Ousmane Badiane, Directeur pour l’Afrique de l’FPRI, a noté que pour un développement plus exponentiel de l’Afrique, notre continent avait besoin d’innovations technologiques, afin de bâtir sur la relance de ses économies et ajouter de la valeur dans les différentes filières, mais également, la relance de l’industrialisation basée sur l’agriculture, l’agro business et aussi la modernisation de l’artisanat et des besoins des services. « Il faut pérenniser la relance qu’il y a eue ces dernières années, l’élargir et l’approfondir aux couches de populations, pour qu’elles puissent profiter de cette croissance. Pour accélérer le rythme de la croissance, il faut que les pays découvrent de nouvelles stratégies d’industrialisation innovatrices pour développer l’agro business et profiter de la demande urbaine. Ce sont des dynamiques à renforcer et aussi, beaucoup de potentiels d’industrialisations, au niveau des biens de consommation des ménages. Et là, il faut un partenariat dans le privé et le public, pour appuyer l’innovation, la création d’entreprise », dira-t-il.
Concernant la crise alimentaire présente dans certaines parties de notre continent, Ousmane Badiane est d’avis que celle-ci, est un problème de vulnérabilité chronique au niveau de certaines couches sociales. « Si on prend les productions globales dans la sous-région ouest africaine, les productions et les importations sont suffisantes pour satisfaire la demande mais, il y a des couches chroniquement vulnérables pour qui, tout choc sur le marche, crée des problèmes. Il faut donc des réponses systématiques consistant à créer les structures et les dispositifs pour renforcer la résilience au niveau de ces zones vulnérables », proposera-t-il.
Ce rapport, présenté en présence du Dr. Shenggen Fan, Directeur Général de l’IFPRI, est aussi une réponse conjuguée de beaucoup d institutions partenaires de l’agence qui ont décidé de conjuguer leurs efforts pour contribuer à un dialogue élargi sur les stratégies de développement économiques en Afrique, en général, et au Sénégal, en particulier. Il recommande des actions concrètes susceptibles d’améliorer les décisions et interventions, en matière de politiques alimentaires, en 2012 et au-delà.
Mamadou DIOUF
REWMI QUOTIDIEN
Concernant la crise alimentaire présente dans certaines parties de notre continent, Ousmane Badiane est d’avis que celle-ci, est un problème de vulnérabilité chronique au niveau de certaines couches sociales. « Si on prend les productions globales dans la sous-région ouest africaine, les productions et les importations sont suffisantes pour satisfaire la demande mais, il y a des couches chroniquement vulnérables pour qui, tout choc sur le marche, crée des problèmes. Il faut donc des réponses systématiques consistant à créer les structures et les dispositifs pour renforcer la résilience au niveau de ces zones vulnérables », proposera-t-il.
Ce rapport, présenté en présence du Dr. Shenggen Fan, Directeur Général de l’IFPRI, est aussi une réponse conjuguée de beaucoup d institutions partenaires de l’agence qui ont décidé de conjuguer leurs efforts pour contribuer à un dialogue élargi sur les stratégies de développement économiques en Afrique, en général, et au Sénégal, en particulier. Il recommande des actions concrètes susceptibles d’améliorer les décisions et interventions, en matière de politiques alimentaires, en 2012 et au-delà.
Mamadou DIOUF
REWMI QUOTIDIEN
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