« La pression sur le régime de Kaddafi s’est accrue au point que la femme et la fille de Kaddafi [respectivement Safia et Aïcha Kaddafi, NDLR] ont fui le pays vers la Tunisie », a expliqué jeudi la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton dans une interview sur la chaîne américaine CBS. Pour elle, les deux femmes ont quitté la Libye « dans les dernières quarante-huit heures », comme l’avait affirmé une source proche du gouvernement tunisien à l’agence Reuters.
Les propos de la secrétaire d’État viennent contredire les récentes déclarations des autorités tunisiennes. Quelques heures avant la diffusion de l’interview de Hillary Clinton, une source gouvernementale avait en effet expliqué « qu’aucun membre de la famille Kaddafi n’avait franchi la frontière tunisienne » avec la Libye. Erreur de timing et d’harmonisation entre les diplomaties américaine et tunisienne ?
Défections et démentis
Quoi qu’il en soit, le débat est bel et bien relancé malgré les dénégations des autorités fidèles au « Guide ». La femme de Kaddafi « se porte bien, elle est en bonne santé et elle est à Tripoli », a expliqué le porte-parole du régime libyen Moussa Ibrahim, qui a précisé qu’Aïcha « était aussi à Tripoli ».
Plusieurs membres de l’entourage de Kaddafi ont déjà choisi de l’abandonner. Son ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, a ainsi démissionné de son poste avant de se réfugier à Londres. Dernier en date, Choukry Ghanem, autre figure éminente du régime, aurait lui aussi quitté la Libye le 14 Mai pour la Tunisie voisine. Mais cette dernière défection, si elle a été également confirmée par Hillary Clinton, a été niée par Moussa Ibrahim qui a affirmé qu’aux dernières nouvelles, Choukry Ghanem « continue de travailler, c’est encore un officiel libyen ».
Les dirigeants libyens ne sont pas les seuls à fuir la Jamahiriya. D’après la Cour pénale internationale (CPI), depuis le début des affrontements, le 15 février, près de 750 000 personnes auraient déjà quitté le pays.
Jeuneafrique.com avec AFP
Les propos de la secrétaire d’État viennent contredire les récentes déclarations des autorités tunisiennes. Quelques heures avant la diffusion de l’interview de Hillary Clinton, une source gouvernementale avait en effet expliqué « qu’aucun membre de la famille Kaddafi n’avait franchi la frontière tunisienne » avec la Libye. Erreur de timing et d’harmonisation entre les diplomaties américaine et tunisienne ?
Défections et démentis
Quoi qu’il en soit, le débat est bel et bien relancé malgré les dénégations des autorités fidèles au « Guide ». La femme de Kaddafi « se porte bien, elle est en bonne santé et elle est à Tripoli », a expliqué le porte-parole du régime libyen Moussa Ibrahim, qui a précisé qu’Aïcha « était aussi à Tripoli ».
Plusieurs membres de l’entourage de Kaddafi ont déjà choisi de l’abandonner. Son ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, a ainsi démissionné de son poste avant de se réfugier à Londres. Dernier en date, Choukry Ghanem, autre figure éminente du régime, aurait lui aussi quitté la Libye le 14 Mai pour la Tunisie voisine. Mais cette dernière défection, si elle a été également confirmée par Hillary Clinton, a été niée par Moussa Ibrahim qui a affirmé qu’aux dernières nouvelles, Choukry Ghanem « continue de travailler, c’est encore un officiel libyen ».
Les dirigeants libyens ne sont pas les seuls à fuir la Jamahiriya. D’après la Cour pénale internationale (CPI), depuis le début des affrontements, le 15 février, près de 750 000 personnes auraient déjà quitté le pays.
Jeuneafrique.com avec AFP