Pas d’annonce spectaculaire dans cette intervention de Barack Obama, mais l’affirmation de sa stratégie en matière de politique étrangère. La page des guerres lointaines est tournée, dit-il. Cette génération d’officiers sortis de West Point sera la première qui ne part pas au combat aussitôt diplômée. Et il faut noter que Barak Obama a été très applaudi lorsqu’il a prononcé cette phrase.
Premier point de ce discours : l’armée américaine ne s’interdit pas d’intervenir à l’étranger, si et seulement si la force est le seul recours.
Deuxième point : la menace a évolué, il faut désormais lutter contre une menace diffuse, contre des groupes affiliés à al-Qaïda. Pour faire face, le président des Etats-Unis confirme les actions déjà initiées : formation, entraînement, financement d’unités d’élite dans les pays concernés, le Sahel par exemple. L’explication de cette stratégie a été le point central de l’intervention de Barack Obama.
Soutien à l'opposition syrienne
Le président des Etats-Unis a donné des détails sur les dossiers les plus épineux de la politique étrangère américaine. Il était attendu sur la Syrie et l’Iran notamment.
Sur l’Iran, rien de très nouveau. Le président fait porter les efforts de son administration sur la signature d’un accord avec Téhéran. L’aboutissement des négociations avec l’Iran mettrait un terme à trente-cinq ans de relations conflictuelles entre les deux pays. Et cela, on le sait, lui tient à coeur.
Sur la Syrie enfin, l’aide à l’opposition syrienne modérée sera accrue. Le plan d’action devrait très vite être soumis au Congrès, explique un proche du dossier. C’est pour cette raison que le président est resté vague sur le sujet.
En Afghanistan, Hamid Karzai a salué, ce mercredi, le plan de retrait progressif proposé mardi par Barack Obama. Le président américain prévoit de ramener à zéro le nombre de ses soldats d'ici à fin 2016
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Premier point de ce discours : l’armée américaine ne s’interdit pas d’intervenir à l’étranger, si et seulement si la force est le seul recours.
Deuxième point : la menace a évolué, il faut désormais lutter contre une menace diffuse, contre des groupes affiliés à al-Qaïda. Pour faire face, le président des Etats-Unis confirme les actions déjà initiées : formation, entraînement, financement d’unités d’élite dans les pays concernés, le Sahel par exemple. L’explication de cette stratégie a été le point central de l’intervention de Barack Obama.
Soutien à l'opposition syrienne
Le président des Etats-Unis a donné des détails sur les dossiers les plus épineux de la politique étrangère américaine. Il était attendu sur la Syrie et l’Iran notamment.
Sur l’Iran, rien de très nouveau. Le président fait porter les efforts de son administration sur la signature d’un accord avec Téhéran. L’aboutissement des négociations avec l’Iran mettrait un terme à trente-cinq ans de relations conflictuelles entre les deux pays. Et cela, on le sait, lui tient à coeur.
Sur la Syrie enfin, l’aide à l’opposition syrienne modérée sera accrue. Le plan d’action devrait très vite être soumis au Congrès, explique un proche du dossier. C’est pour cette raison que le président est resté vague sur le sujet.
En Afghanistan, Hamid Karzai a salué, ce mercredi, le plan de retrait progressif proposé mardi par Barack Obama. Le président américain prévoit de ramener à zéro le nombre de ses soldats d'ici à fin 2016
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio