"Air Sénégal International risque inévitablement d’aller vers une situation de cessation de paiement à cause des procédures judiciaires engagées par l’Etat du Sénégal et la saisie de ses compte malgré les efforts déployés par sa direction générale pour poursuivre la gestion au mieux des intérêts de la Compagnie’’, déplore le communiqué de la Royal Air Maroc.
Selon le document, ces procédures empêchent la compagnie, d’une part de procéder à la location d’avions, réduisant ainsi sa flotte à deux appareils et d’autre part, de payer ses fournisseurs et ses créanciers’’.
« Malgré la situation très grave que traverse la Compagnie, la seule mesure offrant encore une chance d’assurer la survie d’Air Sénégal International et la sauvegarde des emplois est le protocole d’accord proposé par Royal Air Maroc en date du 3 mars dernier. Son éventuelle mise en œuvre requiert une décision des actionnaires sur les conditions de la poursuite de l’exploitation. Dans cette perspective, le Conseil d’administration exhorte les actionnaires à se réunir dans les 48 heures, eu égard à l’urgence de la situation », note-t-il.
Le communiqué révèle par ailleurs que les autorités sénégalaises avaient contracté des dettes auprès d’Air Sénégal International. Celles-ci n’ont pas été honorées.
Et de préciser à ce propos : "le directeur général a rappelé au Conseil qu’il envisageait de tout mettre en œuvre en vue de recouvrer les créances dues à Asi. Lesquelles sont de trois ordres. Il s’agit des affrètements pour le compte de l’Etat du Sénégal pour un montant de 2,5 millions d’euros, des excédents de Tva perçus par l’Etat du Sénégal pour 1,5 millions d’euros’’ et du ‘’préjudice subi par Asi du fait de son éviction abusive de l’opération pèlerinage de l’année 1429 H (2008).
Pour rappel, Air Sénégal International avait été créée en 2000 par la Ram (51%) et l’Etat du Sénégal (49%). Fin 2007, la partie sénégalaise avait annoncé sa volonté de prendre le contrôle complet de la compagnie qui aurait été mal gérée par la Ram. Début 2009, la compagnie marocaine avait menacé l’État sénégalais de se retirer de la gestion de la compagnie si celui-ci n’appliquait pas rapidement sa décision de reprise.
nettali
Selon le document, ces procédures empêchent la compagnie, d’une part de procéder à la location d’avions, réduisant ainsi sa flotte à deux appareils et d’autre part, de payer ses fournisseurs et ses créanciers’’.
« Malgré la situation très grave que traverse la Compagnie, la seule mesure offrant encore une chance d’assurer la survie d’Air Sénégal International et la sauvegarde des emplois est le protocole d’accord proposé par Royal Air Maroc en date du 3 mars dernier. Son éventuelle mise en œuvre requiert une décision des actionnaires sur les conditions de la poursuite de l’exploitation. Dans cette perspective, le Conseil d’administration exhorte les actionnaires à se réunir dans les 48 heures, eu égard à l’urgence de la situation », note-t-il.
Le communiqué révèle par ailleurs que les autorités sénégalaises avaient contracté des dettes auprès d’Air Sénégal International. Celles-ci n’ont pas été honorées.
Et de préciser à ce propos : "le directeur général a rappelé au Conseil qu’il envisageait de tout mettre en œuvre en vue de recouvrer les créances dues à Asi. Lesquelles sont de trois ordres. Il s’agit des affrètements pour le compte de l’Etat du Sénégal pour un montant de 2,5 millions d’euros, des excédents de Tva perçus par l’Etat du Sénégal pour 1,5 millions d’euros’’ et du ‘’préjudice subi par Asi du fait de son éviction abusive de l’opération pèlerinage de l’année 1429 H (2008).
Pour rappel, Air Sénégal International avait été créée en 2000 par la Ram (51%) et l’Etat du Sénégal (49%). Fin 2007, la partie sénégalaise avait annoncé sa volonté de prendre le contrôle complet de la compagnie qui aurait été mal gérée par la Ram. Début 2009, la compagnie marocaine avait menacé l’État sénégalais de se retirer de la gestion de la compagnie si celui-ci n’appliquait pas rapidement sa décision de reprise.
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