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POURQUOI WADE VA À L’ASSAUT DE LA BANLIEUE:Au-delà d’un réservoir électoral, une bombe sociale à désamorcer

NETTALI.NET - La tension est palpable à tous les niveaux. Le climat social est tendu. Les populations ne parviennent plus à satisfaire le minimum nécessaire. La jeunesse, en désarroi, grogne et se révolte à tout va. Marchands ambulants, consommateurs, supporters, chacun crie son ras-le-bol. Le peuple à bout de patience extériorise sa frustration par des moyens parfois violents qui font craindre un embrasement total. La banlieue surexcitée, devenue le champ d’expression du désarroi sénégalais, risque d’être le lieu d’où partira l’étincelle destructrice. C’est la quintessence de nombreux rapports des renseignements généraux qui se sont retrouvés sur la table du président de la République. De quoi susciter son intérêt pour la banlieue pour faire d’une pierre deux coups : désamorcer une bombe latente et récupérer un réservoir électoral qui tend à l’échapper.


Rédigé par leral.net le Mardi 6 Octobre 2009 à 18:04 | | 5 commentaire(s)|

POURQUOI WADE VA À L’ASSAUT DE LA BANLIEUE:Au-delà d’un réservoir électoral, une bombe sociale à désamorcer
Le président de la République est conscient d’une chose : le pays peut s’embraser à tout moment. Ses services de renseignement le lui ont clairement signifié à travers des bulletins qui ont sonné l’alerte à plusieurs reprises. Ces mêmes services pensent que l’étincelle qui embrasera le pays risque de provenir de la banlieue.

En effet, les ménages y sont littéralement abattus par une conjoncture généralisée. L’inflation est galopante, les soins de santé inaccessibles, l’éducation marche par la tête, l’emploi introuvable pour les jeunes. La Senelec vient grever les bourses des ménages par une nouvelle tarification asociale. La Sde sert de l’eau peu consommable…

Et les inondations ne sont pas pour arranger les choses. C’est pourquoi, les pouvoirs publics veulent partir à l’assaut de la banlieue dakaroise qui fait l’objet de toutes les convoitises. Si les tenants du pouvoir multiplient les opérations de charme avec des promesses féeriques et des actions sociales intéressées, c’est parce que la banlieue est une poudrière qui peut exploser à tout moment.

Elle condense toutes les frustrations et les maux de la société sénégalaise : Insécurité, chômage, insalubrité, promiscuité, démographie galopante, inondation, etc. Dans ce coin perdu de la capitale, les citoyens luttent pour la survie.

Cette jeunesse n’envisage plus un avenir radieux tissé sur un faisceau de promesses, mais réclame un présent plus digne. La pauvreté est telle que tout est devenu urgent. Aussi ce réservoir électoral qui a massivement contribué à la chute du Parti socialiste, a été le bourreau du régime libéral lors des élections locales du 22 mars 2009.

Le Foba, un mort-né

Ce sont ces maux de la banlieue dakaroise que le Forum banlieue avenirs (Foba) tenu les 17 et 18 novembre 2008 au Complexe Léopold Sédar Senghor de Pikine a voulu solutionner. Responsables des Organisations communautaires de base (Ocb), autorités administratives et locales, personnes ressources ont ainsi participé aux audiences publiques qui ont eu lieu dans les quartiers et qui ont permis de lister les problèmes qui freinent le développement de la banlieue.

Les objectifs consistaient principalement à ’’insérer les jeunes dans le circuit productif à travers des projets et programmes générateurs d’emplois, déboucher sur un arsenal de propositions concrètes à court, moyen et long termes pour éradiquer les catastrophes et lutter contre les fléaux naturels tels les inondations, repenser la pratique culturelle artistique par des pistes claires afin que les artistes et hommes de Culture soient de véritables vecteurs de développement socio-économiques de la banlieue’’.

Plusieurs thèmes ont ainsi été abordés. Il s’agit notamment de l’emploi des jeunes, la culture comme facteur de développement économique et social, le développement des infrastructures et services sociaux de base. Plusieurs centaines de jeunes de la banlieue ont été regroupés autour de six ateliers (emploi, éducation et formation, culture, développements des infrastructures et services sociaux de base, aménagement urbain, sports, micro finance et entreprenariat féminin).

Chapelet de doléances des jeunes

Devant le président de la République qui a clôturé les travaux du forum, la Présidente du Conseil départemental de la jeunesse de Pikine-Guédiawaye, Marème Ngoné Diop, avait soutenu que ’’les jeunes sont profondément affectés par le sous-emploi et la précarité qui se confondent avec la notion même de banlieue, entraînant le désespoir de la plupart d’entre eux et les emmenant à braver la mer à la recherche d’un eldorado’’.

Elle a noté le manque d’une formation adéquate pour les jeunes, leur permettant non seulement de se prendre en charge, mais d’intégrer le tissu économique de la région.

Elle n’a pas manqué de signifier au président de la République que ’’ses nombreuses initiatives depuis l’avènement de l’alternance en faveur de l’emploi n’ont pas encore totalement répondu à l’attente des jeunes de la banlieue. Toutes les mesures (Fnpj, projet Asc Emploi, Anej et autres) n’ont pas suffi à résorber cette forte demande et le taux exorbitant de chômage des jeunes de la banlieue’’.

Cheikh Diop, président de la Commission scientifique du forum, a demandé la création de pôles de développement économique, d’un fonds spécial d’appui à la micro finance, mais aussi la restitution des terrains des jeunes ’’abusivement’’ octroyés aux promoteurs privés.

Opération de charme du chef de l’Etat

En réponse aux préoccupations des jeunes de la banlieue, le président Wade a annoncé le lancement des TGP (Très Grands Projets). ’’Nous avons les financements de ces projets que nous allons annoncer… Car j’ai décidé de ne plus laisser cette jeunesse dans les conditions où elle se trouve aujourd’hui’’, avait-il dit.

Il a promis ’’d’éliminer le sous-emploi, le chômage des jeunes’’. Il a encensé les jeunes en leur disant qu’il se félicite de disposer d’une jeunesse ambitieuse qui veut réussir dans la vie et non pas une jeunesse droguée. Des promesses qui n’ont jamais été tenues. Les banlieusards continuent de vivoter.

Les agressions sont monnaie-courante dans les quartiers de la banlieue dakaroise. Les gangs y pullulent. C’est que la précarité, la pauvreté et la promiscuité règnent dans ces lieux.

La quasi-totalité des quartiers de la banlieue a été inondée. Malgré le déclenchement du plan Orsec, les eaux ont fini de récupérer les maisons. Pendant ce temps, dans d’autres quartiers de la banlieue, l’on se plaignait de la mauvaise qualité de l’eau servie aux ménages par la Société des eaux (Sde).

Et lorsque la Senelec s’en mêle avec des factures salées, bonjour les dégâts. En plus d’être privés d’électricité, la majeure partie de la journée avec des coupures intempestives, les foyers reçoivent des factures identiques ou le plus souvent plus élevées que d’habitude grevant ainsi des budgets presque entièrement dédiés à l’alimentation

De quoi donner du tournis aux autorités qui font tout pour désamorcer cette bombe qu’est la banlieue.

Pape Alé Niang


1.Posté par la thiessoise le 06/10/2009 19:44 | Alerter
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xawma fane dé mé thies mom 2012 goorgui doufi am sax 10 voies. nit gni sone nagnou déé nagnou !

2.Posté par galay le 06/10/2009 20:26 | Alerter
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Il faut comprendre actuellement que wade est dans un coma profond.

Tous ces faits et gestes ne sont que pure fiction.

3.Posté par Le Piment le 06/10/2009 20:53 | Alerter
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Chers lecteurs de cette rubrique de l'excelllent site Leral.net.

Faut-il s'appitoyer plus qu'il n'en faut,sur le sort de plus en plus tragique qui attend cet homme prétendument omniscient et omnipotent comme le bon Dieu, qui finit ainsi en catastrophe, une carrière politique qui aurait pu être l'une des plus belles, à cause de l'enthousiasme délirant des élcteurs, l'ayant unanimement porté au pouvoir ? Il faut ajouter pour être juste, que la fin quasiment catastrophique du Parti Socialiste (PS) dont l'usure constatée et les luttes de positionnement avaient finalement assassiné les quelques bons points de son long règne jonché de réalisations certes mais aussi de manquements, y aura été pour quelque chose.

Faut-il s'attarder plus qu'il n'est permis, sur le sort de cet homme qui a sciemment et volontairement confondu les connaissances livresques à l'humble sagesse d'écouter plus souvent et beaucoup plus attentivement qu'il ne l'a fait, l'opinion des autres, ne serait-ce que pour sauver la face et pouvoir un jour dire pour se dédouaner des aléas parfois inattendus de la vie: " je les ai pourtant suivis" , pour dire qu'à un certain niveau, les responsabilités peuvent et doivent être partagées ?

Faut-il avoir forcément pitié d'un homme singulièrement nombriliste et férocement égoïste, qui malgré sa propension à partager gracieusement l'argent du peuple entre lui, sa famille et ses amis, n'a pas su trouver la moindre parcelle de différence, entre sa "sainte" famille et la chose publique, plus que jamais singularisée par son mépris de l'autre, des règles et des convenences, pour avoir géré le Sénégal comme un roi sa cour et un chef sa propre famille ou son arrière-cour, tout le long de ses deux mandats à la tête de ce pays ?

Faut-il ne pas se souvenir de celui-là qui, dès le tout premier jour de son investiture, pardon, de son couronnement au méidien Présient, osa humilier comme cela n'avait jamais été vu avant lui dans les annales diplomatiques, ses roitelets pairs chefs d'Etat africains venus assister aux cérémonies de son sacre, en ces termes : ''c'est fini, l'Afrique des dictateurs, des règnes interminables et des présidents à vie, des républiques bananières qui sont au juste des royaumes déguisés" ? Comme témoins de l'histoire, nous étions heureusement présents ce jour-là et avons vu honteux, feu Omar Bongo du Gabon entrer dans ses petits souliers, feu Robert Gueye de Côte d'Ivoire se retourner nerveusement pour regarder autour de lui, tout comme Blaise Campaoré l'assassin de Thomas Sankara, balayer la salle de son regard de sanguinaire, pour savoir si ce n'était pas à lui personnellement, que s'adressait le nouveau Président sénégalais, etc..etc.

Faut-il enfin ne pas se souvenir de cet homme providentiel qui souleva tellement d'espoir partout en Afrique et plus singulèrement ici au Sénégal après le long règne du PS, qu'il ne trouva rien de mieux tout au début de son mandat, que de descendre personnellement dans les rues comme jamais personne ne l'aurait cru, pour se faire photographier par la presse nationale et internationale, entouré des fameux enfants de la rue objets à tant de controverses, à qui il promit: "plus jamais ça", en parlant de leurs inqualifiables conditions de vie ?

(....)

Naturellement, ma réponse à tous ces "faut-il " est NON.

Non, parce que cet homme a entre temps, fait exactement ce qu'il n'a pas dit et dit ce qu'il n'a pas fait. Il n'a pas tenu compte des nombreux talents que son pays regorge, pour prendre des décisions idoines ou pour agir chaque jour, ne serait-ce qu'en pensant à cette majoritté silencieuse qui l'a élue. Roi comme Nebucanesor ou tout autre, il n'a pensé qu'à ses douze travaux d'Hercules et à ses réalisations pharaoniques, dans le seul but d'asseoir une prétendue postérité historique de bonne facture, tout en oubliant que pendant ce temps, le peuple qui l'avait élu souffrait de tous les maux du monde.

Magicien du verbe, des formules incendiaires et des mots à l'emporte-pièce, il n'y a eu aucune tribune officielle ou officieuse nulle part dans notre monde tout le long de son règne, où le faiseur de miracles ne se soit présenté, pour exiber ses vrais et faux diplômes aux yeux ébahis ou admiratifs des autres, afin d'avoir le plaisir sadique d'exposer ses points de vues irréalistes et/ou alors, pour montrer qu'au Sénégal, après lui c'est son fils ou le déluge, sa famille étant la seule variable sûre qui a existé, existe et existera pour la postérité.

Et comment pourrait-on avoir pitié, même en rêve, de la fin aussi triste et funèbre d'un type aussi à la fois arrogant et imprévisible, qui sait tout dire et se croit le nombrile du monde? Ce matin le voici au nord de son pays, pour éteindre un prétendu feu dans un désert et dont l'empleur n'aurait enflammer que du sable déjà chaud ,à brûler ses mains de mégalomane. Ce midi, il est au sud pour embrasser "paternellement" un fou que tout le monde évite, à qui il tend les bras pour encourager ses fantasmes et ses crimes planifiés. Ce soir, il viendra sans doute éteindre un autre drôle d'incendie, pour la première fois dans son propre pays, mais au juste, c'est pour orchestrer quelque chose de plus que louche, qui pourrait avoir de liens avec les sales draps dans lesquels son fils chéri se serait empêtré, avec les affaires de détournements des déniers publics relatifs à l'Anoci... Autant on ne l'a vu se précipiter ainsi dans son propre pays pour éteindre aucun des feux comme celui plus que catastrohique des innondations, autant son hardiesse pour éteindre celui-là sucite des soupçons parfois fondés....Et dire qu'il avait promis de règler le conflit casamançais en 100 jours et que, pas plus tard qu'avant hier, 6 de nos braves soldats sont encore tombés au champ d'honneur !

On passerait volontiers des jours et des jours, des semaines voire des années, rien qu'à dire que personne ne versera une seule petite larme, le jour où l'histoire et le temps l'emporteront comme ils ont emmporté plus d'un terrible avant lui.

Personne, peut-être même son propre fils chéri, tellement il l'aura préparé à lui succéder, que la longivité légendaire du père finira par poser d'énormes problèmes au fils, si tout fils de son père qu'il est, il n'avait point de limite à ses ambitions ni de bornes morales à construire pour encadrer le possible en ce qui les concerne, lui ,sa mère, son père et sa soeur, qui règnent en maîtres sur le pays de la téranga en ce moment précis de son histoire.

Wassalam

4.Posté par birs le 06/10/2009 21:20 | Alerter
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ATTENTION ! ATTENTION ! ATTENTION !
LA BANLIEUE WADE VEUT VOUS ENTUBER ET PIRE VOUS ENCULER AVEC UN BOA KARIM.

5.Posté par Mansour Diop le 07/10/2009 08:49 | Alerter
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Un article très sévère d'un journaliste français contre
Wade

Sénégal: un régime qui prend l'eau : Wade pense à se
représenter en 2012, éventuellement face à son fils
Jusqu'où ira le Président sénégalais ? Abdoulaye Wade
n'en finit plus d'étonner ses compatriotes.

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