L’indépendance de la Guinée-Conakry en 1958 symbolisée par le non au référendum proposé par la France avait soulevé un immense espoir pour les peuples opprimés en Afrique et ailleurs.
Une indépendance qui a cependant très vite tourné en cauchemar pour le peuple de Guinée, selon la Coordination des cadres guinéens au Sénégal. La Guinée-Conakry s’est retrouvée ’’un demi siècle plus tard, dans une situation critique principalement imputable à la surdité et à l’insensibilité aux dures conditions de vie des populations, de deux régimes (Sékou Touré et Lansana Conté) caractérisés par l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir.’’.
Cependant, note cette structure : ’’Le coup d’État du 23 décembre 2008 qui a ouvert la période de transition actuelle fut, au départ, considéré par une part importante de la population et des forces patriotiques comme une rupture qui, à bien des égards, constituait un moindre mal par rapport au maintien de dirigeants décriés et, de surcroît, illégitimes de la IIème République.’’.
L’avènement de la junte au pouvoir dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara condamné par la communauté internationale, car en violation des règles de changement constitutionnel, ’’intervenait assurément dans un contexte de déliquescence de l’État et de déstabilisation des fondamentaux institutionnel, politique, économique et social du pays.’’.
D’autant plus que la junte a pris à son avènement des mesures qui ont ’’entrainé l’adhésion d’une bonne partie de la population soucieuse, avant tout, de tourner la page sombre d’une histoire marquée par une terrible entreprise d’oppression et de répression, et le soutien davantage réaliste que spontané des partis politiques et de la société civile.’’.
Ainsi, ’’malgré la situation d’exception créée par le putsch, les forces vives avaient décidé d’appuyer le Conseil national pour la démocratie et le développement (Cndd) pour la réalisation d’un programme articulé autour de : la récupération des créances de l’État ; la lutte contre le narco trafic et la traite des personnes ; la restructuration de l’appareil militaire et sécuritaire ; la restauration de l’ordre constitutionnel par des élections crédibles et régulières sans candidature d’un membre du Cndd et du gouvernement.’’.
Ce qui a permis de jeter les bases d’une concertation nationale et de reprendre le dialogue avec la communauté internationale via le groupe de contact international sur la Guinée (Gic). Pour ce groupe, l’objectif demeurait l’achèvement à bonne date d’une transition apaisée et consensuelle par des élections libres et transparentes.
Cependant, des signes annonciateurs font croire que le capitaine Moussa Dadis Camara est en voie de rompre ce consensus en tentant de présenter sa candidature à l’élection présidentielle. Témoin ’’divers effets d’annonce et de volte face périodiques sur sa possible candidature sous-tendus par l’organisation de manifestations bruyantes, savamment orchestrées et dûment rémunérées, et plus grave, la monopolisation des médias d’État, la militarisation excessive de l’appareil d’État, l’administration territoriale en particulier, le renforcement des forces de défense et de sécurité, les détentions arbitraires et illégales, des actions insidieusement ou ouvertement menées pour intimider ou museler les forces vives.’’
Pour la Coordination des démocrates guinéens au Sénégal, compte tenu de la situation qui prévaut actuellement en Guinée-Conakry, ’’le devoir de résistance à une candidature de n’importe quel membre de la junte et/ou du gouvernement s’impose à l’ensemble des forces patriotiques et démocratiques, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.’’.
Une indépendance qui a cependant très vite tourné en cauchemar pour le peuple de Guinée, selon la Coordination des cadres guinéens au Sénégal. La Guinée-Conakry s’est retrouvée ’’un demi siècle plus tard, dans une situation critique principalement imputable à la surdité et à l’insensibilité aux dures conditions de vie des populations, de deux régimes (Sékou Touré et Lansana Conté) caractérisés par l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir.’’.
Cependant, note cette structure : ’’Le coup d’État du 23 décembre 2008 qui a ouvert la période de transition actuelle fut, au départ, considéré par une part importante de la population et des forces patriotiques comme une rupture qui, à bien des égards, constituait un moindre mal par rapport au maintien de dirigeants décriés et, de surcroît, illégitimes de la IIème République.’’.
L’avènement de la junte au pouvoir dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara condamné par la communauté internationale, car en violation des règles de changement constitutionnel, ’’intervenait assurément dans un contexte de déliquescence de l’État et de déstabilisation des fondamentaux institutionnel, politique, économique et social du pays.’’.
D’autant plus que la junte a pris à son avènement des mesures qui ont ’’entrainé l’adhésion d’une bonne partie de la population soucieuse, avant tout, de tourner la page sombre d’une histoire marquée par une terrible entreprise d’oppression et de répression, et le soutien davantage réaliste que spontané des partis politiques et de la société civile.’’.
Ainsi, ’’malgré la situation d’exception créée par le putsch, les forces vives avaient décidé d’appuyer le Conseil national pour la démocratie et le développement (Cndd) pour la réalisation d’un programme articulé autour de : la récupération des créances de l’État ; la lutte contre le narco trafic et la traite des personnes ; la restructuration de l’appareil militaire et sécuritaire ; la restauration de l’ordre constitutionnel par des élections crédibles et régulières sans candidature d’un membre du Cndd et du gouvernement.’’.
Ce qui a permis de jeter les bases d’une concertation nationale et de reprendre le dialogue avec la communauté internationale via le groupe de contact international sur la Guinée (Gic). Pour ce groupe, l’objectif demeurait l’achèvement à bonne date d’une transition apaisée et consensuelle par des élections libres et transparentes.
Cependant, des signes annonciateurs font croire que le capitaine Moussa Dadis Camara est en voie de rompre ce consensus en tentant de présenter sa candidature à l’élection présidentielle. Témoin ’’divers effets d’annonce et de volte face périodiques sur sa possible candidature sous-tendus par l’organisation de manifestations bruyantes, savamment orchestrées et dûment rémunérées, et plus grave, la monopolisation des médias d’État, la militarisation excessive de l’appareil d’État, l’administration territoriale en particulier, le renforcement des forces de défense et de sécurité, les détentions arbitraires et illégales, des actions insidieusement ou ouvertement menées pour intimider ou museler les forces vives.’’
Pour la Coordination des démocrates guinéens au Sénégal, compte tenu de la situation qui prévaut actuellement en Guinée-Conakry, ’’le devoir de résistance à une candidature de n’importe quel membre de la junte et/ou du gouvernement s’impose à l’ensemble des forces patriotiques et démocratiques, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.’’.