DES SYMBOLIQUES CONTRADICTOIRES
Dans l’Antiquité égyptienne, le collier pouvait tout autant indiquer le pouvoir en raison de sa forme circulaire, évocation du disque solaire, ou bien la soumission et la contrainte lorsque enserrait le cou des esclaves. Quant au pectoral égyptien, il était originellement apposé sur une zone au-dessus du cœur et des poumons, considérée comme le siège du souffle de la vie. D’ailleurs, à l’image des amulettes qu’on suspend à son cou dans certaines cultures afin de se protéger, cet objet a souvent eu une fonction spirituelle et votive.
C’est notamment le cas du torque, collier issu de l’art scythe porté jadis par les valeureux guerriers celtes (durant l’Age de Fer), puis par les soldats émérites romains (sous la République), à la fois un attribut divin – dieux et déesses de la mythologie celte sont représentés portant un torque – et un objet funéraire supposé accompagner le défunt dans l’au-delà.
Dans un tout autre registre, la fraise, signe distinctif des hommes et des femmes de haut rang (noblesse et bourgeoisie) en Europe durant les guerres de religion, aurait surtout été inventée pour dissimuler le collier de Vénus, ces honteuses marques liées aux maladies vénériennes. Cette mode servait donc, non pas à enjoliver l’allure de ces messieurs et dames mais surtout à leur épargner une honteuse disgrâce.
Toutefois, quelle qu’ait été sa fonction ici ou là, hier ou aujourd’hui, le collier a toujours marqué une appartenance communautaire, sociale, religieuse ou autre.
UN ORNEMENT IDENTITAIRE
Femme de la tribu Arbore d’Ethiopie
Arbore d’Ethiopie, Orissas d’Inde… Dans nombre de sociétés traditionnelles contemporaines, les bijoux de cou constituent encore un élément fondamental de l’identité et du statut social.
source: iamdivas
Dans l’Antiquité égyptienne, le collier pouvait tout autant indiquer le pouvoir en raison de sa forme circulaire, évocation du disque solaire, ou bien la soumission et la contrainte lorsque enserrait le cou des esclaves. Quant au pectoral égyptien, il était originellement apposé sur une zone au-dessus du cœur et des poumons, considérée comme le siège du souffle de la vie. D’ailleurs, à l’image des amulettes qu’on suspend à son cou dans certaines cultures afin de se protéger, cet objet a souvent eu une fonction spirituelle et votive.
C’est notamment le cas du torque, collier issu de l’art scythe porté jadis par les valeureux guerriers celtes (durant l’Age de Fer), puis par les soldats émérites romains (sous la République), à la fois un attribut divin – dieux et déesses de la mythologie celte sont représentés portant un torque – et un objet funéraire supposé accompagner le défunt dans l’au-delà.
Dans un tout autre registre, la fraise, signe distinctif des hommes et des femmes de haut rang (noblesse et bourgeoisie) en Europe durant les guerres de religion, aurait surtout été inventée pour dissimuler le collier de Vénus, ces honteuses marques liées aux maladies vénériennes. Cette mode servait donc, non pas à enjoliver l’allure de ces messieurs et dames mais surtout à leur épargner une honteuse disgrâce.
Toutefois, quelle qu’ait été sa fonction ici ou là, hier ou aujourd’hui, le collier a toujours marqué une appartenance communautaire, sociale, religieuse ou autre.
UN ORNEMENT IDENTITAIRE
Femme de la tribu Arbore d’Ethiopie
Arbore d’Ethiopie, Orissas d’Inde… Dans nombre de sociétés traditionnelles contemporaines, les bijoux de cou constituent encore un élément fondamental de l’identité et du statut social.
source: iamdivas