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Patrimoine bâti de l’Etat : Le « tong-tong du siècle »

A la suite de la sortie fracassante de la coalition présidentielle, Macky2012, contre la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), accusé d’avoir sept logements de fonction, Libération a tenté d’y voir plus clair sur la gestion du patrimoine bâti de l’Etat. Au finish, il n’est pas exagéré de parler de « tong-tong » au regard des nombreux errements mis à jour par nos confrères. Une chose est sûre : le nouveau Directeur du Patrimoine bâti a du pain sur la planche.


Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Novembre 2013 à 10:47 | | 5 commentaire(s)|

Patrimoine bâti de l’Etat : Le « tong-tong du siècle »
D'après nos confrères, il existe bel et bien un cas Aminata Tall. Cependant, le dénonciateur de la présidente du Cese pouvait ajouter à son réquisitoire le nom de son leader, Ibrahima Sall, Directeur général de la société immobilière du Cap Vert (Sicap) : il continue d’occuper illégalement, le logement qu’il lui avait été attribué alors qu’il était ministre de l’Education.

Pour en revenir à Aminata Tall, bien avant l'accession de Macky Sall à la magistrature suprême, elle avait déjà bénéficié d’un cadeau de Me Wade qu’elle vilipende aujourd’hui : son logement de fonction sis à Fann Résidence lui a été cédé par bail à vil prix. Elle n’est pas la seule à avoir eu ce privilège qui s’étend à Madame Crespin, la gouvernante du Palais ou à l’ancien ministre de la Pêche, Khoureychi Thiam. Nommée secrétaire général de la Présidence de la République, Aminata Tall s’est vu attribuer une coquette villa de fonction derrière l’Assemblée nationale vers l’immeuble Galiénée. Elle n’y mettra jamais les pieds et, pour cause : la présidente du Cese voulait que des travaux supplémentaires soient faits sur le site.

Les semaines passent et Abdoulaye Daouda Diallo est nommée ministre de l’Intérieur. Selon le journal, l’ancien ministre du Budget avait son logement de fonction aux Almadies. Pour des raisons stratégiques, il a été décidé de loger Abdoulaye Daouda Diallo au Centre ville d’autant plus que la sensibilité du ministère fait qu’à chaque moment, il pourrait être appelé à revenir dans son bureau. C’est ainsi que le patrimoine bâti a tenté de prendre la villa attribuée à Aminata Tall et qu’elle n’a jamais occupée. La présidente du Cese fera montre de résistance avant que son successeur au Secrétariat général de la présidence Maxim Ndiaye ne monte au créneau. Rien n’y fit et finalement le ministre de l’Intérieur devra occuper la villa libérée par Me Alioune Badara Cissé à Fann Résidence.

Mais le cas le plus insolite, selon Libération, concerne Mame Fatim Guèye, la fille d’Aminata Tall, nommée représentante du Sénégal à l’Unesco. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, les services du Patrimoine bâti ont été mobilisés un weekend pour lui trouver dans les meilleurs délais un « bon » logement. Elle jettera son dévolu sur l’immeuble Yoro Bass. Les appartements étant trop «petits » pour elle, il fût décidé de lui attribuer deux appartements qui se font face. Soit près de 400 mètres carrés ! Mame Fatim Guèye nommée à Paris, le Patrimoine bâti lui fera injonction de libérer les deux appartements. Elle fera la morte et là aussi, c’est Maxim Ndiaye qui sera sollicité, indiquent nos confrères.

Moussa Fall


1.Posté par diatou diagne le 21/11/2013 09:07 | Alerter
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Le DAO de la phase 2 du projet indien à l’ASER avait entre autres critères de qualifications :
Avoir réalisé au cours des cinq (05) dernières années (2006, 2007, 2008, 2009, 2010), quatre(4) projets clé en main (fourniture, transport, installation et mise en service) en électrification rurale ou en construction de réseau de transport/distribution électrique pour un montant supérieur à 30 000 000USD. Le montant d’au moins un des 4 projets doit être supérieur à 12 000 000USD. Les attestations de services faits sont obligatoires pour les donneurs d’ordre ainsi que les contacts de ces derniers, seules les références avec attestations de services faits pour projets terminés seront prises en compte.
Ce qui a été surprenant dans cette affaire c’est la validation des deux attestations de services fait de AIL obtenues auprès de l’ASER au Sénégal et de EDG en Guinée. Comme il a été demandé les contacts de ces deux structures, il est possible de vérifier concrètement. En effet, les deux attestations sont fausses. Le DAO demandait des attestations de référence pour projets terminés. Or ces deux projets n’étaient pas terminés en 2010 donc les deux attestations ne peuvent pas être valables.EDG est la société d’électricité en Guinée et des vérifications peuvent être faites là bas. D’ailleurs AIL avait accusé un grand retard en Guinée et les travaux étaient toujours en cours en 2011(donc après 2010). D’autre part à ce jour beaucoup de documents officiels de l’ASER ou de AIL et autres (PV de réunions, rapports annuels, documents du conseil d’administration ect..) prouvent pour ce qui concerne l’ASER que au mois de novembre 2013, les travaux de la phase 1 qui devaient être achevés depuis 3 ans ne sont toujours pas terminés. Une simple vérification sur le terrain (ou un simple coup de fil) pour les villages ciblés pourra prouver que les travaux de la phase 1 ne sont toujours pas terminés. D’ailleurs beaucoup de malfaçons ont été constatées et une grande partie des matériels électriques abandonnés ou en souffrance dans les villages a été volé. Doit on en Afrique parce qu’on veut coute que coute faire gagner un marché (pour se remplir les poches), utiliser le fait qu’on soit fils de marabout pour faire ce qu’on veut avec les structures publiques ? Pourquoi laisser un fils de marabout faire des actes de ce genre ? Ce dernier a gagné des concessions donc on lui demande de penser à exécuter les travaux de ces concessions et le projet d’électrification rurale de la Casamance sur financement espagnol qui a accusé un retard énorme sans qu’aucune sanction ne soit prise. C’est comme si quand on est fils de marabout, on bénéficie d’une impunité.
Normalement si ce n’était pas les intérêts individuels des deux souteneurs sénégalais de AIL et Lucky Exports connus de beaucoup de personnes, tous les villages des deux phases du projet indien seraient mises en service depuis 2012.Curieusement au mois de novembre 2013,la phase 1 n’est pas encore terminée et la phase 2 n’a pas encore commencé à cause du comportement de ces deux sénégalais qui plombent les efforts des pouvoirs publics et portent un préjudice aux populations rurales pour satisfaire leurs propres intérêts individuels. Alors doit-on continuer à laisser agir ces deux personnes au détriment des pauvres populations rurales ? Le courtier officieux de Lucky Exports est bien connu et est un ancien DG de l’ASER.
LE YONNU YOKKUTE ESTCONTRE DE TELLES PRATIQUES ET LES AUTORITES COMPETENTES SUIVENT DE PRES CE DOSSIER.

2.Posté par yabibsou le 21/11/2013 10:16 | Alerter
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thiey sénégal!!!!!ay bandits rek nioy dirigé

3.Posté par Metah le 21/11/2013 12:27 | Alerter
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Que fait la voiture TOYOTA FORTUNER DK-3052 AR à Niamey.
Apparemment c'est la voiture d'un député du peuple Sénégalais (si je ne me trompe pas) !!!

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