Contre le chômage, une première promesse de 500 mille emplois, suivie d’une autre d’un million d’emplois ont précédé la dernière en date du Président Sall, de créer 65 mille emplois pour les jeunes. S’il est vrai que des programmes existent pour endiguer le phénomène grandissant du chômage, leur impact reste à être démontré par ceux-là qui ont été désignés pour leur exécution.
Avec un budget de 100 milliards FCfa, le Prodac avait, à sa création, pour mission d’aménager et de mettre en valeur 30.000 hectares de terres, qui permettraient la création de 300.000 emplois pour les jeunes d’ici 2024.
À mi-chemin, le Prodac est-il dans la bonne voie pour atteindre cet objectif. Il y a aussi la création de 2000 groupements d’entrepreneurs agricoles viables, sans parler de la mise en place de programme d’incubation au profit des jeunes, entre autres missions du Prodac.
Est-ce que, conformément à sa raison d’être, la structure a mis en place un système intégré d’information et de suivi des groupes cibles sur le marché du travail et facilité les conditions d’accès à un emploi aux jeunes et groupes cibles, en les appuyant dans l’élaboration et l’exécution des projets ?
Est-ce que le Prodac est en train de faciliter l’accès des jeunes et groupes cibles aux financements des projets et de mener toute action pouvant promouvoir l’emploi des jeunes ?
Ce sont autant d’objectifs sur lesquels le programme doit être évalué. À Matam où un comité régional de développement s’était tenu du temps du gouverneur Baldé, qui est depuis maintenant 3 ans à Tambacounda, le Prodac devait créer 20 mille emplois pour l’exploitation d’un domaine de 7 mille hectares qui ont été délibérés par les communes d’Agnam, d’Odobéré et d’Ogo cinq.
Le coût étant de 8 milliards, ce n’est pas difficile de vérifier si effectivement, les investissements ont été faits et l’argent a servi à cette fin. À côté des 100 milliards FCfa du Prodac, l’Etat du Sénégal a mis à la disposition des jeunes et des femmes depuis mars 2018, un fonds de 30 milliards FCfa destiné à l’entrepreneuriat «rapide» qui est géré par la Délégation générale à l’Entrepreneuriat des Femmes et des Jeunes (Der/FJ) en charge du programme. Sa mission consiste à promouvoir, encourager et accompagner l’entreprenariat des femmes et jeunes du pays.
A été également assignée à la Der, une mission de financement direct et rapide des entrepreneurs, la garantie auprès des institutions financières et bancaires, la promotion d’investissements innovants, etc.
Par rapport à ce qui précède, il est facile de voir si la Délégation est sur le bon chemin ou pas. Est-ce que sa création a servi à réduire le chômage?
Qu’est-ce qu’a fait l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) du budget de 10 milliards FCfa qui lui a été allouée ?
Le Prodac, la Der et l’Anpej captent un total de 140 milliards FCfa, pour relever le défi de l’emploi des jeunes qui sont dans un chômage chronique. Si la question de l’emploi des jeunes a été agitée par tous les candidats qui se sont succédé au Palais de la République, aucun d’entre eux n’a pu, jusque-là, lui trouver une solution. Au contraire, la situation des chômeurs empire et les jeunes sont de plus en plus gagnés par la galère.
Tribune
Avec un budget de 100 milliards FCfa, le Prodac avait, à sa création, pour mission d’aménager et de mettre en valeur 30.000 hectares de terres, qui permettraient la création de 300.000 emplois pour les jeunes d’ici 2024.
À mi-chemin, le Prodac est-il dans la bonne voie pour atteindre cet objectif. Il y a aussi la création de 2000 groupements d’entrepreneurs agricoles viables, sans parler de la mise en place de programme d’incubation au profit des jeunes, entre autres missions du Prodac.
Est-ce que, conformément à sa raison d’être, la structure a mis en place un système intégré d’information et de suivi des groupes cibles sur le marché du travail et facilité les conditions d’accès à un emploi aux jeunes et groupes cibles, en les appuyant dans l’élaboration et l’exécution des projets ?
Est-ce que le Prodac est en train de faciliter l’accès des jeunes et groupes cibles aux financements des projets et de mener toute action pouvant promouvoir l’emploi des jeunes ?
Ce sont autant d’objectifs sur lesquels le programme doit être évalué. À Matam où un comité régional de développement s’était tenu du temps du gouverneur Baldé, qui est depuis maintenant 3 ans à Tambacounda, le Prodac devait créer 20 mille emplois pour l’exploitation d’un domaine de 7 mille hectares qui ont été délibérés par les communes d’Agnam, d’Odobéré et d’Ogo cinq.
Le coût étant de 8 milliards, ce n’est pas difficile de vérifier si effectivement, les investissements ont été faits et l’argent a servi à cette fin. À côté des 100 milliards FCfa du Prodac, l’Etat du Sénégal a mis à la disposition des jeunes et des femmes depuis mars 2018, un fonds de 30 milliards FCfa destiné à l’entrepreneuriat «rapide» qui est géré par la Délégation générale à l’Entrepreneuriat des Femmes et des Jeunes (Der/FJ) en charge du programme. Sa mission consiste à promouvoir, encourager et accompagner l’entreprenariat des femmes et jeunes du pays.
A été également assignée à la Der, une mission de financement direct et rapide des entrepreneurs, la garantie auprès des institutions financières et bancaires, la promotion d’investissements innovants, etc.
Par rapport à ce qui précède, il est facile de voir si la Délégation est sur le bon chemin ou pas. Est-ce que sa création a servi à réduire le chômage?
Qu’est-ce qu’a fait l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) du budget de 10 milliards FCfa qui lui a été allouée ?
Le Prodac, la Der et l’Anpej captent un total de 140 milliards FCfa, pour relever le défi de l’emploi des jeunes qui sont dans un chômage chronique. Si la question de l’emploi des jeunes a été agitée par tous les candidats qui se sont succédé au Palais de la République, aucun d’entre eux n’a pu, jusque-là, lui trouver une solution. Au contraire, la situation des chômeurs empire et les jeunes sont de plus en plus gagnés par la galère.
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