Leral-Net-Mamadou Ndongo, père du soldat, très en verve, rejette la thèse du suicide de son fils. « El hadji Malick Ndongo ne s’est pas suicidé. Tout ce qui se raconte n’est que mensonge. Malick était un garçon pieux. Lorsqu’il était en séjour à Thiès, il ne ratait jamais une heure de prière. Il ne priait jamais sans faire ses ablutions. Mon fils a reçu une bonne éducation religieuse. Il n’est pas du genre des individus qui se suicident. Seulement, ce n’est pas honnête de véhiculer l’information selon laquelle El Hadji Malick Ndongo s’est suicidé. Ce n’est pas vrai. Il est parti et nous nous en remettons à Dieu », confie le père de la victime au reporter de Leral.net. Mamadou Ndongo est très peiné d’entendre dire que son fils ne s’entendait pas avec son patron qui lui rendait la vie difficile. Suite à un refus de son supérieur hiérarchique qui aurait refusé de lui accorder une permission pour fêter la Tabaski à Thiès, El hadji Malick Ndongo se serait tiré une balle dans la tête pour mettre fin à sa vie. Mamoudou Ndongo, grand frère d’El hadji Malick Ndongo réfute même la thèse de l’accident servi par l’armée sénégalaise. « On dit qu’il s’est tiré une balle dans la tête, ce qui n’est pas la vérité. Il a une blessure au ventre. Il n’a aucune blessure sur la tête. D’ailleurs avec une mitraillette, il est impossible même qu’il se tire une balle au ventre. Tout cela n’est que de la mascarade pour maquiller un meurtre. Un homme qui avait des projections de mariage ne se suicide pas sans raison. Il vient même de faire déménager sa mère dans la maison qu’il avait construite. Le jour de son décès, il a téléphoné à sa fiancée puisqu’il avait l’intention de l’épouser après la Tabaski. Pendant, les années passées dans l’armée, il n’a passé qu’une seule fois la Tabaski à Thiès. Qu’on arrête de dire qu’il s’est tiré une balle parce qu’on lui a refusé une permission. Mon frère ne s’est pas suicidé. Je crois fermement qu’il est victime d’un règlement de compte », confesse le grand frère dépité par les folles rumeurs. D’ailleurs, les militaires avaient refusé qu’il assiste au lavage du corps. L’attitude des officiers lui semblait suspecte puisqu’ils ne voulaient pas que même les membres de la famille ne voient le corps du soldat. Ils vont d’ailleurs faire le nécessaire avant de rendre un ultime hommage au soldat.
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