais on ne peut pas tout expliquer».
Youssoupha MINE (Stagiaire)
Source Le Populaire
Wade invite tous ceux qui jugent cette oeuvre anti-islamique à s'orienter vers une alternative pouvant permettre à des protagonistes de vivre en paix en laissant l'objet de leur conflit à Dieu, qui demande aux croyants d'obéir à son mes sager et à ceux d'entre eux qui détiennent le Commandement. C'est la «Sourate 4 (Les Femmes), Verset 59». Laquelle partie du Saint Coran commande aux croyants : «Si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez la ques tion à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au jour dernier. Ce sera bien mieux et la meilleure issue», selon le président de la République.
Cette recommandation faite, Wade, entouré des présidents du Sénat, Pape Diop, de l'Assemblée nationale, Mamadou Seck, du Conseil économique et social (Ces), Ousmane Masseck Ndiaye, s'est encore offusqué des attaques dont il fait encore l'objet du fait de l'érection de ce monument. Seulement, dit-il, ces critiques ne l'ébranlent pas. Mais, il s'est interrogé : «Quand les bailleurs de fonds, qui sont plus près de leurs sous que vous, compren nent, mais pourquoi diable aller encore discuter ?» Avant de dire sa conviction selon laquelle : «On ne peut pas faire comprendre tout à tout le monde et en même temps. On peut donner des explications en gros, mais on ne peut pas tout expliquer».
Youssoupha MINE (Stagiaire)
Source Le Populaire