La gestion des urgences au Sénégal pose un réel problème. En s’exprimant sur ces questions en prélude à la rencontre internationale prévue à Dakar du 23 au 25 novembre prochains sur des sujets d’anesthésies, de réanimation et de médecine d’urgence, les professionnels du secteur ont fait l’état des lieux de la prise en charge des urgences dans le pays. Une situation rendue difficile par la faiblesse des moyens dont disposent leurs services malgré les nombreuses charges qui pèsent sur la santé des malades en régime interne. Selon toujours ces specialistes, même s’ils n’ont rien à envier à d’autres pays occidentaux du point de vue plateau technique, les services d’urgences au Sénégal et en Afrique fonctionnent à perte. Car aucun patient ne peut assurer à lui seul la totalité de la prise en charge des soins qui lui sont administrés dans les servies d’urgence et de réanimation.
C’est pourquoi ils ont agité au cours de la rencontre la nécessité de mutualiser les ressources qui, disent-ils, est la seule voie incontournable pour solutionner les problèmes de budget que les hôpitaux ne peuvent pas assurer pour l’ensemble de leurs services. D’autant plus que rien que 5 minutes de traitement dans une journée d’hospitalisation les frais dus par le malade peuvent atteindre 500 000 francs Cfa au Sénégal. Et ailleurs dans les pays occidentaux, il est à plus d’un million de Francs Cfa la journée, ont indiqué les urgentistes et professeurs d’université. Suffisant pour eux d’interpeller l’Etat pour qu’il fasse des efforts allant dans le sens de la prise en charge des malades avant de réitérer l’appel en faveur de la mutualisation aujourd’hui comprise comme l’avenir de la médecine sur le continent.
La problématique du fonctionnement de la chaine d’interventions des urgences a été également débattue avec la presse. Le Dr Massamba Diop a dans ce sens interpelé les autorités sur l’urgence de mettre en place une telle chaine médicale au Sénégal ne serait-ce que pour récupérer 50 % des cas d’arrêt cardiaque qui surviennent sur les routes ou suite à d’autres accidents. Un plan de secours qui nécessite la mise en place au Sénégal d’un système d’alerte performant en cas d’urgences, l’implication de tous les citoyens y compris les élèves mais également de disposer d’une équipe médicale d’urgence qui ne fera que suivre le travail déjà entamé sur le terrain. D’autres sujets d’actualité liés notamment à l’ampleur des cas d’infections dont sont victimes les malades dans les services d’urgences et de réanimation, le plateau technique, la formation des urgentistes, la mortalité élevée, entres autres questions ont été passées en revue par les professionnels du secteur sanitaire.
Auparavant, ils sont revenus sur les différents sujets de la conférence et les communications scientifiques prévues à l’occasion de la rencontre qui va servir de cadre d’échanges entre différents experts en vue d’apporter des solutions aux problématiques recensées dans les différents pays francophones participants.
sudonline
C’est pourquoi ils ont agité au cours de la rencontre la nécessité de mutualiser les ressources qui, disent-ils, est la seule voie incontournable pour solutionner les problèmes de budget que les hôpitaux ne peuvent pas assurer pour l’ensemble de leurs services. D’autant plus que rien que 5 minutes de traitement dans une journée d’hospitalisation les frais dus par le malade peuvent atteindre 500 000 francs Cfa au Sénégal. Et ailleurs dans les pays occidentaux, il est à plus d’un million de Francs Cfa la journée, ont indiqué les urgentistes et professeurs d’université. Suffisant pour eux d’interpeller l’Etat pour qu’il fasse des efforts allant dans le sens de la prise en charge des malades avant de réitérer l’appel en faveur de la mutualisation aujourd’hui comprise comme l’avenir de la médecine sur le continent.
La problématique du fonctionnement de la chaine d’interventions des urgences a été également débattue avec la presse. Le Dr Massamba Diop a dans ce sens interpelé les autorités sur l’urgence de mettre en place une telle chaine médicale au Sénégal ne serait-ce que pour récupérer 50 % des cas d’arrêt cardiaque qui surviennent sur les routes ou suite à d’autres accidents. Un plan de secours qui nécessite la mise en place au Sénégal d’un système d’alerte performant en cas d’urgences, l’implication de tous les citoyens y compris les élèves mais également de disposer d’une équipe médicale d’urgence qui ne fera que suivre le travail déjà entamé sur le terrain. D’autres sujets d’actualité liés notamment à l’ampleur des cas d’infections dont sont victimes les malades dans les services d’urgences et de réanimation, le plateau technique, la formation des urgentistes, la mortalité élevée, entres autres questions ont été passées en revue par les professionnels du secteur sanitaire.
Auparavant, ils sont revenus sur les différents sujets de la conférence et les communications scientifiques prévues à l’occasion de la rencontre qui va servir de cadre d’échanges entre différents experts en vue d’apporter des solutions aux problématiques recensées dans les différents pays francophones participants.
sudonline