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Pour 630.000 FCfa retiré du compte d’un homme décédé : Une dame traînée en justice par la veuve et le fils de son défunt amant

C’est une sordide affaire d’escroquerie qui a été jugée par le tribunal d’instance de Mbour. Pour avoir pris les économies de son amant décédé le 31 août dernier, la dame M. Sané, âgée de 27 ans, a été attraite à la barre du tribunal d’instance de Mbour par la veuve de J. P. E. Froit, ainsi que le fils de ce dernier.


Rédigé par leral.net le Jeudi 5 Octobre 2023 à 11:16 | | 0 commentaire(s)|

Selon les plaignants qui se trouvent être respectivement la veuve et le fils du défunt, la dame continuait de retirer des sommes d’argent du compte de son amant décédé le 31 août dernier. Dès le 1er septembre, elle a commencé à retirer de l’argent. Elle a procédé à un retrait de 300.000 FCfa, puis 200.000 FCfa au deuxième jour de deuil et, enfin, 130 000 FCfa au troisième jour, soit au total 630.000 FCfa, selon les plaignants.

A les en croire, le défunt avait remis à M. Sané sa carte bancaire. C’est ainsi qu’après la mort de son amant, elle a continué comme si de rien n’était, de puiser dans le compte de son défunt amant. Mais, comme le dit un dicton, le voleur finit toujours par être débusqué. C’est ainsi que la veuve et le fils de J. Froit vont être informés des agissements de la prévenue.

Sans hésiter, ils décident de la traîner en justice. A la barre, la prévenue a essayé de tirer la couverture de son côté, en rappelant ses liens avec le défunt.

« C’était mon fiancé. On habitait ensemble et, d’habitude, c’est à moi qu’il confiait sa carte bancaire. J’ai fait des dépenses, j’ai payé des prières pour le repos de son âme. La propriétaire de la maison m’a intimé l’ordre de sortir les affaires de Jean-Philippe. J’ai emporté ses habits à faire laver », a-t-elle déclaré.

En faisant son réquisitoire, le procureur a martelé que l’acte commis par la dame est répréhensible. Pour la sanction, il s’est contenté de requérir l’application de la loi. Pour sa part, l’avocat de la défense a soutenu que sa cliente « n’avait pas volé la carte bancaire ».

Selon lui, sa cliente était une personne de confiance et elle disposait des codes des cartes bancaires de son défunt amant. « Elle était dans le deuil et elle était dans le besoin pour prendre en charge un certain nombre de dépenses. Elle était dans l’urgence d’aller retirer de l’argent », a plaidé Me Sakho pour sa cliente désemparée, pour qui il a demandé au juge une application bienveillante de la loi.

Il n’empêche, M. Sané a été reconnue coupable et condamnée à trois mois de prison avec sursis par le tribunal, qui a rendu son verdict dans cette sordide affaire d’escroquerie. Un verdict clément, somme toute.







Le Témoin