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Pour obtenir l'email parfait, faites attention à son ton et sa longueur

Rédigé par leral.net le Lundi 15 Février 2016 à 12:01 | | 0 commentaire(s)|

Afin d'obtenir des réponses à vos emails, encore faut-il savoir doser savamment brièveté et gentillesse.


 

C'est un dilemme quotidien au bureau. Comment signer cet email? Est-il trop long? trop poli? pas assez? Pour répondre à toutes ces questions et proposer un format d'email «parfait», le service Boomerang, qui aide les entreprises à mieux gérer leur boîte de réception, a réalisé une étude portant sur plus de 5,3 millions de messages échangés. Et pour mieux comprendre les résultats, le site The Atlantic nous livre quatre propositions de messages:

«Salut, je pensais à toi tout à l'heure. Ça te dirait d'aller manger une pizza?»  

«Salut, ça serait super de se retrouver pour se voir. Ça te dirait d'aller manger une pizza?»

 

Quel message devriez-vous envoyer pour maximiser vos chances de réponse? La deuxième proposition est évidemment la bonne parce que, comme l'écrit The Atlantic, ce n'est «pas trop positif, pas trop négatif, ni vraiment neutre. C'est juste ce qu'il faut». Le premier était trop distant, le troisième n'était pas aussi bon que le deuxième et le dernier était vraiment trop enthousiaste, limite inquiétant.

Écrire avec le niveau d'un élève de CE2

Boomerang a dressé ensuite la liste de sept conseils à appliquer si l'on espère une réponse de la part de son interlocuteur. Tout d'abord, il faut écrire comme un élève de CE2, parce qu'il permet un taux de réponse de 53% en comparaison au style d'écriture de niveau universitaire, qui recueille seulement 39% de réponses. Autre facteur important, l'émotion partagée dans le texte. «Les emails qui étaient légèrement ou modérément positif OU légèrement ou modérément négatifs avaient entre 10 et 15% plus de réponses que les emails complètement neutres», note l'entreprise. À noter qu'il est toujours bienvenu de poser une à trois questions (pas plus) pour susciter plus d'envie de réponse, tout comme de conserver un ton subjectif (50% (...) Lire la suite sur Slate.fr