Qu’est ce qui s’est passé exactement ?
En tant que Présidente des Femmes Patriotes de la Côté d’Ivoire, je confirme que nous sommes l’objet de menaces de mort quelques jours après que nous soyons arrivés au Sénégal, à l’hôtel Café de Rome où nous sommes logés. Elles contenaient ceci : «Urgent assassinat programmé des ex-militants LMP, proches de Gbagbo, ceux-là mêmes qui ont reconnu la victoire du Président Alassane Ouattara et se sont refugiés au Sénégal». Nous avons fui pour nous refugier au Sénégal, un pays de la Téranga, et de Démocratie avancée. Nous sommes persécutés chez nous. Les maisons de certains d’entre nous ont été complètement incendiées. Mais nous constatons que notre sécurité est toujours en danger. C’est la raison pour laquelle j’ai quitté le Sénégal pour le Mali. J’ai laissé mes compatriotes au nombre de 18 au Sénégal, tous sont des cadres ivoiriens».
Qu’est ce qui vous vaut cette animosité ?
En tant que proches compagnons de Gbagbo, nous avons quand même reconnu que le Président Alassane Ouattara, a bel et bien gagné la Présidentielle en Côte D’Ivoire. C’est cela qui nous vaut cette situation, au point que nous avons quitté le pays. Franchement, je n’ai pas aimé le comportement des autorités sénégalaises. Nous avons reçu au téléphone les ministres des Affaires étrangères et de la Justice et même le Directeur du ministre de la Communication. Nous leur avons fait part de nos inquiétudes. Mais, nous sommes restés sur notre faim.Voilà pourquoi nous interpellons l’opinion internationale. Si quelque chose arrive à mes compatriotes restés au Sénégal, les autorités et le Café de Rome Côte d’Ivoire dans lequel madame Gbagbo serait actionnaire, seront responsables.
Avez-vous porté plainte ?
Nous ne comptons pas laisser cette affaire ainsi. C’est pourquoi, nous avons pris la peine de porter plainte contre au Commissariat Central de Dakar sous le numéro 629-Pv du 24-03-2001. Il faut également préciser, qu’auparavant, un de nos amis, l’ex-Président du Mouvement de soutien : «J’aime Gbagbo », Touré Al Moustapha qui doit d’ailleurs organiser un point de presse sous peu a été agressé dès qu’il est arrivé à Dakar. Il faut aussi préciser que parmi nous, il y a des chefs d’agences, des Directeurs de société, un ex-Directeur de Cabinet du ministre du Transport, des avocats et d’ex- responsables du premier mouvement de soutien à Laurent Gbagbo.
Propos recueillis par Sékou Dianko DIATTA politico
En tant que Présidente des Femmes Patriotes de la Côté d’Ivoire, je confirme que nous sommes l’objet de menaces de mort quelques jours après que nous soyons arrivés au Sénégal, à l’hôtel Café de Rome où nous sommes logés. Elles contenaient ceci : «Urgent assassinat programmé des ex-militants LMP, proches de Gbagbo, ceux-là mêmes qui ont reconnu la victoire du Président Alassane Ouattara et se sont refugiés au Sénégal». Nous avons fui pour nous refugier au Sénégal, un pays de la Téranga, et de Démocratie avancée. Nous sommes persécutés chez nous. Les maisons de certains d’entre nous ont été complètement incendiées. Mais nous constatons que notre sécurité est toujours en danger. C’est la raison pour laquelle j’ai quitté le Sénégal pour le Mali. J’ai laissé mes compatriotes au nombre de 18 au Sénégal, tous sont des cadres ivoiriens».
Qu’est ce qui vous vaut cette animosité ?
En tant que proches compagnons de Gbagbo, nous avons quand même reconnu que le Président Alassane Ouattara, a bel et bien gagné la Présidentielle en Côte D’Ivoire. C’est cela qui nous vaut cette situation, au point que nous avons quitté le pays. Franchement, je n’ai pas aimé le comportement des autorités sénégalaises. Nous avons reçu au téléphone les ministres des Affaires étrangères et de la Justice et même le Directeur du ministre de la Communication. Nous leur avons fait part de nos inquiétudes. Mais, nous sommes restés sur notre faim.Voilà pourquoi nous interpellons l’opinion internationale. Si quelque chose arrive à mes compatriotes restés au Sénégal, les autorités et le Café de Rome Côte d’Ivoire dans lequel madame Gbagbo serait actionnaire, seront responsables.
Avez-vous porté plainte ?
Nous ne comptons pas laisser cette affaire ainsi. C’est pourquoi, nous avons pris la peine de porter plainte contre au Commissariat Central de Dakar sous le numéro 629-Pv du 24-03-2001. Il faut également préciser, qu’auparavant, un de nos amis, l’ex-Président du Mouvement de soutien : «J’aime Gbagbo », Touré Al Moustapha qui doit d’ailleurs organiser un point de presse sous peu a été agressé dès qu’il est arrivé à Dakar. Il faut aussi préciser que parmi nous, il y a des chefs d’agences, des Directeurs de société, un ex-Directeur de Cabinet du ministre du Transport, des avocats et d’ex- responsables du premier mouvement de soutien à Laurent Gbagbo.
Propos recueillis par Sékou Dianko DIATTA politico