Rentré chez lui, au Brésil, Juninho savoure ses derniers instants de joueur de football. Un retour au pays que l’international auriverde savoure, même s’il évoque pour la première fois la thèse d’un départ trop anticipé de l’Olympique Lyonnais. « Je pense que je suis parti trop tôt. Je n’éprouve pas de regrets. Mais j’ai le sentiment que je pouvais aider. Cela ne s’est pas passé comme ça, c’est le foot. Après, j’ai fait un choix de vie », a-t-il déclaré dans un long entretien accordé à France Football.
À 37 ans, le Brésilien pense toutefois déjà à sa reconversion. Une reconversion que l’ancien nº 8 emblématique de l’OL envisage dans le milieu du ballon rond… Et peut-être en France. « Revenir en France, j’aimerais bien. » À l’OL ? « Pourquoi pas ! Je suis ouvert à tout. Maintenant, il faut que je sois capable d’assumer ce rôle. Je ne veux pas de cadeau, je ne veux pas qu’on me le propose parce que j’ai été un bon joueur. »
En attendant de voir si « Juni » concrétisera un come-back en Ligue 1 si souvent évoqué, l’ancienne gloire lyonnaise est revenue sur quelques sujets chauds de notre championnat. À commencer par la montée en puissance du richissime Paris Saint-Germain. « Attention, ce sera très dur pour Paris, même s’ils ont de l’argent pour recruter. Ce n’est pas tout d’être riche, même si ça aide pour lutter avec le Real, le Barça ou les autres grands clubs européens. Il faut savoir recruter, ne pas se tromper. Les noms ne suffisent pas. Il faut du temps pour bâtir une équipe et il est indispensable de bien cerner les profils. »
Sceptique quant à la domination annoncée des Rouge-et-Bleu, Juninho affiche également ses doutes sur le cas Yoann Gourcuff. « Gourcuff, je l’ai seulement connu en tant qu’adversaire. Il a de la qualité, mais je trouve qu’il a été surévalué. Il a été très vite, trop vite comparé à Zidane quand il jouait à Bordeaux. Mais Zidane fait partie des joueurs incomparables. (…) Son problème à Lyon est qu’on n’a pas trouvé le poste où il sera performant. Est-ce un joueur de couloir, un huit, un dix, derrière l’attaquant ? Pour moi, comme il n’est pas très rapide et qu’il ne voit pas le jeu trop vite, car il garde trop le ballon et ne joue pas à une touche, je le placerais à gauche, comme à Milan, comme Ronaldinho au Barça, en lui laissant de la liberté. » Les Gones suivront-ils les conseils de leur ancien capitaine ?
Les coups francs de Juninho avec Vasco par evidenceprod
Matthieu Margueritte
À 37 ans, le Brésilien pense toutefois déjà à sa reconversion. Une reconversion que l’ancien nº 8 emblématique de l’OL envisage dans le milieu du ballon rond… Et peut-être en France. « Revenir en France, j’aimerais bien. » À l’OL ? « Pourquoi pas ! Je suis ouvert à tout. Maintenant, il faut que je sois capable d’assumer ce rôle. Je ne veux pas de cadeau, je ne veux pas qu’on me le propose parce que j’ai été un bon joueur. »
En attendant de voir si « Juni » concrétisera un come-back en Ligue 1 si souvent évoqué, l’ancienne gloire lyonnaise est revenue sur quelques sujets chauds de notre championnat. À commencer par la montée en puissance du richissime Paris Saint-Germain. « Attention, ce sera très dur pour Paris, même s’ils ont de l’argent pour recruter. Ce n’est pas tout d’être riche, même si ça aide pour lutter avec le Real, le Barça ou les autres grands clubs européens. Il faut savoir recruter, ne pas se tromper. Les noms ne suffisent pas. Il faut du temps pour bâtir une équipe et il est indispensable de bien cerner les profils. »
Sceptique quant à la domination annoncée des Rouge-et-Bleu, Juninho affiche également ses doutes sur le cas Yoann Gourcuff. « Gourcuff, je l’ai seulement connu en tant qu’adversaire. Il a de la qualité, mais je trouve qu’il a été surévalué. Il a été très vite, trop vite comparé à Zidane quand il jouait à Bordeaux. Mais Zidane fait partie des joueurs incomparables. (…) Son problème à Lyon est qu’on n’a pas trouvé le poste où il sera performant. Est-ce un joueur de couloir, un huit, un dix, derrière l’attaquant ? Pour moi, comme il n’est pas très rapide et qu’il ne voit pas le jeu trop vite, car il garde trop le ballon et ne joue pas à une touche, je le placerais à gauche, comme à Milan, comme Ronaldinho au Barça, en lui laissant de la liberté. » Les Gones suivront-ils les conseils de leur ancien capitaine ?
Les coups francs de Juninho avec Vasco par evidenceprod
Matthieu Margueritte