Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les scientifiques s’affrontent concernant une possible saisonnalité du virus. Une nouvelle étude vient conforter cette théorie, assurant que l’épidémie du nouveau coronavirus pourrait bien disparaître avec l’installation des beaux jours et revenir avec l’automne.
“Il y avait déjà eu des analyses plus restreintes montrant que le SARS-CoV-2 est sensible à la latitude, à l’humidité ou à la température, mais nous le montrons dans une perspective mondiale”, souligne le Dr. Mohammad Sajadi, de l’Université de Virginie, l’auteur principal de cette étude publiée dans la revue JAMA Network Open et relayée par La Presse.
Pour arriver à ces résultats, les scientifiques de l’Université du Maryland (États-Unis) ont analysé la sévérité de la Covid-19 dans 50 villes du monde entier jusqu’au 10 mars. Ils ont constaté que dans huit villes, la pandémie avait été très virulente. Ces villes, comprises entre 30 et 50 degrés de latitude, avaient des températures qui allaient de 0 à 10 degrés Celsius et un taux d’humidité d’environ 5 %.
Au même moment, l’épidémie était moins importante dans les villes aux températures plus élevées et à l’humidité plus importante. Une comparaison qui permet aux chercheurs d’affirmer que le virus serait donc bien saisonnier.
Ainsi, il toucherait les villes à des moments différents en fonction de leur climat. Le Dr. Sajadi estime que cette saisonnalité s’est manifestée aux États-Unis : “ Mais en général, si on compare aux États du Nord, la courbe des nouveaux cas était moins prononcée dans le Sud.”
Surveiller les autres pays
Selon le Dr. Sajadi, dans les années à venir, le coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, pourrait causer plusieurs vagues par année dans les régions tropicales et frapper l’hémisphère sud entre juin et septembre. Et d’ajouter ensuite qu’il serait possible qu’avec des efforts intensifs de santé publique, le coronavirus ne soit pas capable de survivre durant l’été dans les tropiques et l’hémisphère sud, et qu’il disparaisse, comme ça a été le cas pour le SARS-CoV en 2002.
Mais le nombre grandissant de cas dans le monde rend cette possibilité de plus en plus improbable. Ainsi, une surveillance en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Afrique du Sud, en Argentine et au Chili entre juin et septembre, pourrait permettre d’anticiper des vagues futures dans l’hémisphère nord.
Source Internet
“Il y avait déjà eu des analyses plus restreintes montrant que le SARS-CoV-2 est sensible à la latitude, à l’humidité ou à la température, mais nous le montrons dans une perspective mondiale”, souligne le Dr. Mohammad Sajadi, de l’Université de Virginie, l’auteur principal de cette étude publiée dans la revue JAMA Network Open et relayée par La Presse.
Pour arriver à ces résultats, les scientifiques de l’Université du Maryland (États-Unis) ont analysé la sévérité de la Covid-19 dans 50 villes du monde entier jusqu’au 10 mars. Ils ont constaté que dans huit villes, la pandémie avait été très virulente. Ces villes, comprises entre 30 et 50 degrés de latitude, avaient des températures qui allaient de 0 à 10 degrés Celsius et un taux d’humidité d’environ 5 %.
Au même moment, l’épidémie était moins importante dans les villes aux températures plus élevées et à l’humidité plus importante. Une comparaison qui permet aux chercheurs d’affirmer que le virus serait donc bien saisonnier.
Ainsi, il toucherait les villes à des moments différents en fonction de leur climat. Le Dr. Sajadi estime que cette saisonnalité s’est manifestée aux États-Unis : “ Mais en général, si on compare aux États du Nord, la courbe des nouveaux cas était moins prononcée dans le Sud.”
Surveiller les autres pays
Selon le Dr. Sajadi, dans les années à venir, le coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, pourrait causer plusieurs vagues par année dans les régions tropicales et frapper l’hémisphère sud entre juin et septembre. Et d’ajouter ensuite qu’il serait possible qu’avec des efforts intensifs de santé publique, le coronavirus ne soit pas capable de survivre durant l’été dans les tropiques et l’hémisphère sud, et qu’il disparaisse, comme ça a été le cas pour le SARS-CoV en 2002.
Mais le nombre grandissant de cas dans le monde rend cette possibilité de plus en plus improbable. Ainsi, une surveillance en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Afrique du Sud, en Argentine et au Chili entre juin et septembre, pourrait permettre d’anticiper des vagues futures dans l’hémisphère nord.
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