Quand l’Armée dit vouloir en finir avec les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) dans le sud du pays, il ne s’agit pas de vains mots. En plus de la grande artillerie mobilisée depuis quelques semaines (voir Le Quotidien n°2439), ordre est donné aux troupes de ne plus répondre à une quelconque injonction de repli. Le Chef d’état-major général des Armées (Cemga), le général Abdoulaye Fall, est ainsi décidé à «finir son boulot et sécuriser l’intégralité du territoire sénégalais». Le Cemga qui s’était déplacé sur le théâtre des opérations, selon des interlocuteurs militaires, affirme qu’il n’écoutera plus les politiques et que «même en cas de négociations, il n’abandonnera plus ses positions». Dans la Grande Muette, les hautes autorités estiment avoir déjà assez payé de leurs hommes sur le terrain, pour ne plus laisser aucune chance aux rebelles.
Et dans cette mission de sécurisation, voire de «vengeance» des soldats tombés sur le champ de guerre en Casamance, l’Armée ne ménage aucun effort autant sur le plan matériel qu’humain. En effet, après les renforts au début du mois de mars, de nouveaux renforts militaires ont embarqué pendant le Weekend du 6 mars 2011, pour continuer ou terminer le démantèlement des bases rebelles en Casamance. Il s’agit d’éléments de certaines garnisons du nord du pays et même des hommes de l’Association sportive des forces armées (Asfa) qui ont été mobilisés pour cette mission. Laquelle consiste à ratisser large, avec des hélicoptères de combat pour des tirs soutenus sur les cibles rebelles.
6 000 RÉFUGIÉS SENEGALAIS DÉJÀ EN GAMBIE
Cette ferme volonté de mettre un terme aux ravages causés par des rebelles en Casamance, n’est pas sans conséquences pour les populations vivant dans cette partie sud du Sénégal. Ce sont des centaines de personnes qui se déplacent chaque jour, pour fuir les zones de combats en direction de la Gambie. Des déplacements spontanés qui ne laissent pas de possibilité aux victimes de préparer cette migration forcée. «Ces personnes ont été contraintes de fuir sans pouvoir rien emporter», explique Jean-Luc Metzker, chef de la mission du Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) en Gambie, qui annonce une assistance d’urgence pour ces personnes déplacées et dépourvues de réserves alimentaires.
Selon un communiqué de presse du Cicr, avec la recrudescence des affrontements entre les Forces armées sénégalaises et des groupes armés, ce sont des centaines de personnes qui «ont dû fuir pour trouver refuge dans des familles d’accueil de l’autre côté de la frontière, en Gambie, venant ainsi gonfler le rang de quelque 6 000 réfugiés sénégalais déjà présents dans ce pays frontalier».
Pour rappel, l’Armée a déjà déployé au sud du pays un avion de reconnaissance, le «Rallye guerrier» et des Auto mitrailleuses légères (Aml) pour maintenir la pression sur les bases rebelles, qu’elle n’hésite pas à pilonner. Aussi mène-t-elle des patrouilles communes avec les soldats gambiens, pour couper la route aux rebelles qui cherchent à se replier en territoire gambien.
Le Quotidien
Thiedo
Et dans cette mission de sécurisation, voire de «vengeance» des soldats tombés sur le champ de guerre en Casamance, l’Armée ne ménage aucun effort autant sur le plan matériel qu’humain. En effet, après les renforts au début du mois de mars, de nouveaux renforts militaires ont embarqué pendant le Weekend du 6 mars 2011, pour continuer ou terminer le démantèlement des bases rebelles en Casamance. Il s’agit d’éléments de certaines garnisons du nord du pays et même des hommes de l’Association sportive des forces armées (Asfa) qui ont été mobilisés pour cette mission. Laquelle consiste à ratisser large, avec des hélicoptères de combat pour des tirs soutenus sur les cibles rebelles.
6 000 RÉFUGIÉS SENEGALAIS DÉJÀ EN GAMBIE
Cette ferme volonté de mettre un terme aux ravages causés par des rebelles en Casamance, n’est pas sans conséquences pour les populations vivant dans cette partie sud du Sénégal. Ce sont des centaines de personnes qui se déplacent chaque jour, pour fuir les zones de combats en direction de la Gambie. Des déplacements spontanés qui ne laissent pas de possibilité aux victimes de préparer cette migration forcée. «Ces personnes ont été contraintes de fuir sans pouvoir rien emporter», explique Jean-Luc Metzker, chef de la mission du Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) en Gambie, qui annonce une assistance d’urgence pour ces personnes déplacées et dépourvues de réserves alimentaires.
Selon un communiqué de presse du Cicr, avec la recrudescence des affrontements entre les Forces armées sénégalaises et des groupes armés, ce sont des centaines de personnes qui «ont dû fuir pour trouver refuge dans des familles d’accueil de l’autre côté de la frontière, en Gambie, venant ainsi gonfler le rang de quelque 6 000 réfugiés sénégalais déjà présents dans ce pays frontalier».
Pour rappel, l’Armée a déjà déployé au sud du pays un avion de reconnaissance, le «Rallye guerrier» et des Auto mitrailleuses légères (Aml) pour maintenir la pression sur les bases rebelles, qu’elle n’hésite pas à pilonner. Aussi mène-t-elle des patrouilles communes avec les soldats gambiens, pour couper la route aux rebelles qui cherchent à se replier en territoire gambien.
Le Quotidien
Thiedo