Le vol d’ânes était jusque-là, une affaire de bergers transhumants qui amènent avec eux ces bêtes trouvées aux abords des localités traversées. Mais depuis un certain temps, des jeunes, organisés en bandes, leur ravissent la vedette. Ainsi, ils ne se contentent plus d’attraper ces animaux pour usage de divers travaux. Ils en font leur propre propriété, même s’ils sont ferrés. Et des cas d’ânes volés font partie des dossiers les plus traités par la brigade de gendarmerie de Pété, ces derniers mois.
Surtout en cette période d’après Tabaski et de veille des grandes vacances, coïncidant avec des concerts quasi quotidiens, les propriétaires d’ânes peinent à retrouver leurs bêtes, car elles sont utilisées pour le transport de spectateurs et relâchées à l’entrée de leur localité d’origine, après service. Ce qui fait accroître le nombre d’ânes égarés et pour la plupart, jamais retrouvés par leurs propriétaires.
Aïssata Bâ, la quarantaine, ne lâche pas les trois garçons qui avaient utilisé les services de son ânesse, le lendemain de la Tabaski. Selon la dame, les garçons ont égaré son ânon, en le séparant de l’ânesse. Si la dame ne réclame qu’une réparation (25 000 francs Cfa), d’autres victimes préfèrent porter leur affaire devant la brigade de gendarmerie.
Des jeunes convoqués à Pété pour avoir égaré les ânes d’autrui, deviennent de plus en plus nombreux. D. M se souvient bien de cet après-midi où il a été surpris sur sa charrette, par le propriétaire d’un des ânes qu’il avait attachés, muni d’un coupe-coupe.
L’affaire avait atterri à la brigade de gendarmerie de Pété, où le garçon de 21 ans avait été contraint de retrouver le deuxième âne de S. Bâ de Bilé. Ce sont les membres de sa bande qui l’ont aidé à retrouver l’animal deux jours après.
Originaires pourtant de localités différentes, ces voleurs d’ânes âgés entre 15 et 25 ans, se connaissent bien et ont un mode opératoire commun : en charrette avec un seul âne, ils rôdent aux alentours des villages pour en sortir avec une charrette, avec deux ou trois ânes, pour la plupart ferrés.
A. Sow révèle qu’il a retrouvé ses deux ânes après 6 mois de recherche, à Boké. Alors, les jeunes voleurs d’ânes n’arrivant plus à garder les ânes déjà ferrés, se rabattent sur les ânons qu’ils ferrent à leur nom et élèvent. Un nouveau type de vol sous l’œil complice des parents, qui ne le dénoncent pas.
S Bes Bi
Surtout en cette période d’après Tabaski et de veille des grandes vacances, coïncidant avec des concerts quasi quotidiens, les propriétaires d’ânes peinent à retrouver leurs bêtes, car elles sont utilisées pour le transport de spectateurs et relâchées à l’entrée de leur localité d’origine, après service. Ce qui fait accroître le nombre d’ânes égarés et pour la plupart, jamais retrouvés par leurs propriétaires.
Aïssata Bâ, la quarantaine, ne lâche pas les trois garçons qui avaient utilisé les services de son ânesse, le lendemain de la Tabaski. Selon la dame, les garçons ont égaré son ânon, en le séparant de l’ânesse. Si la dame ne réclame qu’une réparation (25 000 francs Cfa), d’autres victimes préfèrent porter leur affaire devant la brigade de gendarmerie.
Des jeunes convoqués à Pété pour avoir égaré les ânes d’autrui, deviennent de plus en plus nombreux. D. M se souvient bien de cet après-midi où il a été surpris sur sa charrette, par le propriétaire d’un des ânes qu’il avait attachés, muni d’un coupe-coupe.
L’affaire avait atterri à la brigade de gendarmerie de Pété, où le garçon de 21 ans avait été contraint de retrouver le deuxième âne de S. Bâ de Bilé. Ce sont les membres de sa bande qui l’ont aidé à retrouver l’animal deux jours après.
Originaires pourtant de localités différentes, ces voleurs d’ânes âgés entre 15 et 25 ans, se connaissent bien et ont un mode opératoire commun : en charrette avec un seul âne, ils rôdent aux alentours des villages pour en sortir avec une charrette, avec deux ou trois ânes, pour la plupart ferrés.
A. Sow révèle qu’il a retrouvé ses deux ânes après 6 mois de recherche, à Boké. Alors, les jeunes voleurs d’ânes n’arrivant plus à garder les ânes déjà ferrés, se rabattent sur les ânons qu’ils ferrent à leur nom et élèvent. Un nouveau type de vol sous l’œil complice des parents, qui ne le dénoncent pas.
S Bes Bi