Conscients que l’union fait la force, les acteurs de la pêche du Sénégal ont décidé de former un bloc pour célébrer la Journée internationale de la pêche. Ainsi, le porte-parole du comité préparatoire de la Journée mondiale des pêches du Sénégal est revenu sur l’importance de cette initiative. Et selon Makhtar Thiam, « la ressource est aujourd’hui menacée, elle se raréfie et nous avons jugé utile, devant cette menace, de regrouper tous les professionnels du secteur pour réfléchir sur cette question au travers de la cogestion en évaluant les défis, les opportunités et les perspectives ». Et M. Thiam ajoute : « cela a facilité aussi la mise en place de cette journée parce que tous les acteurs ont pris conscience de cette nécessité et ont demandé à ce que nous travaillions dans l’unité pour montrer aussi au gouvernement notre détermination et notre volonté de travailler, de collaborer avec l’administration pour relever ce défi ». Profitant de cette occasion, il n’a pas manqué d’énumérer les facteurs qui bloquent le développement du secteur halieutique que sont, entre autres, la surcapacité de pêche, les pratiques de pêche irresponsables, les changements climatiques, la concurrence déloyale de la part des entreprises étrangères.
Magnifiant la forte mobilisation de la part des acteurs de la pêche, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, a rappelé que le secteur contribue à hauteur de 2% du Pib national, assure 75% des apports en protéine d’origine animale aux populations avec une consommation nationale part habitant estimée à 26 kg par an contre une moyenne mondiale de 16 kg par habitant et par an. Suffisant pour que Oumar Gueye rappelle les principes fondamentaux des organismes et des gouvernements qui œuvrent pour la promotion de comportements et de pratiques visant à assurer la durabilité de la pêche au bénéfice des générations futures. Et pour éviter la raréfaction des produits halieutiques, il leur demande de s’intéresser à l’aquaculture. « Il arrivera un moment où chaque pêcheur aura son champ dans la mer, élèvera ses poissons, utilisera une partie pour sa nourriture et une partie pour la vente, c’est cela l’avenir, commençons déjà à nous intéresser à l’aquaculture », conseille-t-il aux acteurs du secteur.
Mariama Kobar Saleh
Magnifiant la forte mobilisation de la part des acteurs de la pêche, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, a rappelé que le secteur contribue à hauteur de 2% du Pib national, assure 75% des apports en protéine d’origine animale aux populations avec une consommation nationale part habitant estimée à 26 kg par an contre une moyenne mondiale de 16 kg par habitant et par an. Suffisant pour que Oumar Gueye rappelle les principes fondamentaux des organismes et des gouvernements qui œuvrent pour la promotion de comportements et de pratiques visant à assurer la durabilité de la pêche au bénéfice des générations futures. Et pour éviter la raréfaction des produits halieutiques, il leur demande de s’intéresser à l’aquaculture. « Il arrivera un moment où chaque pêcheur aura son champ dans la mer, élèvera ses poissons, utilisera une partie pour sa nourriture et une partie pour la vente, c’est cela l’avenir, commençons déjà à nous intéresser à l’aquaculture », conseille-t-il aux acteurs du secteur.
Mariama Kobar Saleh