Le problème du Sénégal étranglé par la dette a été identifié et la cure d’amaigrissement proposée de l’Etat central constitue un début de solution. Toutefois, il faut actionner en même temps le levier de la croissance à travers un redressement du système productif, au risque de se confronter au syndrome grec. Trop d’austérité entraine une panique des marchés et un déficit de confiance des investisseurs. Or à coté d’une discipline budgétaire, le pays a plus besoin de croissance. Un pays ne peut se développer sans un appareil productif viable qui crée de la valeur. Dans cette optique nous plaidons ici, pour que le gouvernement s’oriente vers une véritable politique de soutien aux entreprises, notamment aux PME /PMI.
Il s’agira d’accompagner ces PME /PMI dans leur développement par :
• le renforcement de leurs expertises dans la définition d’une bonne stratégie globale avec une réelle capacité de corporate governance ;
• l'accès à des marchés significatifs en taille, ce qui la plupart du temps est impossible du fait de la puissance des acheteurs qui privilégient la taille d'abord et le niveau de capitaux en garantie ;
• la mise de la banque au service de l'entreprise au lieu, comme actuellement, de mettre l'entreprise au service de l'intérêt exclusif de la banque cette dernière étant dictée par le seul enjeu de zéro risque et de profitabilité maximum de ses agences...
Interdire toute aide aux grands groupes, même à leurs filiales plus petites ;
Toujours dans cette politique d’accompagnement des entreprises, il faudra ouvrir la voie aux appuis financiers en haut de bilan à travers des systèmes de bourses locales, elles mêmes alimentées par les systèmes d'aides aujourd'hui distribuées à ceux qui y ont des accès privilégiés.
En services bas de bilan, Pourquoi pas une Banque new look (publique-privée) sur des enjeux de réels partenariat sur une période par exemple de 10 ans, dans laquelle la banque est co-responsable sur la période du développement de l'entreprise quel qu'en soit le risque pour elle ? Mais, cette fois-ci actrice en connaissance de cause et non pas actuellement comme seule capable de faire appliquer par les cols bleus ce que les cols blancs ont décidé en bocal sans réelle connaissance de l'entreprise...
Et surtout, doter chaque région de zones permettant le développement d'activités professionnelles sur des baux à zéro francs pendant des périodes allant de 3 à 5 ans.
Ainsi, ce sont aussi toutes les charges de structures imposées qui plombent les petites entreprises et les empêchent de grandir ; idem pour les dépenses de comptabilité et plus généralement de gestion qui, répondant à des obligations légales, devraient être couvertes par des aides pendant 3 à 5 ans. Les postes « immobilier » et « gestion « pèsent sur les résultats des pme.
Si de telles mesures avaient été appliquées, aujourd’hui, même le secteur informel serait en position de payer de l'impôt... Société...
En matière de développement et de gouvernance des pme, tout est à remettre à plat sur les fondements de la méthode d'intelligence compétitive et de gouvernance par les rythmes, liés à l’activité.
Dr Bassirou NIANG, Doctorat en Sciences économiques et
de gestion, spécialiste en Management des PME
et Gestion des Ressources Humaines. bassirou@gmx.fr
Il s’agira d’accompagner ces PME /PMI dans leur développement par :
• le renforcement de leurs expertises dans la définition d’une bonne stratégie globale avec une réelle capacité de corporate governance ;
• l'accès à des marchés significatifs en taille, ce qui la plupart du temps est impossible du fait de la puissance des acheteurs qui privilégient la taille d'abord et le niveau de capitaux en garantie ;
• la mise de la banque au service de l'entreprise au lieu, comme actuellement, de mettre l'entreprise au service de l'intérêt exclusif de la banque cette dernière étant dictée par le seul enjeu de zéro risque et de profitabilité maximum de ses agences...
Interdire toute aide aux grands groupes, même à leurs filiales plus petites ;
Toujours dans cette politique d’accompagnement des entreprises, il faudra ouvrir la voie aux appuis financiers en haut de bilan à travers des systèmes de bourses locales, elles mêmes alimentées par les systèmes d'aides aujourd'hui distribuées à ceux qui y ont des accès privilégiés.
En services bas de bilan, Pourquoi pas une Banque new look (publique-privée) sur des enjeux de réels partenariat sur une période par exemple de 10 ans, dans laquelle la banque est co-responsable sur la période du développement de l'entreprise quel qu'en soit le risque pour elle ? Mais, cette fois-ci actrice en connaissance de cause et non pas actuellement comme seule capable de faire appliquer par les cols bleus ce que les cols blancs ont décidé en bocal sans réelle connaissance de l'entreprise...
Et surtout, doter chaque région de zones permettant le développement d'activités professionnelles sur des baux à zéro francs pendant des périodes allant de 3 à 5 ans.
Ainsi, ce sont aussi toutes les charges de structures imposées qui plombent les petites entreprises et les empêchent de grandir ; idem pour les dépenses de comptabilité et plus généralement de gestion qui, répondant à des obligations légales, devraient être couvertes par des aides pendant 3 à 5 ans. Les postes « immobilier » et « gestion « pèsent sur les résultats des pme.
Si de telles mesures avaient été appliquées, aujourd’hui, même le secteur informel serait en position de payer de l'impôt... Société...
En matière de développement et de gouvernance des pme, tout est à remettre à plat sur les fondements de la méthode d'intelligence compétitive et de gouvernance par les rythmes, liés à l’activité.
Dr Bassirou NIANG, Doctorat en Sciences économiques et
de gestion, spécialiste en Management des PME
et Gestion des Ressources Humaines. bassirou@gmx.fr