Pour Ababacar Fall, Secrétaire général du Gradec : « Il y a lieu de mener dans les meilleurs délais, une enquête indépendante afin d’identifier les auteurs et les commanditaires de ces meurtres qui ne doivent pas rester impunis. Les manifestations qui ont suivi l’arrestation d’Ousmane Sonko, ont été d’une rare violence avec son lot de pillages et de saccages de biens publics et privés ».
« Le fait notoire dans cette situation est l’utilisation de nervis ou gros bras que tout le monde a vus à travers des vidéos et des reportages, où on a vu des personnes dans des voitures de types pick-up ou à pied, armées de gourdins et machettes, en découdre avec les manifestants. Ce qui est inacceptable dans un Etat de droit, où l’utilisation de la violence est du seul ressort des forces de défense et de sécurité. Dès lors, comment peut s’expliquer le nombre de morts qui a été dénombré. Comment ils ont été tués ? Qui les a tués ? Qui a donné l’ordre de tirer ? », s’est-il demandé.
Selon lui, tout cela constitue des interrogations légitimes que nous devons nous poser, car nous avons des forces de défense et de sécurité connus pour leur professionnalisme. Au-delà de l’émotion que cela suscite, des interrogations et de la décision d’indemniser les familles des victimes, il y a lieu de mener dans les meilleurs délais une enquête indépendante afin d’identifier les auteurs et les commanditaires de ces meurtres, qui ne doivent pas rester impunis.
De son côté, Me Assane Dioma Ndiaye, Président de La LSDH trouve aussi qu’il est important d’ouvrir des enquêtes impartiales et indépendantes.
« Si on en arrive à dénombrer autant de morts, c’est parce que la démocratie a failli. Donc, aujourd’hui, au-delà de tout ce qui a été dit, je pense qu’on doit avoir la lucidité de ne pas chercher des faux-fuyants, invoquer des forces étrangères ou autres prétextes, me paraît dérisoire face au drame humain que nous avons vécu.»
Maitre Assane Dioma Ndiaye souligne que « c’est le peuple sénégalais qui a été victime. Un seul mort déjà c’est trop, maintenant qu’on en arrive à dix morts officiellement, est inimaginable pour le Sénégal qui était jadis paisible et stable du point de vue du fonctionnement social », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « C’est pourquoi en tant que militant des droits de l’homme, nous avons très tôt réagi pour déplorer, demander l’ouverture d’une enquête indépendante mais appeler au calme et à la retenue ».
Avec Sud Quotidien
« Le fait notoire dans cette situation est l’utilisation de nervis ou gros bras que tout le monde a vus à travers des vidéos et des reportages, où on a vu des personnes dans des voitures de types pick-up ou à pied, armées de gourdins et machettes, en découdre avec les manifestants. Ce qui est inacceptable dans un Etat de droit, où l’utilisation de la violence est du seul ressort des forces de défense et de sécurité. Dès lors, comment peut s’expliquer le nombre de morts qui a été dénombré. Comment ils ont été tués ? Qui les a tués ? Qui a donné l’ordre de tirer ? », s’est-il demandé.
Selon lui, tout cela constitue des interrogations légitimes que nous devons nous poser, car nous avons des forces de défense et de sécurité connus pour leur professionnalisme. Au-delà de l’émotion que cela suscite, des interrogations et de la décision d’indemniser les familles des victimes, il y a lieu de mener dans les meilleurs délais une enquête indépendante afin d’identifier les auteurs et les commanditaires de ces meurtres, qui ne doivent pas rester impunis.
De son côté, Me Assane Dioma Ndiaye, Président de La LSDH trouve aussi qu’il est important d’ouvrir des enquêtes impartiales et indépendantes.
« Si on en arrive à dénombrer autant de morts, c’est parce que la démocratie a failli. Donc, aujourd’hui, au-delà de tout ce qui a été dit, je pense qu’on doit avoir la lucidité de ne pas chercher des faux-fuyants, invoquer des forces étrangères ou autres prétextes, me paraît dérisoire face au drame humain que nous avons vécu.»
Maitre Assane Dioma Ndiaye souligne que « c’est le peuple sénégalais qui a été victime. Un seul mort déjà c’est trop, maintenant qu’on en arrive à dix morts officiellement, est inimaginable pour le Sénégal qui était jadis paisible et stable du point de vue du fonctionnement social », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « C’est pourquoi en tant que militant des droits de l’homme, nous avons très tôt réagi pour déplorer, demander l’ouverture d’une enquête indépendante mais appeler au calme et à la retenue ».
Avec Sud Quotidien