On sait que l’initiateur de cette réunion, M. Sarkozy et l’invité principal, M. Compaoré constituent pour l’un, le parrain et ami d’Alassane Dramane Ouattara, véritable patron de la rébellion armée qui sévit en Côte d’Ivoire depuis septembre 2002, et pour l’autre, l’appui extérieur important de la rébellion armée dont le pays a servi de base arrière avant l’attaque de la Côte d’Ivoire en 2002.
Depuis la tenue du second tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le dimanche 28
novembre 2010, Nicolas Sarkozy et Blaise Compaoré disent reconnaître Alassane Ouattara comme “vainqueur du scrutin”. Alors que face à l’illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) totalement forclose, le Conseil constitutionnel a déclaré le Président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, vainqueur, après avoir statué sur les différentes réclamations formulées. Dans une logique de manipulation de la CEDEAO, Sarkozy, Compaoré et Abdoulaye Wade (chef de l’Etat sénégalais) récusent la décision du Conseil constitutionnel et veulent imposer vaille que vaille Ouattara en Côte d’Ivoire. Sarkozy, Compaoré, Wade et les autres alliés de
Ouattara ont opté pour une attaque armée contre la Côte d’Ivoire pour installer leur pion.
La réunion d’aujourd’hui à l’Elysée obéit vraisemblablement à cette logique. D’autant qu’une réunion relative à une intervention armée de la CEDEAO en Côte d’Ivoire est prévue, selon des sources proches de la division new yorkaise de OCHA (structure de l’ONU), à Bouaké dans les prochains jours. Cette rencontre qui a l’adhésion de l’ONUCI, de la force française Licorne et de la rébellion armée se déroulera, a-t-on appris, sous la tutelle de Paris. Sarkozy veut destituer le Président ivoirien réélu, Laurent Gbagbo, par les armes. Pour ce faire, il compte se rendre à Addis-Abeba
(Ethiopie) au sommet de l’UA, à la fin janvier 2011, afin de convaincre les Africains de l’autoriser à tuer d’autres Africains. Au nom de “l’intérêt colonial français”, pour reprendre l’analyse de John Jerry Rawlings, ex-chef de l’Etat ghanéen.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr
Depuis la tenue du second tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le dimanche 28
novembre 2010, Nicolas Sarkozy et Blaise Compaoré disent reconnaître Alassane Ouattara comme “vainqueur du scrutin”. Alors que face à l’illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) totalement forclose, le Conseil constitutionnel a déclaré le Président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, vainqueur, après avoir statué sur les différentes réclamations formulées. Dans une logique de manipulation de la CEDEAO, Sarkozy, Compaoré et Abdoulaye Wade (chef de l’Etat sénégalais) récusent la décision du Conseil constitutionnel et veulent imposer vaille que vaille Ouattara en Côte d’Ivoire. Sarkozy, Compaoré, Wade et les autres alliés de
Ouattara ont opté pour une attaque armée contre la Côte d’Ivoire pour installer leur pion.
La réunion d’aujourd’hui à l’Elysée obéit vraisemblablement à cette logique. D’autant qu’une réunion relative à une intervention armée de la CEDEAO en Côte d’Ivoire est prévue, selon des sources proches de la division new yorkaise de OCHA (structure de l’ONU), à Bouaké dans les prochains jours. Cette rencontre qui a l’adhésion de l’ONUCI, de la force française Licorne et de la rébellion armée se déroulera, a-t-on appris, sous la tutelle de Paris. Sarkozy veut destituer le Président ivoirien réélu, Laurent Gbagbo, par les armes. Pour ce faire, il compte se rendre à Addis-Abeba
(Ethiopie) au sommet de l’UA, à la fin janvier 2011, afin de convaincre les Africains de l’autoriser à tuer d’autres Africains. Au nom de “l’intérêt colonial français”, pour reprendre l’analyse de John Jerry Rawlings, ex-chef de l’Etat ghanéen.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr