La Saint-Sylvestre frappe à nos portes. Dakar vibre au rythme de l’ambiance festive, à quelques heures de minuit. Du rond-point jet d’eau, aux Allées du Centenaire, en passant par la rue 6 de la Médina, les jeux de lumière sont partout visibles. Sur l’avenue Blaise Diagne, non loin du marché Tilène, un embouteillage inhabituel a fini de s’installer. Même constat au rond-point de La Poste de Médina. Ici, les klaxons des taxis et les ronronnements des cars polluent l’atmosphère. Au marché Sandaga, les jeunes filles font leurs derniers achats : il est 12 heures. De loin, on note des va-et-vient incessants de clients. A quelques centaines de mètres du garage Lat Dior, Pape Mbodji a terminé de ranger son étal. Vendeur de prêt-à-porter féminin de son état, il nous explique les tendances du marché. Selon lui, les clientes viennent en nombre réduit par rapport à l’année dernière. « Cette année, les choses sont un peu au ralenti. Les filles se soucient toujours de la cherté des marchandises, alors que cela ne dépend pas de nous », affirme Pape Mbodji, la vingtaine bien sonnée. Cet argumentaire est relativement battu en brèche par son voisin, Seydou. Pour ce dernier, les filles achètent, malgré les longs marchandages. « Elles nous proposent de petits prix, là où il faut débourser encore des sous. Malgré tout, la vente se passe relativement bien », dit-il. Pour leur part, les vendeurs de chaussures sont unanimes à dire que c’est une période de vaches maigres.
Manger ou danser ?
Pour fêter la Saint-Sylvestre, tous les moyens sont bons pour se détendre. Et, si certains préfèrent aller au restaurant, d’autres optent de se délasser dans les boîtes de nuit. C’est le cas de Ginass, 28 ans, qui préfère aller en boîte dans la nuit de la Saint Sylvestre. Cette fille venue de Pikine Icotaf, pour chercher un pantalon, estime que la crise n’a pas un grand impact sur (ses) sorties de fin d’année. Dans la même lancée, Mbayang Diokhané dit qu’il n’est pas question de rester à la maison. « Comme toutes les années, j’irai danser comme tout le monde dans une boîte de nuit de la place », lance cette jeune fille déjà bien ancrée dans une ambiance festive.
De petits accessoires pour embellir la tenue
La mode ne cesse d’évoluer, les jeunes filles la suivent à la lettre. Cette année, les perles sont en vogue. Des Allées du Centenaire à Sandaga, la clientèle ne manque pas. Des jeunes filles d’horizons divers viennent en petits groupes. Dans ces coins, les prix des articles (perles) varient pour la plupart entre 500 et 2000 FCFA. Mamy, une étudiante rencontrée dans une boutique, croit que les perles embellissent les tenues qu’elle porte. Cette idée est confortée par Amadou, un revendeur, selon qui, le marché des perles est plus rentable. « Contrairement à ce que beaucoup pensent, les perles ne coûtent pas cher, et c’est facile à étaler sur le marché. De plus, cela met en valeur la beauté féminine », révèle cet originaire de Bambey.
De petits objets pour faire plaisir aux enfants
Tout comme les grandes personnes, les tout-petits sont également impliqués dans la fête. Comme à l’accoutumée, les rayons réservés aux enfants sont fréquemment visités dans les boutiques. Les parents y trouvent des cadeaux du genre, jeux de lumière, ballons et pétards, entre autres. Une mère de famille rencontrée sur les lieux, pense qu’elle ne peut pas se passer de ces petits gestes : « Chaque année, j’amène mes enfants à Centenaire pour acheter de petits objets pour la décoration ». Pour sa part, Mactar est venu s’approvisionner en pétards pour ses deux enfants qui l’accompagnent. « Les enfants raffolent des fêtes de fin d’année, c’est la seule occasion que je trouve pour les distraire », dit-il.
La crise, un frein économique
Avec la crise économique et financière, les fêtes de fin d’année n’ont plus d’engouement pour certains Sénégalais. Beaucoup préfèrent la passer en famille. C’est le cas de Fatou Sarr, rencontrée dans une boutique de prêt à porter sis à Sandaga. Selon elle, les temps ont changé. « Il faut avoir une nouvelle vision des choses, parce que tout le monde peut célébrer la fête de fin d’année en fonction de ses moyens ». D’accord avec Fatou, Moussa dira qu’à défaut d’avoir de l’argent, on reste chez soi. « Je préfère rester chez moi, d’autant plus que la fête ne concerne point les musulmans », lance ce jeune homme au visage crispé. Cette idée est soutenue par Moussou Biaye, qui laisse entendre que la célébration de la nuit de Saint Sylvestre est « une pure perte de temps ». Pour étayer ses propos, elle lance : « En une nuit, les gens gaspillent tout l’argent qu’ils avaient économisé pendant des mois. Ce n’est pas ma tasse de thé, je préfère même aller travailler ce jour-là ». Maïmouna Ndiaye (Stagiaire)
POUR 20 KM DE GUIRLANDES : La mairie de Dakar déploie 200 millions
Pour la décoration de cette année, la Mairie de Dakar a dégagé 200 millions de francs CFA. Selon le directeur de l’Aménagement urbain, Serigne Lèye Thioune, les points concernés sont entre autres, les allées Ababacar Sy, le Boulevard De Gaulle, l’avenue Bourguiba, le Jet-d’eau, et les Parcelles Assainies. Pour le matériel, il renseigne qu’il a été fabriqué en France.
SOURCE: OFFICE M. NDIAYE (Stagiaire)
Manger ou danser ?
Pour fêter la Saint-Sylvestre, tous les moyens sont bons pour se détendre. Et, si certains préfèrent aller au restaurant, d’autres optent de se délasser dans les boîtes de nuit. C’est le cas de Ginass, 28 ans, qui préfère aller en boîte dans la nuit de la Saint Sylvestre. Cette fille venue de Pikine Icotaf, pour chercher un pantalon, estime que la crise n’a pas un grand impact sur (ses) sorties de fin d’année. Dans la même lancée, Mbayang Diokhané dit qu’il n’est pas question de rester à la maison. « Comme toutes les années, j’irai danser comme tout le monde dans une boîte de nuit de la place », lance cette jeune fille déjà bien ancrée dans une ambiance festive.
De petits accessoires pour embellir la tenue
La mode ne cesse d’évoluer, les jeunes filles la suivent à la lettre. Cette année, les perles sont en vogue. Des Allées du Centenaire à Sandaga, la clientèle ne manque pas. Des jeunes filles d’horizons divers viennent en petits groupes. Dans ces coins, les prix des articles (perles) varient pour la plupart entre 500 et 2000 FCFA. Mamy, une étudiante rencontrée dans une boutique, croit que les perles embellissent les tenues qu’elle porte. Cette idée est confortée par Amadou, un revendeur, selon qui, le marché des perles est plus rentable. « Contrairement à ce que beaucoup pensent, les perles ne coûtent pas cher, et c’est facile à étaler sur le marché. De plus, cela met en valeur la beauté féminine », révèle cet originaire de Bambey.
De petits objets pour faire plaisir aux enfants
Tout comme les grandes personnes, les tout-petits sont également impliqués dans la fête. Comme à l’accoutumée, les rayons réservés aux enfants sont fréquemment visités dans les boutiques. Les parents y trouvent des cadeaux du genre, jeux de lumière, ballons et pétards, entre autres. Une mère de famille rencontrée sur les lieux, pense qu’elle ne peut pas se passer de ces petits gestes : « Chaque année, j’amène mes enfants à Centenaire pour acheter de petits objets pour la décoration ». Pour sa part, Mactar est venu s’approvisionner en pétards pour ses deux enfants qui l’accompagnent. « Les enfants raffolent des fêtes de fin d’année, c’est la seule occasion que je trouve pour les distraire », dit-il.
La crise, un frein économique
Avec la crise économique et financière, les fêtes de fin d’année n’ont plus d’engouement pour certains Sénégalais. Beaucoup préfèrent la passer en famille. C’est le cas de Fatou Sarr, rencontrée dans une boutique de prêt à porter sis à Sandaga. Selon elle, les temps ont changé. « Il faut avoir une nouvelle vision des choses, parce que tout le monde peut célébrer la fête de fin d’année en fonction de ses moyens ». D’accord avec Fatou, Moussa dira qu’à défaut d’avoir de l’argent, on reste chez soi. « Je préfère rester chez moi, d’autant plus que la fête ne concerne point les musulmans », lance ce jeune homme au visage crispé. Cette idée est soutenue par Moussou Biaye, qui laisse entendre que la célébration de la nuit de Saint Sylvestre est « une pure perte de temps ». Pour étayer ses propos, elle lance : « En une nuit, les gens gaspillent tout l’argent qu’ils avaient économisé pendant des mois. Ce n’est pas ma tasse de thé, je préfère même aller travailler ce jour-là ». Maïmouna Ndiaye (Stagiaire)
POUR 20 KM DE GUIRLANDES : La mairie de Dakar déploie 200 millions
Pour la décoration de cette année, la Mairie de Dakar a dégagé 200 millions de francs CFA. Selon le directeur de l’Aménagement urbain, Serigne Lèye Thioune, les points concernés sont entre autres, les allées Ababacar Sy, le Boulevard De Gaulle, l’avenue Bourguiba, le Jet-d’eau, et les Parcelles Assainies. Pour le matériel, il renseigne qu’il a été fabriqué en France.
SOURCE: OFFICE M. NDIAYE (Stagiaire)