‘La condition sine qua none pour faire partir Abdoulaye Wade, c’est la mobilisation et l’unité des Sénégalais autour des conclusions des assises nationales’ a confié, hier, au cours d’une rencontre avec la presse, Massène Niang, porte-parole des leaders de la Ca 2007. Un appel qui intervient suite à une analyse ‘profonde’ de la situation nationale qui, note le coordonnateur du Msu, est caractérisée dans le monde rural par une évolution ‘permanente’ de la pauvreté. ‘Le monde rural s’est dépeuplé pour renforcer l’encombrement humain dans les villes et par conséquent la pauvreté urbaine, la délinquance et le banditisme’, note Massène Niang. Mais, le plus inquiétant aux yeux des opposants, c’est l’absence de réserve de nourriture dans les campagnes.Selon Moustapha Niasse et ses camarades, malgré tout le ‘blabla’ qui a accompagné la Goana, les paysans n’ont aucune assistance en cette période de soudure. Or, rappelle le coordonnateur du Msu, depuis la période coloniale, jusqu’à une période récente, les paysans ont toujours été assistés en matière de vivre dans le cadre du programme agricole. Mais constate-t-il, ‘depuis l’avènement de l’alternance, cela n’existe plus et pire, les paysans doivent payer pour acquérir les intrants’.La seule et unique préoccupation du gouvernement libéral, selon M. Niang, est de récupérer les terres des paysans et de transformer ces derniers en ouvriers agricoles. Et non de mettre en place des programmes agricoles cohérents qui assistent le paysan en vivres de soudure, en intrants, de pouvoir leur permettre de prendre en charge l’exploitation de ces parcelles. Et le porte-parole des opposants de citer l’affaire des terres de Mbane pour convaincre de ses propos.
Le chômage des jeunes ‘qui s’accroît de jour en jour dans le secteur urbain’ ne laisse pas indifférents les leaders de la Ca 2007. Le constat, à ce niveau, est que tous les projets de Wade pour résorber le chômage des jeunes ont échoué. Et les opposants de citer l’exemple du Fonds national de la jeunesse, ‘dont la tutelle s’est comportée en secteur de recrutement des jeunes du Pds’. L’agence pour l’éradication du chômage des jeunes dans la banlieue n’a, d’après les opposants, qu’une vocation électorale. Il s’y ajoute, notent Moustapha Niasse et ses camarades, l’état ‘désastreux’ des routes à l’intérieur du pays pendant que l’Etat investit des centaines de milliards sur 15 kilomètres de route, non prioritaire, à Dakar. Toujours dans ce chapitre relatif à la circulation, la Ca 2007 accuse l’Etat d’avoir programmé la mort du chemin de fer alors qu’il constitue une priorité dans les Etats émergents parce que ‘plus rapide et moins coûteux.’
Les leaders de ce cadre ont, au cours de cette rencontre, fait le bilan de la participation de leur coalition aux élections locales, dans le cadre de Benno Siggil Senegaal. ‘Nous avons enregistré des résistances à la base à l’exécution des directives venant du sommet’, constatent-ils. Il y a aussi que ‘les représentants des différents partis ne se connaissaient pas assez et les critères de représentativité étaient contestés parce que nous n’avions comme référence que l’élection présidentielle que nous avions contestée’. A cela s’ajoute, poursuit M. Niang, ‘l’esprit partisan, chaque parti voulait avoir le maximum de son côté’. Tels sont, selon les leaders de ce cadre, les obstacles qui sont à l’origine des faiblesses constatées dans l’esprit Benno à la base. Mais, estime le coordonnateur du Msu, la détermination des populations qui ont exigé l’unité pour combattre le régime Pds au niveau des collectivités locales a prévalu. Après ce bilan, ‘nous avons compris que Benno doit renforcer cette unité afin qu’elle soit une alternative à l’alternance’, fait-il savoir.
GESTION DES INONDATIONS : Niasse et Cie invitent les élus de Benno à communiquer
‘Nous appelons les élus de Benno Siggil Senegaal à la prudence et les invitons à communiquer largement avec la population pour leur expliquer les limites des collectivités locales quant à la prise en charge des inondations’, a déclaré, hier, Massène Niang, au nom des leaders de la Ca 2007. Ces derniers ne comprennent pas que l’Etat veuille transférer la question des inondations aux collectivités locales qui n’ont ‘ni les moyens techniques ni financiers ni les compétences pour les solutionner’. Alors que les compétences sont partagées et non transférées. Et à ce propos, le coordonnateur du Msu précise que ‘la part la plus importante est restée au niveau des ministères centraux. Et les moyens qui devraient être concomitamment transférés sont insuffisants, et ne correspondent pas aux compétences que les collectivités locales sont en train d’exercer’. Il s’y ajoute, dénoncent les opposants, le blocage politicien exercé par le pouvoir antirépublicain de Wade. C’est pourquoi, ‘nous invitons les élus à ne pas jouer le jeu du pouvoir qui veut que les collectivités prennent la responsabilité des inondations’, laisse entendre M. Niang. La conférence des leaders de noter que depuis l’avènement de l’alternance et malgré les énormes moyens mis à la disposition de l’Etat, les 52 milliards votés par l’Assemblée pour le plan Jaxaay, les plans Orsec déclenchés et financés, le gouvernement est incapable de trouver une solution définitive aux inondations.
Yakhya MASSALY
Le chômage des jeunes ‘qui s’accroît de jour en jour dans le secteur urbain’ ne laisse pas indifférents les leaders de la Ca 2007. Le constat, à ce niveau, est que tous les projets de Wade pour résorber le chômage des jeunes ont échoué. Et les opposants de citer l’exemple du Fonds national de la jeunesse, ‘dont la tutelle s’est comportée en secteur de recrutement des jeunes du Pds’. L’agence pour l’éradication du chômage des jeunes dans la banlieue n’a, d’après les opposants, qu’une vocation électorale. Il s’y ajoute, notent Moustapha Niasse et ses camarades, l’état ‘désastreux’ des routes à l’intérieur du pays pendant que l’Etat investit des centaines de milliards sur 15 kilomètres de route, non prioritaire, à Dakar. Toujours dans ce chapitre relatif à la circulation, la Ca 2007 accuse l’Etat d’avoir programmé la mort du chemin de fer alors qu’il constitue une priorité dans les Etats émergents parce que ‘plus rapide et moins coûteux.’
Les leaders de ce cadre ont, au cours de cette rencontre, fait le bilan de la participation de leur coalition aux élections locales, dans le cadre de Benno Siggil Senegaal. ‘Nous avons enregistré des résistances à la base à l’exécution des directives venant du sommet’, constatent-ils. Il y a aussi que ‘les représentants des différents partis ne se connaissaient pas assez et les critères de représentativité étaient contestés parce que nous n’avions comme référence que l’élection présidentielle que nous avions contestée’. A cela s’ajoute, poursuit M. Niang, ‘l’esprit partisan, chaque parti voulait avoir le maximum de son côté’. Tels sont, selon les leaders de ce cadre, les obstacles qui sont à l’origine des faiblesses constatées dans l’esprit Benno à la base. Mais, estime le coordonnateur du Msu, la détermination des populations qui ont exigé l’unité pour combattre le régime Pds au niveau des collectivités locales a prévalu. Après ce bilan, ‘nous avons compris que Benno doit renforcer cette unité afin qu’elle soit une alternative à l’alternance’, fait-il savoir.
GESTION DES INONDATIONS : Niasse et Cie invitent les élus de Benno à communiquer
‘Nous appelons les élus de Benno Siggil Senegaal à la prudence et les invitons à communiquer largement avec la population pour leur expliquer les limites des collectivités locales quant à la prise en charge des inondations’, a déclaré, hier, Massène Niang, au nom des leaders de la Ca 2007. Ces derniers ne comprennent pas que l’Etat veuille transférer la question des inondations aux collectivités locales qui n’ont ‘ni les moyens techniques ni financiers ni les compétences pour les solutionner’. Alors que les compétences sont partagées et non transférées. Et à ce propos, le coordonnateur du Msu précise que ‘la part la plus importante est restée au niveau des ministères centraux. Et les moyens qui devraient être concomitamment transférés sont insuffisants, et ne correspondent pas aux compétences que les collectivités locales sont en train d’exercer’. Il s’y ajoute, dénoncent les opposants, le blocage politicien exercé par le pouvoir antirépublicain de Wade. C’est pourquoi, ‘nous invitons les élus à ne pas jouer le jeu du pouvoir qui veut que les collectivités prennent la responsabilité des inondations’, laisse entendre M. Niang. La conférence des leaders de noter que depuis l’avènement de l’alternance et malgré les énormes moyens mis à la disposition de l’Etat, les 52 milliards votés par l’Assemblée pour le plan Jaxaay, les plans Orsec déclenchés et financés, le gouvernement est incapable de trouver une solution définitive aux inondations.
Yakhya MASSALY
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