C’est au cours de mes pérégrinations dans les rues de Paris que le hasard me conduit au siège de Jeune Afrique et là s’enchaîne une conversation à bâtons rompus avec le maître des lieux qui se reconnaîtra, rire sous cape, que ce titre tiré dans le clair-obscur m’est venu. Chapeau au caïlcédrat séculaire de la maison de JA et gardien du temple de Thémis, cénacle où a toujours jailli la lumière du savoir. En effet un de nos confrères journalistes y est passé et a blanchi sous le harnais qui de nos jours délaisse la plume pour se foutre dans la marre aux crocodiles, la politique. Mais bon clin d’œil à l’artiste !
Cette discussion teintée de fruits d’intellect m’a abreuvé de ce beau titre et l’ai terminée avec un goût d’inachevé et en travers de la gorge. J’en remettrai une couche salée la prochaine fois que le vent me ramènera jusque sur les bords de la Seine. En un temps d’une floraison, le Sénégal, ce fameux Etat désigné comme un modèle démocratique dans une Afrique en pleine ébullition voire un océan de chaos était au bord de l’explosion.
Poudrière, il n’y en aura pas, rassure Papa président au retour de son périple qui l’a valsé de chez Obama au pays de Hollande. Papa Macky dans la galaxie et au diapason ! Superstar! Claquent quelques langues chauffées à blanc comme sous l’effet d’une sauce très pimentée. En effet, Macky est allé répondre à l’invitation du maître et de là il a reçu recommandations et conseils. Chez Obama, le fouet était au rendez-vous. Voyage au bout de la nuit américaine teinté d’une mince lueur d’espoir. Obama l’africain, lol ! Il veut se rattraper d’ici la fin de son mandat et ne veut pas avoir des regrets après son magistère. Mais un vrai bal de nègres ! JA magazine me laisse très perplexe dans ce numéro d’un des baobabs de la maison, en l’occurrence F. Soudan avec son numéro, Clic-clac, merci Barack ! Une vraie gifle à l’encontre de nos pauvres représentants.
A cette occasion, Papa Macky était beau dans ses costumes et dans ses boubous africains et que dire de son ombre qui le suit partout, l’omniprésente Son Excellence MFS bardée de ses fameuses initiales dorées. Allez au suivant et Papa président s’est fait mitrailler de beaux clichés avec un sourire fendu jusqu’aux lèvres. Après le bal masqué, ce fut la France où Macky débarqua pour les besoins de la fameuse cérémonie du débarquement de Provence. Cerise sur le gâteau, les présidents de la né-graille coloniale française étaient tous au garde à vous sur le fameux porte-avions nommé Charles de Gaulle. Eh oui de Gaulle, il nous a bercés de ses belles paroles mielleuses et remplies de fiel qui ont tué l’Afrique à petit feu.
Père de la FrançAfrique avec son fameux acolyte, feu F.Houphouët Boigny qui a toujours défendu bec et ongles les intérêts de la France, la mère patrie et terre des, « nous sommes tous des gaulois. » Paternaliste et douce France ! La France n’a pas d’amis mais que des intérêts, dixit Papa de Gaulle. Donc allons voir ailleurs ! Dans tout ce méli-mélo dramatique, Macky Sall nous a vraiment manqués, nous pouvons le témoigner. J’en pourrais être un ardent thuriféraire de ce manque d’affection paternaliste. Même pas quelqu’un pour amuser la galerie. Complètement disparu de la circulation. Il pouvait nous laisser Magnik Gnakhoum Ndiaye qui pourrait chauffer à blanc le décor du palais. Une terrible tragédie à laquelle nous sommes abonnés.
Comme au théâtre, place au ministre de l’Education Nationale, Mary Teuw Niane, qui a fait du temple du savoir révolu un véritable champ de ruines voire de guerre. L’université sénégalaise est morte depuis longtemps de sa belle mort. Il suffit d’écouter les étudiants témoins qui blablataient devant les caméras de télévision. Mais non dis donc, c’est quoi ça ! Saperlipopette ! Du français déchiqueté, ils rivalisaient de zèle et à qui mieux mieux. Je commence à comprendre la raison du blocus des bourses, le nœud gordien des revendications. Résultat, un mort sur la conscience du peuple et sur celle des minsitrons de Papa Macky. Paix à l’âme de l’étudiant et à tous ceux qui sont tombés sur le champ du savoir ! Des têtes vont tomber, se dit-on.
A l’heure où je couche ma plume sur le papyrus, que nenni. Papa gesticule et menace. Une impression qu’on lui prépare un coup fourré. Devant les caméras, il reprécise sa pensée disant qu’il est le seul maître à bord et que le Sénégal n’est pas une pétaudière. Eh oui, le Sénégal est pétaudière et poudrière et ne manquent que les combustibles et une boite d’allumettes pour tout faire péter. L’ébullition sociale est à son paroxysme. Deux apprentis pyromanes, oups deux pyromanes aguerris, l’ancien président Abdoulaye Wade et son acolyte Idrissa Seck s’activent pour essayer de mettre le feu à la baraque. Le ‘’weur nombo’’ est activé et est en route. Quelques rats du bateau à vau-l’eau munis de leur brûlot se jettent dans l’eau pour échapper au déluge. N’oublions pas que Macky a été à bonne école de la roublardise.
Allez demander cela à son ex mentor, Abdoulaye Wade ! Qui sera roulé dans la farine de manioc, attendons de voir dans le clair-obscur ! 2015/2016 nous édifiera dans cette acmé politique théâtrale. Et comme le dit si bien mon confrère ivoirien, « Papa président nous a manqués dé ! » Je renchéris que Macky Sall nous a bel et bien manqués pendant deux semaines.
POUYE Ibra
Cette discussion teintée de fruits d’intellect m’a abreuvé de ce beau titre et l’ai terminée avec un goût d’inachevé et en travers de la gorge. J’en remettrai une couche salée la prochaine fois que le vent me ramènera jusque sur les bords de la Seine. En un temps d’une floraison, le Sénégal, ce fameux Etat désigné comme un modèle démocratique dans une Afrique en pleine ébullition voire un océan de chaos était au bord de l’explosion.
Poudrière, il n’y en aura pas, rassure Papa président au retour de son périple qui l’a valsé de chez Obama au pays de Hollande. Papa Macky dans la galaxie et au diapason ! Superstar! Claquent quelques langues chauffées à blanc comme sous l’effet d’une sauce très pimentée. En effet, Macky est allé répondre à l’invitation du maître et de là il a reçu recommandations et conseils. Chez Obama, le fouet était au rendez-vous. Voyage au bout de la nuit américaine teinté d’une mince lueur d’espoir. Obama l’africain, lol ! Il veut se rattraper d’ici la fin de son mandat et ne veut pas avoir des regrets après son magistère. Mais un vrai bal de nègres ! JA magazine me laisse très perplexe dans ce numéro d’un des baobabs de la maison, en l’occurrence F. Soudan avec son numéro, Clic-clac, merci Barack ! Une vraie gifle à l’encontre de nos pauvres représentants.
A cette occasion, Papa Macky était beau dans ses costumes et dans ses boubous africains et que dire de son ombre qui le suit partout, l’omniprésente Son Excellence MFS bardée de ses fameuses initiales dorées. Allez au suivant et Papa président s’est fait mitrailler de beaux clichés avec un sourire fendu jusqu’aux lèvres. Après le bal masqué, ce fut la France où Macky débarqua pour les besoins de la fameuse cérémonie du débarquement de Provence. Cerise sur le gâteau, les présidents de la né-graille coloniale française étaient tous au garde à vous sur le fameux porte-avions nommé Charles de Gaulle. Eh oui de Gaulle, il nous a bercés de ses belles paroles mielleuses et remplies de fiel qui ont tué l’Afrique à petit feu.
Père de la FrançAfrique avec son fameux acolyte, feu F.Houphouët Boigny qui a toujours défendu bec et ongles les intérêts de la France, la mère patrie et terre des, « nous sommes tous des gaulois. » Paternaliste et douce France ! La France n’a pas d’amis mais que des intérêts, dixit Papa de Gaulle. Donc allons voir ailleurs ! Dans tout ce méli-mélo dramatique, Macky Sall nous a vraiment manqués, nous pouvons le témoigner. J’en pourrais être un ardent thuriféraire de ce manque d’affection paternaliste. Même pas quelqu’un pour amuser la galerie. Complètement disparu de la circulation. Il pouvait nous laisser Magnik Gnakhoum Ndiaye qui pourrait chauffer à blanc le décor du palais. Une terrible tragédie à laquelle nous sommes abonnés.
Comme au théâtre, place au ministre de l’Education Nationale, Mary Teuw Niane, qui a fait du temple du savoir révolu un véritable champ de ruines voire de guerre. L’université sénégalaise est morte depuis longtemps de sa belle mort. Il suffit d’écouter les étudiants témoins qui blablataient devant les caméras de télévision. Mais non dis donc, c’est quoi ça ! Saperlipopette ! Du français déchiqueté, ils rivalisaient de zèle et à qui mieux mieux. Je commence à comprendre la raison du blocus des bourses, le nœud gordien des revendications. Résultat, un mort sur la conscience du peuple et sur celle des minsitrons de Papa Macky. Paix à l’âme de l’étudiant et à tous ceux qui sont tombés sur le champ du savoir ! Des têtes vont tomber, se dit-on.
A l’heure où je couche ma plume sur le papyrus, que nenni. Papa gesticule et menace. Une impression qu’on lui prépare un coup fourré. Devant les caméras, il reprécise sa pensée disant qu’il est le seul maître à bord et que le Sénégal n’est pas une pétaudière. Eh oui, le Sénégal est pétaudière et poudrière et ne manquent que les combustibles et une boite d’allumettes pour tout faire péter. L’ébullition sociale est à son paroxysme. Deux apprentis pyromanes, oups deux pyromanes aguerris, l’ancien président Abdoulaye Wade et son acolyte Idrissa Seck s’activent pour essayer de mettre le feu à la baraque. Le ‘’weur nombo’’ est activé et est en route. Quelques rats du bateau à vau-l’eau munis de leur brûlot se jettent dans l’eau pour échapper au déluge. N’oublions pas que Macky a été à bonne école de la roublardise.
Allez demander cela à son ex mentor, Abdoulaye Wade ! Qui sera roulé dans la farine de manioc, attendons de voir dans le clair-obscur ! 2015/2016 nous édifiera dans cette acmé politique théâtrale. Et comme le dit si bien mon confrère ivoirien, « Papa président nous a manqués dé ! » Je renchéris que Macky Sall nous a bel et bien manqués pendant deux semaines.
POUYE Ibra