A quelques jours du scrutin, nos compatriotes vivant au Canada appréhendent difficilement la date du 26 février. Le vote ne sera organisé que dans la capitale fédérale, Ottawa, où ne résident que près de 5% de l’électorat. Une réglementation canadienne est passée par là. Les scrutins étrangers ne peuvent être organisés que dans des locaux consulaires ou diplomatiques des pays en question. Le Sénégal ne disposant pas de consulat dans les grandes villes, une aberration d’ailleurs longtemps décriée, les Sénégalais devront faire au moins 200 Km le 26 février pour accomplir leur devoir citoyen. La réunion tenue à Montréal le 11 février par l’Ambassadeur pour informer et prendre les dispositions nécessaires n’a pas non plus facilité les choses. Une polémique en est née entre l’Ambassadeur et certains mouvements citoyens et partis politiques basés à Montréal qui concentre près de 80% des ressortissants sénégalais.
Entre communiqués du RGSC, appuyant la position de l’Ambassade et indignation des citoyens, la polémique gonfle au sein de la Communauté sénégalaise du Canada. Le taux de participation dans ce pays risque d’être des plus faibles jamais enregistrés dans un scrutin si une solution n’est pas trouvée d’ici le 26.
Jointe par Léral, la militante citoyenne, Khady Faye fustige les conditions de la réunion et s’écrie :’’ Je suis désolée, mais aucun consensus n'a été trouvé. Les vrais représentants des intérêts du peuple ont été même interdits de parole lors de la réunion et étaient tout simplement réduits en spectateurs ; ou tout simplement exclus.’’
Rappelons qu’en 2007, le candidat Abdoulaye Wade était sorti minoritaire au Canada.
Zeina Mbaye
Leral.net
Entre communiqués du RGSC, appuyant la position de l’Ambassade et indignation des citoyens, la polémique gonfle au sein de la Communauté sénégalaise du Canada. Le taux de participation dans ce pays risque d’être des plus faibles jamais enregistrés dans un scrutin si une solution n’est pas trouvée d’ici le 26.
Jointe par Léral, la militante citoyenne, Khady Faye fustige les conditions de la réunion et s’écrie :’’ Je suis désolée, mais aucun consensus n'a été trouvé. Les vrais représentants des intérêts du peuple ont été même interdits de parole lors de la réunion et étaient tout simplement réduits en spectateurs ; ou tout simplement exclus.’’
Rappelons qu’en 2007, le candidat Abdoulaye Wade était sorti minoritaire au Canada.
Zeina Mbaye
Leral.net