Ce sont des élèves très studieuses que nous avons trouvées dans les locaux de Babel coiffure. Entre tissage, potiche tresse ou brushing, manucure, maquillage, coupe cheveux ou soins de visage, les jeunes filles s’activent sous l’œil superviseur de Adama Kanté, au chevet de ses quarante élèves que compte la structure. Mme Thiam comme aiment à l’appeler les jeunes filles, n’en est pas moins la présidente de la commission de formation de la chambre de métiers, présidente régionale des coiffeuses de Thiès et membre de l’organisation des métiers de l’esthétique et de la coiffure du Sénégal (Omecs). Pour dire qu’Adama Kanté est assez outillée pour cumuler toutes ces responsabilités, un dévouement à un métier qui a eu droit sur ses études abandonnées en classe de troisième secondaire.
L’expertise sous-régionale alliée au savoir-faire local
C’est d’abord dans l’entourage familial, en 1986 que la directrice de Babel coiffure fait ses armes lorsqu’elle tisse ses premiers liens avec un métier qui fera d’elle, plus tard, ce qu’elle est devenue: une passionnée de l’esthétique, de la beauté, une professionnelle de la coiffure, tant elle sait allier le savoir-faire local à l’expertise sous-régionale.
En effet, après l’expérience qu’a été le salon Ndiaya à Thiès, c’est chez ses parents et grands parents maliens qu’Adama est retournée se perfectionner. Le salon « Peigne d’or » à Bamako lui ouvre ses portes. Elle y restera jusqu’au début des années 2000 avant de regagner sa ville de Thiès où elle ouvre sa propre structure en 1990. D’abord au centre ville puis au quartier Carrière, avant de fonder, en 2005, une école de coiffure qui s’est développée pour devenir le complexe « Babel coiffure et couture », le rendez-vous de la beauté et de l'élégance. « Il nous fallait aménager dans des locaux beaucoup plus spacieux pour gérer l’expansion des activités », dit-elle.
« La coiffure, un métier en pleine expansion »
Quid des idées reçues sur les salons de coiffure et les métiers de la beauté ? Leur floraison et la concurrence de plus en plus rude ? Madame Thiam ne perd pas de vue que l’activité qu’elle exerce n’est pas sans reproche, mais l’essentiel reste dans le professionnalisme et c’est l’expérience qui selon elle, fera toujours la différence. Loin de redouter la concurrence, elle trouve que les métiers de la beauté et de l’esthétique connaissent un essor remarquable au Sénégal, notamment à Thiès où l’on assiste à un boom sans précédent. « Nous sommes dans un métier en pleine expansion. Et la femme sénégalaise aime à se faire belle, elle est une adepte de la grande élégance », souligne la directrice du complexe Babel, qui allie coiffure et couture, deux métiers « indissociables » selon Adama Kanté.
« Créer des emplois et booster le développement local »
Adama ne compte pas s'arrêter en si bon chemin; elle nourrit d'autres projet et ne manque pas d'inspiration quand il s'agit de développer des ambitions autour de la femme. Il s'agit donc pour elle de « favoriser l’insertion des jeunes filles, créer des emplois et booster le développement local». D'où ses cibles que sont les opératrices économiques, les étudiantes et fonctionnaires, les jeunes filles et femmes mariées qui ont envie de se faire belle, de réveiller l'élégance féminine qui sommeille en elles, ou encore d’acquérir un savoir-faire issu de plusieurs années d’expérience.
En partenariat avec l’inspection d’académie (I.A.), la Chambre de commerce de d’industrie et la Chambre de métiers, elle garantit à ses élèves une formation de qualité, avec à la sortie un diplôme reconnu par l’éducation nationale et à l’étranger.
ThiesVision.com
« Créer des emplois et booster le développement local »
Adama ne compte pas s'arrêter en si bon chemin; elle nourrit d'autres projet et ne manque pas d'inspiration quand il s'agit de développer des ambitions autour de la femme. Il s'agit donc pour elle de « favoriser l’insertion des jeunes filles, créer des emplois et booster le développement local». D'où ses cibles que sont les opératrices économiques, les étudiantes et fonctionnaires, les jeunes filles et femmes mariées qui ont envie de se faire belle, de réveiller l'élégance féminine qui sommeille en elles, ou encore d’acquérir un savoir-faire issu de plusieurs années d’expérience.
En partenariat avec l’inspection d’académie (I.A.), la Chambre de commerce de d’industrie et la Chambre de métiers, elle garantit à ses élèves une formation de qualité, avec à la sortie un diplôme reconnu par l’éducation nationale et à l’étranger.
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Adama Kanté (au centre)