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Pastef hausse le ton sur la «violation du secret médical» d’Ousmane Sonko

Quelques heures après la sortie du Procureur général, le Bureau politique du Pastef-Les Patriotes s’est appesanti sur la « violation du secret médical du Président Ousmane Sonko".


Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Mars 2023 à 02:21 | | 2 commentaire(s)|

« Le Bureau politique de PASTEF-LES PATRIOTES, a suivi avec une grande tristesse, le point de presse du Procureur général. Foulant royalement au pied le secret médical, donc la loi qu’il dit avoir le sacerdoce de faire respecter, le procureur ne s’est pas gêné d’exposer, en pleine rue, le dossier médical du Président Ousmane Sonko, citoyen sénégalais, libre, honnête, respecté et porteur d’espoir pour des millions de nos compatriotes. Sur la question de la tentative d’empoisonnement, le Procureur général s’est empressé de désigner une victime expiatoire pour ainsi dédouaner les potentiels coupables et leurs commanditaires», déclare le Parti de Ousmane Sonko.

« À l’inverse, le Procureur général s’est volontairement abstenu de relever la séquestration arbitraire systématique et les violences dont fait l’objet le président Ousmane Sonko, chaque fois qu’il décide de répondre à la justice. Le procureur a aussi volontairement omis de se prononcer sur la mise en danger de la vie du président Ousmane Sonko, suite à l’interdiction qui lui a été faite, sans aucun motif légal, de se rendre dans une clinique pour recevoir des soins », ajoute le Pastef.

« Le procureur a également fait avec allégresse, le blackout sur les nombreux appels à brûler la maison du leader de Pastef et ses occupants. Ici encore, aucune auto-saisine du Procureur, qui a pourtant écroué le frère Madiaw Diop de la JPS Tivaouane pour moins que ça !», a-t-il ajouté dans le communiqué.

« Voilà la parodie de justice au Sénégal, livrée par quelques magistrats couchés à plat ventre sous la dictée d’un exécutif incompétent, qu’ils croient pouvoir aider à se maintenir illégalement contre la volonté populaire, bref une justice pyromane ! », lit-on dans une note rendue publique par Pastef.

Ousmane Wade