Dans certains établissements secondaires, à part les cours en économie sociale et familiale pour certains, c’est complétement hors programme pour d’autre. Mme Wade comptait sur le ministère de l’éducation pour relever le défi afin de briser la trajectoire de l’épidémie du SIDA et d’autres maladies et dérives liées à la sexualité de jeunes. Sachant que l’intégration de l’éducation sexuelle dans le système éducatif pourrait constituer un grand défi auquel le ministère de l’éducation pourrait faire face, ils ont lancé la formule « centre d’appel par SMS anonymat ». Les radios ont été ciblées comme premiers moyens de communication envers les jeune. Pour mieux toucher leur cible, ils font passer une publicité sur la radio futurs médias (RFM), pub dans laquelle ils invitent les jeunes à se confier dans l’anonymat à un service d’orientation, d’aide et d’assistance pour répondre à toutes leurs inquiétudes liées à la sexualité.
Cependant, l’éducation à la sexualité varie cependant sensiblement d’un établissement à l’autre, d’une région à l’autre, d’une culture à l’autre et d’un sexe à l’autre. Elle est aussi vaste et complexe et cela le ministère l’a compris. Culturellement, le Sénégal est un pays très timide pour les questions de sexe surtout quand il faut en parler publiquement. Les parents et les familles doivent jouer un rôle capital, car ils façonnent notre manière de concevoir les identités sexuelles et sociales. Il est nécessaire que les parents sachent comment aborder avec leurs enfants les aspects physiques et comportementaux de la sexualité humaine. Il est également nécessaire que les enfants possèdent les informations, connaissances et compétences qui leur permettent de prendre des décisions responsables en matière de sexualité, de relations interpersonnelles, de l’infection à VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles.
Mais comment tout cela pourrait être pris en compte dans un dispositif d’éducation à la sexualité sachant que la bataille pour la scolarisation des filles est pour l’instant loin d’être gagnée. Dans un pays où 57% de la population est analphabète, force est de constater qu’il y’a du chemin à faire en tenant compte des axes de priorités. Peu de jeunes sont suffisamment préparés pour gérer leur vie sexuelle. Les jeunes sont donc potentiellement vulnérables à la contrainte, aux abus et à l’exploitation, à des grossesses non désirées et à des infections sexuellement transmissibles (IST), notamment l’infection à VIH. Nombreux sont ceux qui, entrant dans l’âge adulte, ont entendu des messages contradictoires et déroutants sur la sexualité et le genre. Ce sentiment est bien souvent exacerbé par la gêne, le silence et la désapprobation qu’ils rencontrent pour aborder ouvertement des questions liées à la sexualité avec des adultes, notamment des parents et des enseignants, à un âge où ils en ont précisément le plus besoin.
Dans maintes régions du monde, les jeunes deviennent sexuellement actifs et mûrs plus tôt. Par ailleurs, ils se marient plus tard, avec pour résultat un allongement de la période comprise entre la maturité sexuelle et le mariage. Au Sénégal, il se pose de plus en plus un véritable débat autour de la virginité et autour de l’abstinence des jeunes. De véritables questions que se posent les professionnels de la santé face à la montée des MST. « Si nous voulons avoir un impact sur les enfants et les jeunes avant qu’ils ne deviennent sexuellement actifs, il faut qu’une éducation sexuelle complète soit intégrée dans les programmes scolaires officiels et dispensée par des enseignants bien formés et encadrés. L’enseignant demeure une source de connaissances et de compétences en qui l’on a confiance dans tous les systèmes éducatifs et constitue une ressource très précieuse au sein de la riposte du secteur de l’éducation au SIDA. De même, des efforts particuliers doivent être déployés pour atteindre les jeunes non scolarisés, souvent les plus vulnérables à la désinformation et à l’exploitation. » Déclare l’UNESCO.
Fatou Akara
Source : Ruepublique,
Cependant, l’éducation à la sexualité varie cependant sensiblement d’un établissement à l’autre, d’une région à l’autre, d’une culture à l’autre et d’un sexe à l’autre. Elle est aussi vaste et complexe et cela le ministère l’a compris. Culturellement, le Sénégal est un pays très timide pour les questions de sexe surtout quand il faut en parler publiquement. Les parents et les familles doivent jouer un rôle capital, car ils façonnent notre manière de concevoir les identités sexuelles et sociales. Il est nécessaire que les parents sachent comment aborder avec leurs enfants les aspects physiques et comportementaux de la sexualité humaine. Il est également nécessaire que les enfants possèdent les informations, connaissances et compétences qui leur permettent de prendre des décisions responsables en matière de sexualité, de relations interpersonnelles, de l’infection à VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles.
Mais comment tout cela pourrait être pris en compte dans un dispositif d’éducation à la sexualité sachant que la bataille pour la scolarisation des filles est pour l’instant loin d’être gagnée. Dans un pays où 57% de la population est analphabète, force est de constater qu’il y’a du chemin à faire en tenant compte des axes de priorités. Peu de jeunes sont suffisamment préparés pour gérer leur vie sexuelle. Les jeunes sont donc potentiellement vulnérables à la contrainte, aux abus et à l’exploitation, à des grossesses non désirées et à des infections sexuellement transmissibles (IST), notamment l’infection à VIH. Nombreux sont ceux qui, entrant dans l’âge adulte, ont entendu des messages contradictoires et déroutants sur la sexualité et le genre. Ce sentiment est bien souvent exacerbé par la gêne, le silence et la désapprobation qu’ils rencontrent pour aborder ouvertement des questions liées à la sexualité avec des adultes, notamment des parents et des enseignants, à un âge où ils en ont précisément le plus besoin.
Dans maintes régions du monde, les jeunes deviennent sexuellement actifs et mûrs plus tôt. Par ailleurs, ils se marient plus tard, avec pour résultat un allongement de la période comprise entre la maturité sexuelle et le mariage. Au Sénégal, il se pose de plus en plus un véritable débat autour de la virginité et autour de l’abstinence des jeunes. De véritables questions que se posent les professionnels de la santé face à la montée des MST. « Si nous voulons avoir un impact sur les enfants et les jeunes avant qu’ils ne deviennent sexuellement actifs, il faut qu’une éducation sexuelle complète soit intégrée dans les programmes scolaires officiels et dispensée par des enseignants bien formés et encadrés. L’enseignant demeure une source de connaissances et de compétences en qui l’on a confiance dans tous les systèmes éducatifs et constitue une ressource très précieuse au sein de la riposte du secteur de l’éducation au SIDA. De même, des efforts particuliers doivent être déployés pour atteindre les jeunes non scolarisés, souvent les plus vulnérables à la désinformation et à l’exploitation. » Déclare l’UNESCO.
Fatou Akara
Source : Ruepublique,