Chose promise, chose due. La France s’est montrée disponible à nous avancer à « tempérament » 82 milliards de Fcfa destinés à renflouer nos caisses trouées par une conjoncture internationale exceptionnelle et par nos turpitudes et nos libertés vis-à-vis de l’orthodoxie financière et budgétaire, à condition certes que le conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) du 19 décembre dernier en donnait l’aval. Chose faite. Pour s’acquitter donc de la « dette », pardon de la promesse, Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie est à Dakar ce jour lundi 29 décembre. Il sera reçu par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade renseigne un communiqué du service de presse de l’ambassade de France à Dakar. Auparavant il s’entretiendra avec son homologue sénégalais, Abdoulaye Diop, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances à qui il remettra informe le même communiqué, la lettre confirmant le versement de la première tranche du prêt de 82 milliards de FCfa au Sénégal. Les deux ministres satisferont si possible à la curiosité de la presse à l’issue de leur entrevue au cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances.
Alain Joyandet qui a donc dans sa besace, le « chèque » ou la confirmation, c’est selon, du versement de la première tranche du prêt exceptionnel de 125 millions d’euros (près de 82 milliards de Fcfa) de l’Agence française de développement (Afd), est plus qu’attendu au Sénégal, ne serait-ce que pour dissiper les « nuages » qui, selon nos confrères du « Canard enchaîné » dans leur dernière édition, s’étaient amoncelé entre Paris et Dakar. De sources généralement bien informées, on indique que son Excellence, Jean Christophe Rufin sera de la partie. Il a regagné la capitale sénégalaise, se privant certainement de quelques jours de vacances dans l’Hexagone, pour lever les équivoques et faire taire les rumeurs. Travaux assurément d’Hercule dans un pays aussi « rumeurivore » que le Sénégal.
Soit. Sans préciser le montant de la première tranche dont M. Joyandet vient confirmer la « libération » au trésor sénégalais, le service de presse de l’ambassade de France au Sénégal rappelle que « ce prêt est destiné à l’apurement des dettes de l’Etat sénégalais. En soulageant la trésorerie des entreprises, il vise à soutenir la croissance et l’emploi dans une conjoncture internationale difficile ». Il était certes assujettis à l’adoption de mesures de redressement financier par le gouvernement sénégalais et le bouclage de ses opérations financières, qui, grâce notamment au prêt français, ont permis l’approbation de la revue du programme du Sénégal avec le Fmi lors de son conseil d’administration du 19 décembre. L’approbation de cette revue était une condition du versement de la première tranche du prêt français. La France a voulu réaffirmer sa solidarité historique avec le Sénégal. Elle est confiante dans la poursuite du programme de redressement financier du pays.
N’empêche, la vigilance des deux Abdoulaye, gardiens de notre économie nationale et de nos maigres sous, est plus que sollicitée pour empêcher « même de force » tout autre dérapage budgétaire « incontrôlé » qui nous vaut ainsi une surveillance « rapprochée » de la part des partenaires au développement devenus plus regardant depuis que l’on s’est permis des dépenses hors lignes existantes de crédit de plus d’une centaine de milliards de FCfa. La vigilance des trésoriers nationaux est d’autant plus requise que seule l’approbation de la prochaine revue du programme Fmi permettra le versement du solde du prêt français au cours du premier semestre 2009, fait remarquer le communiqué. Faut-il souligner que le soutien français a été aussi pour beaucoup dans l’octroi d’une facilité de protection contre les chocs exogènes de 75,6 millions de dollars américains (soit 36 milliards de Fcfa) qui a été décidé à cette occasion à Washington le 19 décembre dernier ?
Par ailleurs, on apprend que le ministre français de la Coopération et de Francophonie, Alain Joyandet visitera aujourd’hui le Cesti de Rokhaya Eugénie Aw avant d’être reçu par le président de la République, Me. Abdoulaye Wade
source sud quotidien
Alain Joyandet qui a donc dans sa besace, le « chèque » ou la confirmation, c’est selon, du versement de la première tranche du prêt exceptionnel de 125 millions d’euros (près de 82 milliards de Fcfa) de l’Agence française de développement (Afd), est plus qu’attendu au Sénégal, ne serait-ce que pour dissiper les « nuages » qui, selon nos confrères du « Canard enchaîné » dans leur dernière édition, s’étaient amoncelé entre Paris et Dakar. De sources généralement bien informées, on indique que son Excellence, Jean Christophe Rufin sera de la partie. Il a regagné la capitale sénégalaise, se privant certainement de quelques jours de vacances dans l’Hexagone, pour lever les équivoques et faire taire les rumeurs. Travaux assurément d’Hercule dans un pays aussi « rumeurivore » que le Sénégal.
Soit. Sans préciser le montant de la première tranche dont M. Joyandet vient confirmer la « libération » au trésor sénégalais, le service de presse de l’ambassade de France au Sénégal rappelle que « ce prêt est destiné à l’apurement des dettes de l’Etat sénégalais. En soulageant la trésorerie des entreprises, il vise à soutenir la croissance et l’emploi dans une conjoncture internationale difficile ». Il était certes assujettis à l’adoption de mesures de redressement financier par le gouvernement sénégalais et le bouclage de ses opérations financières, qui, grâce notamment au prêt français, ont permis l’approbation de la revue du programme du Sénégal avec le Fmi lors de son conseil d’administration du 19 décembre. L’approbation de cette revue était une condition du versement de la première tranche du prêt français. La France a voulu réaffirmer sa solidarité historique avec le Sénégal. Elle est confiante dans la poursuite du programme de redressement financier du pays.
N’empêche, la vigilance des deux Abdoulaye, gardiens de notre économie nationale et de nos maigres sous, est plus que sollicitée pour empêcher « même de force » tout autre dérapage budgétaire « incontrôlé » qui nous vaut ainsi une surveillance « rapprochée » de la part des partenaires au développement devenus plus regardant depuis que l’on s’est permis des dépenses hors lignes existantes de crédit de plus d’une centaine de milliards de FCfa. La vigilance des trésoriers nationaux est d’autant plus requise que seule l’approbation de la prochaine revue du programme Fmi permettra le versement du solde du prêt français au cours du premier semestre 2009, fait remarquer le communiqué. Faut-il souligner que le soutien français a été aussi pour beaucoup dans l’octroi d’une facilité de protection contre les chocs exogènes de 75,6 millions de dollars américains (soit 36 milliards de Fcfa) qui a été décidé à cette occasion à Washington le 19 décembre dernier ?
Par ailleurs, on apprend que le ministre français de la Coopération et de Francophonie, Alain Joyandet visitera aujourd’hui le Cesti de Rokhaya Eugénie Aw avant d’être reçu par le président de la République, Me. Abdoulaye Wade
source sud quotidien
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