« Plus d’un mois on n’a pas fait cours à cause du mouvement de grève qu’observent nos professeurs » déclare un élève du lycée Malick Sy de Thiès visible inquiet de cette situation à l’issue de l’assemblée nationale tenue ce matin dans l’enceinte dudit établissement. « Nous voulons étudier » grognent-ils à la fin de l’assemblée générale.
Ils disent ne pas comprendre l’attitude de leurs professeurs qui paralysent le système éducatif public du fait des débrayages et des grèves pour aller enseigner tranquillement dans les établissements privés. « Cela, avertissent-ils, nous ne pouvons pas l’accepter ».
Pour se faire mieux entendre les élèves du Lycée Malick Sy improvisent un mouvement d’humeur. C’est ainsi qu’ils sont partis déloger les élèves des autres établissements privés et publics. Non contents de perturber le déroulement des enseignements de ces écoles, ils se sont livrés à leur jeu favori : brûler des pneus et bloquer la circulation, avant de faire un face à face avec les forces de l’ordre qui tenaient à les disperser. Et par moment, ils menacent même d’aller mettre du feu au bureau communal et l’Inspection d’Académie de Thiès.
Par ailleurs, ils donnent deux jours de délai au gouvernement à trouver une solution à cette situation sinon ils n’écartent pas d’aller en grève de faim. « Nous sommes fatigués de cette situation, nous voulons retourner en classe maintenant. Nous donnons un délai de deux jours au gouvernement à mettre fin à cette situation sinon nous n’écartons aucune forme de lutte maintenant, même une grève de la faim », menacent-ils.
… Thiaroye : le face-à-face entre élèves et forces de l’ordre dure plusieurs heures
Les élèves du lycée de Thiaroye ont la même préoccupation : la peur de terminer l’année scolaire sans faire le 1/5ème du quantum horaire à cause des débrayages et des grèves des professeurs membres du Cusems. Comme leurs camarades de Thiès, ils ont occupé la rue ce matin, parès leur assemblée générale extraordinaire, pour manifester leur mécontentement par rapport à cette situation. C’est ainsi qu’ils ont barré la route nationale.
Et pendant plusieurs heures ils ont fait face aux policiers qui semblent incapables de dissuader les élèves en furie. Finalement, ces sont les éléments de la Légion de la Gendarmerie d’intervention (Lgi) de Mbao qui sont venus en renfort pour disperser les élèves du lycée de Thiaroye.
Ces derniers tiennent comme seul responsable de cette situation, le ministre du Préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, Kalidou Diallo qui ne semble pas décrypter les messages des élèves puisqu’il continue de minimiser la grève des professeurs du Cusems en déclarant qu’elle n’a pas trop d’impact sur le déroulement normal des enseignements dans le moyen secondaire et brandir la sanction de ponction sur les salaires des grévistes conformément à la loi.
Ferloo.com
Ils disent ne pas comprendre l’attitude de leurs professeurs qui paralysent le système éducatif public du fait des débrayages et des grèves pour aller enseigner tranquillement dans les établissements privés. « Cela, avertissent-ils, nous ne pouvons pas l’accepter ».
Pour se faire mieux entendre les élèves du Lycée Malick Sy improvisent un mouvement d’humeur. C’est ainsi qu’ils sont partis déloger les élèves des autres établissements privés et publics. Non contents de perturber le déroulement des enseignements de ces écoles, ils se sont livrés à leur jeu favori : brûler des pneus et bloquer la circulation, avant de faire un face à face avec les forces de l’ordre qui tenaient à les disperser. Et par moment, ils menacent même d’aller mettre du feu au bureau communal et l’Inspection d’Académie de Thiès.
Par ailleurs, ils donnent deux jours de délai au gouvernement à trouver une solution à cette situation sinon ils n’écartent pas d’aller en grève de faim. « Nous sommes fatigués de cette situation, nous voulons retourner en classe maintenant. Nous donnons un délai de deux jours au gouvernement à mettre fin à cette situation sinon nous n’écartons aucune forme de lutte maintenant, même une grève de la faim », menacent-ils.
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Les élèves du lycée de Thiaroye ont la même préoccupation : la peur de terminer l’année scolaire sans faire le 1/5ème du quantum horaire à cause des débrayages et des grèves des professeurs membres du Cusems. Comme leurs camarades de Thiès, ils ont occupé la rue ce matin, parès leur assemblée générale extraordinaire, pour manifester leur mécontentement par rapport à cette situation. C’est ainsi qu’ils ont barré la route nationale.
Et pendant plusieurs heures ils ont fait face aux policiers qui semblent incapables de dissuader les élèves en furie. Finalement, ces sont les éléments de la Légion de la Gendarmerie d’intervention (Lgi) de Mbao qui sont venus en renfort pour disperser les élèves du lycée de Thiaroye.
Ces derniers tiennent comme seul responsable de cette situation, le ministre du Préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, Kalidou Diallo qui ne semble pas décrypter les messages des élèves puisqu’il continue de minimiser la grève des professeurs du Cusems en déclarant qu’elle n’a pas trop d’impact sur le déroulement normal des enseignements dans le moyen secondaire et brandir la sanction de ponction sur les salaires des grévistes conformément à la loi.
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