La décision de la chaîne iTélé de mettre un terme à l'émission ça se dispute, dans laquelle Eric Zemmour intervenait depuis dix ans, ne cesse de faire réagir. Plusieurs politiques et journalistes ont approuvé ou dénoncé le choix de la chaîne d'information, en réaction à la polémique provoquée par les propos du polémiste sur l'islam qui avaient indigné la rédaction.
Jean-Luc Mélenchon s'est fendu d'un tweet co-signé avec Alexis Corbière, fondateur et secrétaire national du Parti de gauche, pour désapprouver le choix de la chaîne du groupe Canal +. Ils ont ainsi estimé samedi que "virer Zemmour n'est pas une décision utile à la lutte contre ses idées".
C'est justement depuis que Jean-Luc Mélenchon les avait dénoncées, par un post sur son blog le 15 décembre, que ces déclarations d'Eriz Zemmour au Corriere della Sera, datant du 30 octobre, ont suscité de vives réactions en France. Eric Zemmour estimait auprès du quotidien italien que les musulmans "ont leur code civil, le Coran", "vivent entre eux, dans les banlieues", que "les Français ont été obligés de les quitter». L’une des questions en particulier, et sa réponse, ont cristallisés les critiques. Le journaliste lui demande en effet "mais alors que suggérez-vous, de faire déporter 5 millions de musulmans français?". Eric Zemmour répond alors "Je sais, c'est irréaliste, mais l'histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu'un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France? Ou bien qu'après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands auraient abandonné l'Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles?". Eric Zemmour a ensuite précisé que le mot "déporter" n’a été prononcé ni par lui ni par le journaliste qui l’a reconnu. Ce dernier a en effet précisé avoir résumé "mettre des millions de musulmans dans avions" par "déporter".
"Transformer Zemmour en une victime et un martyr serait un paradoxe!"
"Nous menons le combat contre les idées de Zemmour, et ses déclarations sont inacceptables, car même s'il nie avoir parlé de 'déporter', il y a l'idée de faire partir des millions de musulmans par la force", a déclaré Alexis Corbière à l'AFP. "Mais nous sommes pour la confrontation d'idées et la liberté d'expression. Nous mettons en garde contre le fait de transformer Zemmour en une victime et un martyr, ce qui serait un paradoxe! Nous ne voulons pas des postures mais des actes efficaces : la pensée zemmourienne se répand via le Front national, c'est sur le plan des idées qu'il faut argumenter, et ne pas donner l'impression d'une censure", a-t-il ajouté.
Jean-Luc Mélenchon s'est fendu d'un tweet co-signé avec Alexis Corbière, fondateur et secrétaire national du Parti de gauche, pour désapprouver le choix de la chaîne du groupe Canal +. Ils ont ainsi estimé samedi que "virer Zemmour n'est pas une décision utile à la lutte contre ses idées".
C'est justement depuis que Jean-Luc Mélenchon les avait dénoncées, par un post sur son blog le 15 décembre, que ces déclarations d'Eriz Zemmour au Corriere della Sera, datant du 30 octobre, ont suscité de vives réactions en France. Eric Zemmour estimait auprès du quotidien italien que les musulmans "ont leur code civil, le Coran", "vivent entre eux, dans les banlieues", que "les Français ont été obligés de les quitter». L’une des questions en particulier, et sa réponse, ont cristallisés les critiques. Le journaliste lui demande en effet "mais alors que suggérez-vous, de faire déporter 5 millions de musulmans français?". Eric Zemmour répond alors "Je sais, c'est irréaliste, mais l'histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu'un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France? Ou bien qu'après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands auraient abandonné l'Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles?". Eric Zemmour a ensuite précisé que le mot "déporter" n’a été prononcé ni par lui ni par le journaliste qui l’a reconnu. Ce dernier a en effet précisé avoir résumé "mettre des millions de musulmans dans avions" par "déporter".
"Transformer Zemmour en une victime et un martyr serait un paradoxe!"
"Nous menons le combat contre les idées de Zemmour, et ses déclarations sont inacceptables, car même s'il nie avoir parlé de 'déporter', il y a l'idée de faire partir des millions de musulmans par la force", a déclaré Alexis Corbière à l'AFP. "Mais nous sommes pour la confrontation d'idées et la liberté d'expression. Nous mettons en garde contre le fait de transformer Zemmour en une victime et un martyr, ce qui serait un paradoxe! Nous ne voulons pas des postures mais des actes efficaces : la pensée zemmourienne se répand via le Front national, c'est sur le plan des idées qu'il faut argumenter, et ne pas donner l'impression d'une censure", a-t-il ajouté.