L'année 2011 a été déclarée année sociale par la ville de Dakar qui a lancé, depuis février dernier, un programme de lutte contre la pauvreté des femmes qui représentent 52% de la population. C’est dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, que la mairie a procédé hier à la distribution d’une enveloppe d’un montant de 13 millions de franc Cfa, pour la deuxième phase de son financement en faveur des couches les plus défavorisées. Les chèques ont été remis à 129 femmes porteuses d’activités génératrices de revenus. Il s’agit notamment de jeunes filles diplômées des Centres de promotion et des réinsertions sociales (Cprs), de femmes membres de Groupement d'intérêt économique (Gie), mais aussi de femmes chefs de ménage aux conditions d'éligibilité très favorables. Car pouvant développer des activités génératrices de revenus pour améliorer les conditions de vie de leur famille.
Présidée par Ndèye Fatou Tounkara, adjointe du maire Khalifa Sall, cette cérémonie de remise de chèque a vu la municipalité subventionné ces femmes pour des montants variant entre 50 000 et 500 000 francs Cfa. Les prêts sont remboursables en 6 mois, avec un différé de deux mois, pour un taux d'intérêt de 1%. D'après le Directeur de l'action sanitaire et des services aux personnes (Dassp) de la ville de Dakar, Abdoul Aziz Lo, «contrairement aux banques qui demandent des cautions et des garanties que les femmes n’ont pas, le prêt offert permet l’accès aux crédits directs, sans exigence de garantie». Il rappelle que pour venir en aide à ces populations en situation de difficultés, un programme dénommé Projet d'appui aux familles en situation d'extrême pauvreté (Pafsep est mis en oeuvre depuis 1998,
«Il s'agit concrètement d'un système rotatif de micro crédit en faveur des familles démunies qui veulent développer des activités génératrices de revenus en vue de mieux se prendre en charge», ajoute-t-il en précisant que le crédit est ouvert à toute personne porteuse de projet. Car, note-il, «du fait de leur vulnérabilité et du poids de leurs responsabilités dans les familles, les femmes sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté. Pour vous dire que la féminisation de la pauvreté est une donnée fondamentalement à prendre en compte dans notre pays».
Dans la même foulée, la chargée de l'Action sociale de la ville de Dakar, Mme Ndèye Fatou Tounkara, soulignera que la femme est le maillon faible de la société. Raison pour laquelle, ce programme entre dans le programme de chaîne de solidarité pour que la femme s'active dans la vie et soit indépendante. «Car, quant on parle de pauvreté, c'est la photographie de la femme qu'on voit», explique-t-elle.
Cependant, qui dit crédit pense forcément au remboursement. D’où l’invite faite par Abdoul Aziz Lo aux bénéficiaires du financement afin qu’elles fassent des efforts pour honorer leurs engagements. Il leur rappellera que le premier financement d’un montant de 4 645 000 francs, libéré le 3 février dernier, avait bénéficié à 30 femmes pour des montants allant de 50 000 à 200 000. D'après lui, en 6 mois, ces femmes sont à leur quatrième mensualité de remboursement avec un taux de 99,94%. Il soulignera aussi que la demande est déjà forte.
Adama Aïdara KANTE (Stagiaire)
source Le populaire
Présidée par Ndèye Fatou Tounkara, adjointe du maire Khalifa Sall, cette cérémonie de remise de chèque a vu la municipalité subventionné ces femmes pour des montants variant entre 50 000 et 500 000 francs Cfa. Les prêts sont remboursables en 6 mois, avec un différé de deux mois, pour un taux d'intérêt de 1%. D'après le Directeur de l'action sanitaire et des services aux personnes (Dassp) de la ville de Dakar, Abdoul Aziz Lo, «contrairement aux banques qui demandent des cautions et des garanties que les femmes n’ont pas, le prêt offert permet l’accès aux crédits directs, sans exigence de garantie». Il rappelle que pour venir en aide à ces populations en situation de difficultés, un programme dénommé Projet d'appui aux familles en situation d'extrême pauvreté (Pafsep est mis en oeuvre depuis 1998,
«Il s'agit concrètement d'un système rotatif de micro crédit en faveur des familles démunies qui veulent développer des activités génératrices de revenus en vue de mieux se prendre en charge», ajoute-t-il en précisant que le crédit est ouvert à toute personne porteuse de projet. Car, note-il, «du fait de leur vulnérabilité et du poids de leurs responsabilités dans les familles, les femmes sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté. Pour vous dire que la féminisation de la pauvreté est une donnée fondamentalement à prendre en compte dans notre pays».
Dans la même foulée, la chargée de l'Action sociale de la ville de Dakar, Mme Ndèye Fatou Tounkara, soulignera que la femme est le maillon faible de la société. Raison pour laquelle, ce programme entre dans le programme de chaîne de solidarité pour que la femme s'active dans la vie et soit indépendante. «Car, quant on parle de pauvreté, c'est la photographie de la femme qu'on voit», explique-t-elle.
Cependant, qui dit crédit pense forcément au remboursement. D’où l’invite faite par Abdoul Aziz Lo aux bénéficiaires du financement afin qu’elles fassent des efforts pour honorer leurs engagements. Il leur rappellera que le premier financement d’un montant de 4 645 000 francs, libéré le 3 février dernier, avait bénéficié à 30 femmes pour des montants allant de 50 000 à 200 000. D'après lui, en 6 mois, ces femmes sont à leur quatrième mensualité de remboursement avec un taux de 99,94%. Il soulignera aussi que la demande est déjà forte.
Adama Aïdara KANTE (Stagiaire)
source Le populaire
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