Le village de Diéyène, situé dans la commune de Pire, est sorti de son relatif anonymat d’une bien triste manière. Et pour cause, un muezzin a été lynché à mort, pour avoir décidé de construire sa propre mosquée.
Tout serait parti lorsque le muezzin a été accusé d'avoir volé une fenêtre au niveau de la mosquée de cette localité. Se sentant offensé, Bassirou Mbaye a décidé de ne plus fréquenter ce lieu de culte. Il a, ainsi, entamé la construction de sa propre mosquée sur un terrain qu’il a acquis.
Malheureusement pour lui, le sieur Mbaye s'est heurté à l’opposition farouche des notables du village.
La réunion nocturne pour liquider le muezzin
Des habitants ont organisé une réunion nocturne secrète, au cours de laquelle l'imam a ordonné aux participants, d'attaquer leur ex-muezzin. Armés de bâtons, de machettes, entre autres armes, les assaillants ont décidé d’entreprendre une expédition punitive. Ainsi, le muezzin a été battu à mort sur le site même de la mosquée en construction. La scène de l'horreur a été filmée par un individu avec son smartphone.
Les présumés assassins de Bassirou Mbaye trahis par un smartphone
Suite à ce fait gravissime, les gendarmes ont débarqué sur les lieux du crime, pour procéder au constat. Au cours de cette procédure judiciaire, les enquêteurs ont identifié les mis en causes suite à l'exploitation d’une vidéo amateur, largement partagée sur les réseaux sociaux.
L'imam "commanditaire du crime" craque sur PV
Sans désemparer, les hommes en bleu ont arrêté 12 personnes dont l’imam et le chef du village. Entendu sur procès-verbal, l'imam a tenté de nier les faits dans un premier temps, avant de craquer suite à sa confrontation avec les éléments en possession des enquêteurs. Dans ses aveux, l'imam a confié qu'il est le commanditaire de cette attaque perpétrée contre le muezzin. Le chef suprême de la mosquée de ce village avait recommandé aux habitants du village d'aller s'opposer physiquement au projet de Bassirou Mbaye.
Les gendarmes de la brigade de Tivaouane vont clôturer incessamment, ce dossier. Les 12 assassins présumés du muezzin seront présentés au procureur de Thiès, ce vendredi ou la semaine prochaine.
Tout serait parti lorsque le muezzin a été accusé d'avoir volé une fenêtre au niveau de la mosquée de cette localité. Se sentant offensé, Bassirou Mbaye a décidé de ne plus fréquenter ce lieu de culte. Il a, ainsi, entamé la construction de sa propre mosquée sur un terrain qu’il a acquis.
Malheureusement pour lui, le sieur Mbaye s'est heurté à l’opposition farouche des notables du village.
La réunion nocturne pour liquider le muezzin
Des habitants ont organisé une réunion nocturne secrète, au cours de laquelle l'imam a ordonné aux participants, d'attaquer leur ex-muezzin. Armés de bâtons, de machettes, entre autres armes, les assaillants ont décidé d’entreprendre une expédition punitive. Ainsi, le muezzin a été battu à mort sur le site même de la mosquée en construction. La scène de l'horreur a été filmée par un individu avec son smartphone.
Les présumés assassins de Bassirou Mbaye trahis par un smartphone
Suite à ce fait gravissime, les gendarmes ont débarqué sur les lieux du crime, pour procéder au constat. Au cours de cette procédure judiciaire, les enquêteurs ont identifié les mis en causes suite à l'exploitation d’une vidéo amateur, largement partagée sur les réseaux sociaux.
L'imam "commanditaire du crime" craque sur PV
Sans désemparer, les hommes en bleu ont arrêté 12 personnes dont l’imam et le chef du village. Entendu sur procès-verbal, l'imam a tenté de nier les faits dans un premier temps, avant de craquer suite à sa confrontation avec les éléments en possession des enquêteurs. Dans ses aveux, l'imam a confié qu'il est le commanditaire de cette attaque perpétrée contre le muezzin. Le chef suprême de la mosquée de ce village avait recommandé aux habitants du village d'aller s'opposer physiquement au projet de Bassirou Mbaye.
Les gendarmes de la brigade de Tivaouane vont clôturer incessamment, ce dossier. Les 12 assassins présumés du muezzin seront présentés au procureur de Thiès, ce vendredi ou la semaine prochaine.