Zlatan Ibrahimovic est un homme à part. L’attaquant suédois n’est pas la recrue estivale la plus onéreuse du Paris Saint-Germain, mais il est à coup sûr celle qui fait le plus parler. Auteur d’un excellent début de saison et déjà meilleur buteur provisoire de la Ligue 1 (5 buts en 4 matches), l’ancien Rossonero s’est longuement confié à L’Équipe. À commencer sur ses objectifs avec le club de la capitale.
« Aujourd’hui, nous ne sommes pas encore la Juventus, l’Inter Milan ou Barcelone. Mais il y a ici un gros potentiel pour atteindre un jour leur dimension. Il y a de la qualité dans notre équipe. Ce qui manque à Paris, c’est cette habitude de remporter des titres importants. Mes précédents clubs sont des équipes qui gagnent. Le PSG, lui, n’a pas gagné un titre de champion depuis très longtemps (1994). Il faut d’abord commencer par gagner un tel trophée, comme Manchester City vient d’y parvenir cette année. (…) À mes yeux, il ne faut pas forcément se focaliser sur la Ligue des champions. Le plus important, ce qui est capital même, c’est de remporter le Championnat de France. Quand vous asseyez votre domination dans votre propre pays, après vous pouvez penser à l’exporter en Europe. Cette saison, on fera de notre mieux en C1. (…) Attention, attention, je veux gagner la Ligue des champions ! Mais prenons les choses match après match, étape après étape. »
Gagner des titres qui comptent, tel est donc le défi d’Ibrahimovic. Un challenge qui n’impressionne pas ce Suédois habitué aux succès de prestige, même s’il sait très bien que la mission du PSG sera plus que compliquée dans un championnat où la fortune des Rouge-et-Bleu fait des envieux. « Et puis, je constate que tout le monde est très motivé pour battre Paris. Dans les yeux des gens, je ne dis pas des footballeurs, mais des gens autour, je sens comme un désir très fort de faire tomber ce Paris-là, qui suscite tant de commentaires. Les gens ne veulent pas voir Paris tout rafler, ils veulent qu’il échoue. » En attendant de voir si Paris parviendra à décrocher son troisième titre de champion de France, Ibra a ensuite évoqué son cas personnel et de sa sulfureuse réputation de joueur caractériel.
« Les gens parlent de ce qu’ils veulent. Ils me jugent sans même me connaître. Mais ça fait partie du folklore, j’aime ça. Plus ils écrivent de conneries, mieux c’est. Parce que ça me donne plus d’énergie et plus d’adrénaline pour faire encore mieux sur le terrain. Je ne cherche pas à être parfait. Je n’aime pas, d’ailleurs, l’idée de perfection. Pour moi, personne n’est parfait. Celui qui se dit parfait, c’est la plus grosse merde… » Au moins, c’est dit.
Franc, le Scandinave n’a également pas éludé les questions sur son salaire (qu’il soit de 9 M€ ou de 14 M€ nets/an). « Pour avoir de la qualité, il faut mettre le prix, non ? La qualité n’est pas gratuite. Et puis, pourquoi toutes ces critiques ? Après tout, cet argent va générer plus d’impôts pour la France. Donc les politiques devraient plutôt être contents, non ? C’est très étrange, tout ça… Vous savez, l’argent, j’en avais déjà beaucoup gagné avant de venir ici. Je suis venu à Paris pour le défi proposé. Après, c’est vrai, il y a un marché. Vous, en tant que journaliste, vous ne quitterez pas L’Équipe pour aller gagner 500 € de moins dans un autre journal. C’est pareil dans le football. Quand vous partez, c’est pour gagner au moins autant. Thiago Silva, il gagne ici ce qu’il aurait gagné à Milan. C’est donc que c’est le challenge sportif qui l’a attiré. Pour moi, c’est pareil. Je ne cours pas après l’argent. Même si j’arrêtais ma carrière aujourd’hui, je pourrais très bien vivre jusqu’à la fin de mes jours. » Zlatan, un homme à part.
Matthieu Margueritte
« Aujourd’hui, nous ne sommes pas encore la Juventus, l’Inter Milan ou Barcelone. Mais il y a ici un gros potentiel pour atteindre un jour leur dimension. Il y a de la qualité dans notre équipe. Ce qui manque à Paris, c’est cette habitude de remporter des titres importants. Mes précédents clubs sont des équipes qui gagnent. Le PSG, lui, n’a pas gagné un titre de champion depuis très longtemps (1994). Il faut d’abord commencer par gagner un tel trophée, comme Manchester City vient d’y parvenir cette année. (…) À mes yeux, il ne faut pas forcément se focaliser sur la Ligue des champions. Le plus important, ce qui est capital même, c’est de remporter le Championnat de France. Quand vous asseyez votre domination dans votre propre pays, après vous pouvez penser à l’exporter en Europe. Cette saison, on fera de notre mieux en C1. (…) Attention, attention, je veux gagner la Ligue des champions ! Mais prenons les choses match après match, étape après étape. »
Gagner des titres qui comptent, tel est donc le défi d’Ibrahimovic. Un challenge qui n’impressionne pas ce Suédois habitué aux succès de prestige, même s’il sait très bien que la mission du PSG sera plus que compliquée dans un championnat où la fortune des Rouge-et-Bleu fait des envieux. « Et puis, je constate que tout le monde est très motivé pour battre Paris. Dans les yeux des gens, je ne dis pas des footballeurs, mais des gens autour, je sens comme un désir très fort de faire tomber ce Paris-là, qui suscite tant de commentaires. Les gens ne veulent pas voir Paris tout rafler, ils veulent qu’il échoue. » En attendant de voir si Paris parviendra à décrocher son troisième titre de champion de France, Ibra a ensuite évoqué son cas personnel et de sa sulfureuse réputation de joueur caractériel.
« Les gens parlent de ce qu’ils veulent. Ils me jugent sans même me connaître. Mais ça fait partie du folklore, j’aime ça. Plus ils écrivent de conneries, mieux c’est. Parce que ça me donne plus d’énergie et plus d’adrénaline pour faire encore mieux sur le terrain. Je ne cherche pas à être parfait. Je n’aime pas, d’ailleurs, l’idée de perfection. Pour moi, personne n’est parfait. Celui qui se dit parfait, c’est la plus grosse merde… » Au moins, c’est dit.
Franc, le Scandinave n’a également pas éludé les questions sur son salaire (qu’il soit de 9 M€ ou de 14 M€ nets/an). « Pour avoir de la qualité, il faut mettre le prix, non ? La qualité n’est pas gratuite. Et puis, pourquoi toutes ces critiques ? Après tout, cet argent va générer plus d’impôts pour la France. Donc les politiques devraient plutôt être contents, non ? C’est très étrange, tout ça… Vous savez, l’argent, j’en avais déjà beaucoup gagné avant de venir ici. Je suis venu à Paris pour le défi proposé. Après, c’est vrai, il y a un marché. Vous, en tant que journaliste, vous ne quitterez pas L’Équipe pour aller gagner 500 € de moins dans un autre journal. C’est pareil dans le football. Quand vous partez, c’est pour gagner au moins autant. Thiago Silva, il gagne ici ce qu’il aurait gagné à Milan. C’est donc que c’est le challenge sportif qui l’a attiré. Pour moi, c’est pareil. Je ne cours pas après l’argent. Même si j’arrêtais ma carrière aujourd’hui, je pourrais très bien vivre jusqu’à la fin de mes jours. » Zlatan, un homme à part.
Matthieu Margueritte