La rencontre avec les journalistes qui s'est tenue au restaurant Néweuli sis sur les deux voies de Liberté, à quelques encablures du Camp pénal suivait son cours. Touchait à sa fin. Fabouli Gaye répond à l'une des dernières questions des journalistes. Soudain, il remarque un intrus et donne des instructions à ses camarades : « Faites le sortir ». Le concerné fait de la résistance. Ses acolytes qui sont décrits comme des nervis envoyés par Bécaye Diop pour saborder la rencontre du Mouvement Bécaye Yoni sont à son chevet. Les esprits s’échauffent. Les nerfs s’emballent. La porte du restaurant ou se tient le point de presse est prise d’assaut par les deux parties. Empoignades, insultes sont les seuls moyens d’expression. La situation dégénère. Un des nervis de l’ancien ministre des Forces armées envoie une bouteille à l’intérieur. Comme si cela ne suffisait pas, la porte en verre est cassée. C’est le sauve-qui-peut à l’intérieur du restaurant. Les responsables du mouvement Bécaye Yoni dont le très virulent Fabouli Gaye sont mis à l’abri.
Mission accomplie, les partisans de Bécaye Diop débarrassent le plancher. Tout en laissant à la merci des frondeurs le car de transport en commun qui les avait convoyés sur les lieux. Le pare-brise du car rapide immatriculé « DK 2106 F » est endommagé par des membres du mouvement Bécaye Yoni. Mettant du coup l’apprenti chauffeur dans tous ses états. Mais aussi suscitant l’immixtion des hommes en bleu qui ont fait savoir aux partisans de Fabouli Gaye que le car n'avait pas à payer à la place des nervis de Bécaye Diop. Quant à l'apprenti-chauffeur, il ne pouvait se plaindre auprès des camarades de Fabouli Gaye a poursuivi ceux qui l’avaient pris en location. Mais il n’aura pas gain de cause. Pis, il sera roué de coups par ces derniers qui se déambulaient en direction du rond-point Liberté 6 comme ils voulaient.
Retour au restaurant qui est mis sens dessus-dessous par ce qui vient de se passer. Les commentaires vont bon train et la naïveté du camp des anti-Bécaye est soulevée. "On a été trop amateurs pour ne pas avoir mis des hommes devant la porte pour assurer la sécurité des lieux", soutient un membre du mouvement qui a déclaré Bécaye Diop persona non grata à Kolda. Le président du Conseil régional de Kolda est accosté par les journalistes qui ne rateraient pour rien cette occasion. Il se lâche. Déclinant l’objet du point de presse qui vient d’être écourté, il regrette : « Vous vous êtes rendus compte que le maire de Kolda est un irresponsable. Que le maire de Kolda n’est pas un père de famille. Que le maire de Kolda n’est pas un leader politique. Que le maire de Kolda est un homme violent…arrogant et suffisant. Il ne sait s’exprimer que par les biceps. Donner des cailloux, des couteaux à ses enfants pour qu’ils agressent les koldois qui s’organisent pour libérer Kolda ».
Fabouli Gaye qui fustige le comportement de son ancien parrain traite ce dernier d’un homme du passé. « Bécaye Diop n’est pas ce siècle », ironise-t-il. « À la place des arguments de la force, Bécaye Diop aurait dû employer la force de l’argument », ajoute-t-il. Une façon pour le président du Conseil régional de Kolda de dire au maire de ladite ville qu’il ne les trouvera pas sur son domaine de prédilection, c’est-à-dire la violence. Laquelle ne pourra pas les ébranler dans leur combat que seule la destitution du maire de Kolda peut arrêter.
Mission accomplie, les partisans de Bécaye Diop débarrassent le plancher. Tout en laissant à la merci des frondeurs le car de transport en commun qui les avait convoyés sur les lieux. Le pare-brise du car rapide immatriculé « DK 2106 F » est endommagé par des membres du mouvement Bécaye Yoni. Mettant du coup l’apprenti chauffeur dans tous ses états. Mais aussi suscitant l’immixtion des hommes en bleu qui ont fait savoir aux partisans de Fabouli Gaye que le car n'avait pas à payer à la place des nervis de Bécaye Diop. Quant à l'apprenti-chauffeur, il ne pouvait se plaindre auprès des camarades de Fabouli Gaye a poursuivi ceux qui l’avaient pris en location. Mais il n’aura pas gain de cause. Pis, il sera roué de coups par ces derniers qui se déambulaient en direction du rond-point Liberté 6 comme ils voulaient.
Retour au restaurant qui est mis sens dessus-dessous par ce qui vient de se passer. Les commentaires vont bon train et la naïveté du camp des anti-Bécaye est soulevée. "On a été trop amateurs pour ne pas avoir mis des hommes devant la porte pour assurer la sécurité des lieux", soutient un membre du mouvement qui a déclaré Bécaye Diop persona non grata à Kolda. Le président du Conseil régional de Kolda est accosté par les journalistes qui ne rateraient pour rien cette occasion. Il se lâche. Déclinant l’objet du point de presse qui vient d’être écourté, il regrette : « Vous vous êtes rendus compte que le maire de Kolda est un irresponsable. Que le maire de Kolda n’est pas un père de famille. Que le maire de Kolda n’est pas un leader politique. Que le maire de Kolda est un homme violent…arrogant et suffisant. Il ne sait s’exprimer que par les biceps. Donner des cailloux, des couteaux à ses enfants pour qu’ils agressent les koldois qui s’organisent pour libérer Kolda ».
Fabouli Gaye qui fustige le comportement de son ancien parrain traite ce dernier d’un homme du passé. « Bécaye Diop n’est pas ce siècle », ironise-t-il. « À la place des arguments de la force, Bécaye Diop aurait dû employer la force de l’argument », ajoute-t-il. Une façon pour le président du Conseil régional de Kolda de dire au maire de ladite ville qu’il ne les trouvera pas sur son domaine de prédilection, c’est-à-dire la violence. Laquelle ne pourra pas les ébranler dans leur combat que seule la destitution du maire de Kolda peut arrêter.