Le couvre-feu, qui touche quelque 10 millions d’habitants, entre en vigueur à l’aube et sera maintenu jusqu’à mardi 5 avril, minuit, face aux « faits de violence que certains groupes ont voulu susciter » et « afin de rétablir la paix et l’ordre », a déclaré Pedro Castillo, lors d’une allocution télévisée diffusée lundi soir. Des affrontements entre les manifestants et la police ont éclaté lundi dans plusieurs zones du Pérou durant un mouvement de grève lancé par les transporteurs, le premier conflit social qu’affronte le chef de l’État depuis son élection en juillet dernier à la tête du pays latino-américain.
Les manifestations, qui ont provoqué des blocages routiers et une suspension des classes dans plusieurs régions, ont été déclenchées par la hausse du coût du carburant et des péages ainsi que des prix alimentaires. Elles ont aussi donné lieu à des scènes de pillage dans des magasins dans le Sud et l’Est du pays, selon des images retransmises par les télévisions locales. À Ica, à 300 km de Lima, plusieurs postes de péages ont été incendiés sur la Panamericana, l’un des principaux axes routiers du pays. Le syndicat des transports a appelé à la poursuite du mouvement de grève jusqu’à mardi.
« Je lance un appel au calme, à la sérénité. La protestation sociale est un droit constitutionnel, mais il doit s’exercer dans le respect de la loi », a souligné le président péruvien, dont le gouvernement avait supprimé la semaine dernière un impôt sur les carburants dans un souci d’apaisement. En mars, l’index des prix avait connu son augmentation la plus importante en 26 ans. C’est le premier mouvement social auquel fait face Pedro Castillo depuis son élection il y a huit mois. Le gouvernement a également décrété une augmentation de 10% du salaire minimum qui atteindra l’équivalent de 277 dollars à partir du 1er mai.
AFP
Les manifestations, qui ont provoqué des blocages routiers et une suspension des classes dans plusieurs régions, ont été déclenchées par la hausse du coût du carburant et des péages ainsi que des prix alimentaires. Elles ont aussi donné lieu à des scènes de pillage dans des magasins dans le Sud et l’Est du pays, selon des images retransmises par les télévisions locales. À Ica, à 300 km de Lima, plusieurs postes de péages ont été incendiés sur la Panamericana, l’un des principaux axes routiers du pays. Le syndicat des transports a appelé à la poursuite du mouvement de grève jusqu’à mardi.
« Je lance un appel au calme, à la sérénité. La protestation sociale est un droit constitutionnel, mais il doit s’exercer dans le respect de la loi », a souligné le président péruvien, dont le gouvernement avait supprimé la semaine dernière un impôt sur les carburants dans un souci d’apaisement. En mars, l’index des prix avait connu son augmentation la plus importante en 26 ans. C’est le premier mouvement social auquel fait face Pedro Castillo depuis son élection il y a huit mois. Le gouvernement a également décrété une augmentation de 10% du salaire minimum qui atteindra l’équivalent de 277 dollars à partir du 1er mai.
AFP