L’UNIS met en garde contre l’euphorie sans raison suscitée par le PSE. Une campagne médiatique réussie n’est pas un succès économique et les financements promis par les bailleurs ne sont pas des financements obtenus. Le gouvernement du Sénégal, jusqu’à ce jour souffre d’un problème de capacité à exécuter ses propres engagements et objectifs financiers dans le respect des contraintes de temps, de budget et de transparence qui sont conditionnels aux décaissement de ces financements. Il est donc le premier obstacle à son propre plan.
Malgré la campagne médiatique retentissante du PSE, l’UNIS émet ses réserves. En effet,
· Le PSE laisse intact le problème du chômage des jeunes. Le PSE a délibérément occulté la question de l’emploi des jeunes qui au mieux, sera un accident de la croissance. Rien de clair n’est proposé pour y répondre.
· Le PSE laisse intact les enjeux du secteur informel et des pme. Or, c’est ce segment de l’économie qui porte la croissance de notre pays et absorbe la plus grande part de l’emploi urbain.
· Le PSE laisse intact le problème de l’agriculture nationale. Les stratégies de l’Etat restent orientées sur l’attraction des investisseurs étrangers à qui seront affectées les terres aménagées, financées par des prêts supportés par les sénégalais. Les agriculteurs resteront embourbés dans les mêmes problèmes.
· Le PSE laisse intact le problème du secteur privé national et ses difficultés face à l’accès au crédit. Or c’est ce segment qui peut transformer l’économie et en redistribuer les fruits aux sénégalais. Le BDNE ou Ex FPE, le FONGIP et le FONSIS restent encore sous financés par rapport à leur rôle dans ce segment.
· Le PSE laisse intact le problème du transfert de technologies dont nous avons besoin pour engager un début d’industrialisation.
· Le PSE laisse intact la problématique de l’adhésion des populations. Après 2 ans, le gouvernement a perdu la crédibilité et la capacité de les mobiliser.
· Le PSE laisse intact le problème du leadership politique dont les choix de convenance ne sont pas dictés par la rationalité économique, comme en témoigne le choix de l’autoroute Dakar Touba pour 400 milliards sans étude.
Il est donc clair que le PSE n’est pas un plan aussi complet qu’on le présente. Il intègre les visions conflictuelles mais ne prend pas en compte l’ensemble des enjeux essentiels à la dynamisation de notre économie. C’est pourquoi après s’être endettés pour construire des infrastructures, les sénégalais risquent de se réveiller avec des conditions de vie inchangées et une croissance déclarée en hausse. Ainsi en était-il du régime précédent.
Amadou Gueye/Président de l’UNIS.
Malgré la campagne médiatique retentissante du PSE, l’UNIS émet ses réserves. En effet,
· Le PSE laisse intact le problème du chômage des jeunes. Le PSE a délibérément occulté la question de l’emploi des jeunes qui au mieux, sera un accident de la croissance. Rien de clair n’est proposé pour y répondre.
· Le PSE laisse intact les enjeux du secteur informel et des pme. Or, c’est ce segment de l’économie qui porte la croissance de notre pays et absorbe la plus grande part de l’emploi urbain.
· Le PSE laisse intact le problème de l’agriculture nationale. Les stratégies de l’Etat restent orientées sur l’attraction des investisseurs étrangers à qui seront affectées les terres aménagées, financées par des prêts supportés par les sénégalais. Les agriculteurs resteront embourbés dans les mêmes problèmes.
· Le PSE laisse intact le problème du secteur privé national et ses difficultés face à l’accès au crédit. Or c’est ce segment qui peut transformer l’économie et en redistribuer les fruits aux sénégalais. Le BDNE ou Ex FPE, le FONGIP et le FONSIS restent encore sous financés par rapport à leur rôle dans ce segment.
· Le PSE laisse intact le problème du transfert de technologies dont nous avons besoin pour engager un début d’industrialisation.
· Le PSE laisse intact la problématique de l’adhésion des populations. Après 2 ans, le gouvernement a perdu la crédibilité et la capacité de les mobiliser.
· Le PSE laisse intact le problème du leadership politique dont les choix de convenance ne sont pas dictés par la rationalité économique, comme en témoigne le choix de l’autoroute Dakar Touba pour 400 milliards sans étude.
Il est donc clair que le PSE n’est pas un plan aussi complet qu’on le présente. Il intègre les visions conflictuelles mais ne prend pas en compte l’ensemble des enjeux essentiels à la dynamisation de notre économie. C’est pourquoi après s’être endettés pour construire des infrastructures, les sénégalais risquent de se réveiller avec des conditions de vie inchangées et une croissance déclarée en hausse. Ainsi en était-il du régime précédent.
Amadou Gueye/Président de l’UNIS.